Photo d’un couple de personnes âgées utilisant un ordinateur portable à la maison

    L’incertitude politique et l’augmentation de la dette publique suscitent de l’inquiétude parmi les Français qui craignent d’être davantage mis à contribution (augmentation des impôts, ponction de l’épargne) pour pallier la situation financière de l’Etat. Faudrait-il réorienter une partie de son épargne vers des placements plus protecteurs ? Comment peut-on s’éviter une pression fiscale trop forte ?

    Sécuriser son épargne avec l’assurance-vie luxembourgeoise

    Dans ce contexte d’incertitude politique, l’assurance-vie luxembourgeoise se présente comme une solution attrayante pour ceux qui cherchent à protéger leur épargne. En France, la réglementation prévoit un plafond de 70 000 € par souscripteur et par compagnie, tandis qu’au Luxembourg, la garantie des dépôts est illimitée.

    En cas de défaillance de l’assureur, l’épargnant dispose d’un super privilège qui lui confère le statut de créancier de premier rang. Autrement dit, le souscripteur est prioritaire en cas de faillite ou défaut de l’assureur. Avec une assurance-vie luxembourgeoise, le souscripteur a donc la garantie de récupérer en priorité le capital investi ce qui n’est pas le cas en France où la garantie est limitée aux seuls premiers 70 000 € investis dans le contrat d’assurance-vie.

    Par ailleurs, l’un des principaux attraits de l’assurance-vie luxembourgeoise réside dans le fameux "Triangle de Sécurité". Ce mécanisme garantit que les actifs des souscripteurs sont déposés auprès d’une banque dépositaire distincte de la compagnie d’assurance, sous le contrôle du Commissariat aux Assurances. En cas de faillite de l’assureur, les actifs des clients sont protégés et ne peuvent être utilisés pour rembourser les créanciers de l’assureur. Cette protection offre une sécurité supplémentaire en période d’incertitude politique.

    Toutefois l’assurance-vie luxembourgeoise ne peut être souscrite qu’à partir d’un minimum de souscription qui n’est pas à la portée de tous les épargnants. Bien souvent, le ticket d’entrée pour ouvrir ce type de contrat est de l’ordre de 250 000 €. Avec Meilleurtaux Placement, vous y accédez dès 100 000 €, sans frais d’entrée !

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    Minimiser la pression fiscale avec le PER

    Parmi les mesures évoquées dans le programme du NFP, le barème de l’impôt sur le revenu à 14 tranches, est une des mesures phare du parti pour rendre l’impôt sur le revenu plus progressif.

    L’avantage fiscal du PER étant dépendant du barème de l’impôt sur le revenu, qu’est-ce que cela changerait pour les détenteurs de PER ?

    En passant à un barème à 14 tranches, le PER pourrait devenir davantage avantageux pour les contribuables qui passeraient d’une tranche marginale d’imposition à une autre une fois à la retraite. Pour rappel, avec le PER, vous pouvez déduire les versements de votre revenu imposable. Ceci vous permet d’alléger l’impôt à payer. Toutefois, une fois à la retraite, tout retrait sera imposé, que ce soit le capital investi (soumis au barème de l’impôt sur le revenu mais pas aux prélèvements sociaux) ou les gains (soumis à la flat tax de 30 % correspondant à 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux).

    En supposant que le NFP calque son barème sur celui de la France Insoumise proposé pour la loi de Finances 2022, voici ce qui changerait pour un contribuable avec un revenu imposable de 40 000 € :

    • Il serait soumis au taux marginal d’imposition (TMI) de 30 % avec le barème actuel.
    • Son TMI serait de 35 % avec le barème connu proposé en 2022 par le candidat de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon.

    En effectuant des versements dans un PER, le contribuable pourrait plus aisément basculer à une tranche marginale d’imposition inférieure, les versements étant déductibles du revenu imposable.

    Par ailleurs, dans le cadre d’une baisse de revenu une fois à la retraite, il sera également possible de basculer plus facilement à une tranche marginale d’imposition inférieure.

    Par exemple, en passant d’un revenu imposable de 40 000 € à 30 000 € une fois à la retraite, le TMI sera :

    • Toujours à 30 % avec le barème actuel,
    • À 20 % avec le barème proposé par la France Insoumise.

    À noter : en étalant les retraits une fois à la retraite (autrement dit, en effectuant des rachats partiels), il sera également possible de minimiser l’impôt à payer en profitant de la progressivité des tranches marginales d’imposition.

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    À retenir
    • Dans un contexte d’incertitude, l’assurance-vie luxembourgeoise est plébiscitée par les épargnants français pour la protection supplémentaire que celle-ci apporte.
    • Toutefois, l’assurance-vie luxembourgeoise ne permet pas de réduire l’impôt sur le revenu, celui-ci pouvant évoluer à la hausse selon l’instauration ou non d’un nouveau barème de l’IR.
    • Si un nouveau barème de l’impôt sur le revenu à 14 tranches, mesure phare du NFP, été instauré, l’impôt sur le revenu serait plus progressif et le PER serait le placement idéal pour limiter cette pression fiscale.
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    Écrit par
    Olivia BOULAY

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