Quels sont les meilleurs placements financiers en 2016 ?
Lorsque vous effectuez un placement financier en tant que particulier épargnant, vous réalisez au final un investissement à plus ou moins long terme. C'est le cas notamment lorsque vous souscrivez à un contrat d'épargne retraite, à un plan en actions ou même à une assurance-vie. Au travers de cette publication, nous revenons un moment sur le mécanisme du rendement selon les contrats et les fonds investis, puis nous regardons plus en détail la valeur de certains placements financiers pour l'année 2016.
Comment fonctionne un placement financier ?
Le principe du placement financier consiste à bloquer, pendant une période de temps bien définie, une somme d'argent sur un compte épargne. Ce montant fait l'objet durant toute la vie du contrat d'opérations financières, dont le but est de faire fructifier le capital de départ, et de bénéficier ainsi de plus-values. L'épargne financière peut dès lors être constituée par des produits financiers dont certains comportent des risques. Voici quels sont les placements financiers les plus rémunérateurs :
- L'assurance-vie : considérée par beaucoup d'épargnants comme un placement sûr et rentable, l'assurance-vie a pour principal objectif de financer un projet sur le long terme, ou d'assurer la retraite de l'épargnant. Celui-ci peut alors faire le choix de placer son épargne sur un fonds en euros sécurisé ou d'investir des supports en unités de compte, dont beaucoup dépendent des fluctuations des marchés financiers.
- Le compte-titres : il s'agit d'un placement financier d'investissement, permettant d'accéder à des produits tels que les actions, les obligations ou les Sicav (Sociétés d'Investissement à Capital Variable) et FCP (fonds communs de placement). Le compte-titres ne peut cependant accueillir que des valeurs mobilières, il doit donc être rattaché à un compte courant pour réaliser les opérations d'achat et de vente.
- Les plans épargne retraite : ces produits permettent aux épargnants de se constituer un capital ou une rente. Parmi les dispositifs les plus connus, le Plan D'Épargne Retraite Populaire (PERP) ou encore le contrat Madelin réservé aux travailleurs non-salariés. Les contrats d'épargne retraite-entreprise en lien avec les contrats Article 83 et 39 du CGI sont quant à eux financés pour partie par l'entreprise au profit des salariés.
Quels sont les placements à privilégier ?
Avant de sauter sur n'importe quel produit financier, il convient d'étudier avec précision le profil de l'investisseur. Si vous songez par exemple à prendre votre retraite, ou si l'échéance arrive dans quelques années, certains placements immobiliers peuvent se révéler intéressants. La gestion des pré-occupations inhérentes à des placements immobiliers peut se faire ici par le biais des Sociétés civiles de placements immobilier (SCPI), qui mutualisent les risques et permettent ainsi de diminuer le risque locatif. À titre d'exemple, on aura à cœur de privilégier les SCPI européennes pour les personnes fortement imposées, et dont le taux marginal d'imposition est supérieur à 30 %.
Pour l'organisation du patrimoine et sa transmission, l'assurance-vie demeure à l'heure actuelle un produit avantageux. Elle permet en effet de se constituer un complément de retraite grâce au fonds en euros permettant de sécuriser l'investissement, et donne l'opportunité de diversifier ses placements vers des supports en actions en immobilier. La transmission du patrimoine se fait ici sans droits de succession (dans la limite de 152 500 euros par bénéficiaire).
En termes de placement, le contrat de capitalisation est également un produit à relever. Similaire dans son fonctionnement à un contrat d'assurance-vie, il permet toutefois de faire l'objet d'une transmission par la succession – ce que ne permet pas le contrat d'assurance-vie, qui dépend de la durée de vie du possesseur et est clôturé au décès de l'assuré.
Quels sont les meilleurs placements en 2016 ?
D'une manière générale, il faut rappeler qu'il n'est pas si évident d'équilibrer l'équation entre placement sécurisé et rendement. Quelle que soit par ailleurs la nature du placement (Bourse, immobilier, assurance-vie), les solutions les plus avantageuses sont celles qui permettent de profiter des rendements les plus élevés, où dont la fiscalité est réduite voire nulle dans certains cas. D'où la nécessité de savoir gérer à part égal des questions de bon sens, de patience et de risques !
En premier lieu, il convient d'évoquer le cas des placements sécurisés – tels que le livret A, le livret jeune destiné aux 12-25 ans mais aussi l'assurance-vie. En 2016, le montant total des encours pour les livrets bancaires s'élevait à hauteur de 592 milliards d'euros, soit 13 % du portefeuille des Français. Cela ne permet pas pour autant de compenser la baisse de rendement pour le livret A, dont la rémunération ne cesse de chuter depuis 2007 pour atteindre 0,75 % par an (taux maintenu et confirmé au 1er août 2016). Cette rémunération annuelle doit se poursuivre jusqu'au 31 janvier 2020.
Quant aux taux de rémunération de l'assurance-vie, ils sont directement corrélés au fonds en euros investis par les différents établissements bancaires. Là aussi, la baisse des rendements s'est accélérée depuis 2007, pour atteindre finalement un taux moyen de 2 %. Par exemple, l'assureur mutualiste GMF propose un rendement de 2,50 % pour 2016 contre 2,80 sur l'ensemble de ses contrats en 2015.
Ceux qui cherchent à se constituer un patrimoine sur le long terme seront en revanche heureux d'apprendre les taux de rendement des SCPI pour 2016. Ainsi, le taux de distribution moyen du marché (TDVM) enregistre un rendement moyen de 4,63 % - chiffres données par l'Association française des sociétés de placement immobilier. On apprend ainsi dans le même temps que les fonds d'investissement en immobilier ont collecté sur l'année près de 5,56 milliards d'euros.