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    Malgré des vents contraires, l’assurance-vie fait de la résistance en 2023. La collecte nette reste positive depuis le début de l'année, portée notamment par les unités de compte. Les assureurs se rattrapent surtout avec le carton du Plan d’Épargne Retraite, dont la collecte s’envole bien au-delà des espérances et des objectifs fixés en 2019 par la loi Pacte.

    L’assurance-vie fait de la résistance

    Il y a un peu plus d’un an, la collecte de l’assurance-vie connaissait l’un de ses trimestres records. Au T1 2022, la collecte nette (versements diminués des retraits) s’établissait à 8,4 milliards d’euros, du jamais vu depuis plus de 10 ans. Avec un encours de près de 1900 milliards d’euros, l’assurance-vie et plus que jamais le produit d’épargne de référence des Français.

    Malheureusement, le contexte macroéconomique a rattrapé le placement préféré des Français : l’inflation les oblige à piocher dans leur bas de laine et les placements les plus liquides, comme l’assurance-vie, subissent donc des retraits pour compenser les hausses de prix.

    L’environnement de taux aussi a pénalisé l’assurance-vie, et notamment l’épargne placée sur le fonds en euros. Alors que le rendement du livret A est passé à 2% en août 2022 puis à 3% en février 2023, de nombreux épargnants ont cru bon de sortir de leur fonds en euros qui a rapporté moins de 2% en 2021 (mais plus que le Livret A pour autant…) pour placer sur des livrets à 2, 3%, voire 4% (quitte à bloquer les sommes sur des comptes à terme et à subir l’impôt sur le revenu).

    Résultat, depuis ce trimestre 2022 record, la collecte en assurance-vie a fortement ralenti. Sur l’ensemble de l’année 2022, elle s’est établit à… 8,4 milliards d’euros. La collecte a donc été nulle sur les trois derniers trimestres 2022, les retraits compensant les versements. Et quand on parle de retraits, on parle essentiellement de rachats sur le fonds en euros : 29,8 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2022, rachetés, ou reversés sur des unités de compte (UC). Car, heureusement, la décollecte est compensée par la collecte sur les unités de compte : 38,2 milliards d’euros.

    Au 1er trimestre 2023, la collecte nette globale est restée positive : 2,6 milliards d’euros, portés là encore par les versements en UC qui représentent environ 40% des versements et 20% des retraits (le fonds euros représente donc 60% des versements et 80% des retraits).

    Au final, l’assurance-vie est donc pénalisée par sa grande liquidité, mais bénéficie en revanche de la diversification qu’elle offre. Les versements en unités de compte, c’est-à-dire en fonds actions, obligations, diversifiés ou encore pierre papier soutiennent largement la collecte en assurance-vie. Une bonne nouvelle, surtout quand ces versements sont faits à 0% de droit d’entrée...

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    L’intérêt des unités de compte… et du fonds euros

    Si l’assurance-vie est le placement préféré des Français, elle ne le doit pas au hasard. Cette enveloppe fiscale capitalise sur ses nombreux atouts. A commencer par sa souplesse, ou plutôt la liberté qu’elle procure à l’épargnant :

    • Les versements sont libres, à la discrétion de l’épargnant qui peut également mettre en place des versements programmés pour épargner « sans y penser » ;
    • Les retraits sont libres également. Contrairement à une idée reçue persistante, l’assurance vie n’est pas bloquée avant 8 ans. Votre épargne reste donc disponible en cas de besoin ;
    • A cela s’ajoute la fiscalité attractive de l’assurance vie, qui ne s’applique qu’en cas de retrait. Sans surprise, il s’agit d’un argument majeur aux yeux des épargnants français. Le capital investi échappe à tout prélèvement, tandis que les intérêts générés par votre épargne sont taxés au PFU de 30 % en cas de retrait avant 8 ans*. Après le 8ème anniversaire du contrat, les rachats font l’objet d’abattements fiscaux annuels importants : 9 200 € pour un couple et 4 600 € pour une personne seule. Il est ainsi possible d’effectuer des rachats en totale franchise d’impôt chaque année (les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus).
    • Vous pouvez arbitrer l’épargne placée dans votre contrat. Par exemple, si vous cherchez un rendement supérieur au fonds en euros, vous pouvez « déplacer » une partie de cette épargne sécurisée vers des supports potentiellement plus rémunérateurs (avec un risque de perte en capital variable selon le support) dans la limite de ces abattements.

    En termes d’allocation d’épargne, l’assurance vie dispose également d’une grande force : l’alliance de la sécurité et de la recherche de performance. Pour la recherche de rendement, vous pouvez compter sur la richesse des Unités de Compte. Ce terme regroupe les supports immobiliers (SCPI, SC/SCI, OPCI), les OPCVM investies sur les marchés financiers (actions/obligations), les trackers boursiers, les produits structurés ou encore le Private Equity. Les Unités de Compte vous permettent ainsi de diversifier votre épargne et de viser un objectif de performance supérieur aux fonds en euros, en contrepartie d’un risque de perte en capital.

    Côté sécurité, chaque contrat propose l’accès à un fonds en euros, plus ou moins rémunérateur. Certes, les taux de rendement se sont érodés au fil des années (1,3 % en moyenne en 2021), mais ils ont fortement augmenté en 2022, à 2% en moyenne, tandis que le livret A n’a rapporté lui que 1,38% en 2022. Pour l’année en cours, on s’attend à des rendements compris entre 2% et 3%. Avec une fiscalité douce, une liquidité totale et aucun plafond de versement. Difficile de trouver mieux aujourd’hui dans l’univers des placements sans risque.

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    Le PER profite d’un contexte porteur

    Aux côtés de l’assurance vie, le Plan d’épargne retraite (PER) confirme sa place dans le patrimoine des Français. Les statistiques compilées par Bercy font état de plus de 7 millions d’assurés détenteurs d’un PER à fin 2022, par le biais d’ouvertures de nouveaux contrats et de transfert d’anciens produits d’épargne retraite. Pour un encours de 80 milliards d’euros, soit le double des chiffres attendus.

    Lancé fin 2019, le PER rencontre donc son public. Construit sur un modèle proche de l’assurance vie (avec notamment le fonds en euros et les Unités de Compte), il reste dédié à la préparation de la retraite, puisqu’il n’est pas disponible avant cette échéance, sauf exceptions spécifiques. Il offre la possibilité de débloquer les sommes investies en rentes viagères, comme ces prédécesseurs, mais aussi en capital. Cette nouveauté semble séduire de nombreux épargnants, d’autant que la sortie en capital peut être fractionnée en plusieurs fois. Une bonne manière d’atténuer son impact fiscal.

    En effet, contrairement à l’assurance vie, le capital placé sur un PER est imposé à l’occasion d’un rachat (taxation au barème de l’impôt sur le revenu). Un inconvénient qui est la contrepartie du puissant avantage fiscal du PER, à savoir la déduction fiscale des versements. Autrement dit, votre épargne retraite placée sur un PER vous permet de défiscaliser en baissant vos impôts à l’entrée, à hauteur de votre tranche marginale d’imposition. Soit un avantage fiscal de 11, 30, 41 ou 45 % selon votre imposition.

    La fiscalité à la sortie interviendra des années plus tard, lorsque vous serez à la retraite – et donc potentiellement moins imposé du fait de la perte de revenus occasionnée par la fin de carrière professionnelle.

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    *Pour les versements effectués après le 27 septembre 2017

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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