Quels sont les meilleurs placements pour 2022 ? Ceux à privilégier parmi l’offre pléthorique qui se présente aux épargnants ? Immobilier, Bourse, placements financiers, épargne réglementée… Dans quoi investir cette année ?
Assurance vie
Si l’on exclut le cas particulier de l’épargne réglementée (Livret A, LDDS, Plan Epargne Logement…), l’assurance vie est le placement préféré des Français. Sur le premier semestre 2022, les versements sur les contrats d’assurance vie ont ainsi atteint 76,4 milliards d’euros, soit le plus haut niveau constaté depuis 2010. En prenant en compte les retraits effectués sur cette même période, la collecte nette s’élève à 12,1 milliards d’euros.
Versements et retraits libres
Le succès de l’assurance vie ne doit rien au hasard. Un contrat peut être souscrit dès quelques centaines d’euros (500 € par exemple), ce qui en fait un placement accessible à tous. Les versements se font à la main du souscripteur, c’est-à-dire qu’il décide quand et combien verser. Et ce, même en retenant l’option des versements programmés (100, 200, 500 €… par mois, par trimestre…), puisque cet investissement progressif peut être interrompu si besoin, et sans frais supplémentaires en ce qui concerne les offres les plus pointues.
De même, les retraits, ou rachats partiels, peuvent être effectués librement. Contrairement à une idée reçue persistante, il n’existe pas de blocage de l’épargne placée sur une assurance vie avant 8 ans.
Fonds en euros et Unités de Compte
Au sein de son contrat, l’épargnant peut profiter d’une large palette de supports d’investissement. Chaque contrat propose l’accès à un fonds en euros sécurisé (le capital investi est garanti, net de frais de gestion dans la plupart des cas). Malgré l’effritement de leur rendement au fil des années (1,30 % en moyenne en 2021 selon France Assureurs), les fonds en euros restent utiles pour sécuriser des plus-values réalisées sur d’autres supports ou en période d’attente avant d’arbitrer une partie de l’épargne vers des investissements plus dynamiques. Ils restent par ailleurs liquides, ce qui signifie que l’épargne placée peut être retirée facilement et à tout moment.
La baisse des fonds en euros aidant, les Unités de Compte (UC) sont devenues plus populaires ces dernières années. Derrière ce terme, on retrouve les placements financiers traditionnels (OPCVM) dans des fonds dédiés aux actions et/ou obligations, avec de nombreuses thématiques et spécialisations géographiques. Mais ce n’est pas tout puisque les meilleurs contrats du marché proposent une large variété d’UC investies dans :
- L’immobilier, avec les véhicules de pierre-papier : sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), sociétés civiles immobilières (SCI, SC) et organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ;
- Le Private Equity, ou investissement dans le non coté, qui permet d’accéder à des fonds spécialisés dans le financement d’entreprises qui n’ont pas été introduites en Bourse ;
- Des trackers (ou ETF) qui répliquent la performance d’un indice boursier donné ;
- Des produits structurés, ou fonds à formule, basés sur des titres financiers (indice boursier, action) qui proposent un objectif de rendement avec une protection sous conditions du capital à terme ;
- Des supports modernes, dits Croissance, qui proposent des formules hybrides avec une protection partielle du capital à terme (8 ans par exemple) et la recherche d’un rendement supérieur à celui des fonds en euros.
Fiscalité avantageuse
Les retraits sur un contrat d’assurance vie sont plus faiblement imposés que la moyenne. Seuls les intérêts sont soumis à l’impôt et aux prélèvements sociaux. Surtout, après 8 ans de détention, l’épargnant profite d’un abattement annuel de 4 600 € (9 200 € pour un couple) qui permet d’échapper à l’impôt sur le revenu (les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus).
Les frais de l’assurance vie
Les meilleurs contrats d’assurance vie affichent une tarification attractive :
- Pas de frais d’entrée ou de frais de versement
- Pas de frais d’arbitrage
- Des frais de gestion au plus bas, sur les Unités de Compte et/ou le fonds en euros
Société civile de placement immobilier (SCPI)
Investir dans l’immobilier, mais sans les soucis de gestion locative : c’est la clé de l’investissement en SCPI (société civile de placement immobilier). Pour quelques milliers d’euros, l’épargnant peut acquérir des parts d’une SCPI, qui va investir l’argent collecté dans de l’immobilier d’entreprise (bureaux, commerces, santé, logistique…) en France et/ou en Europe. En contrepartie, la société de gestion reverse les loyers perçus auprès des locataires des actifs immobiliers détenus.
Les SCPI se distinguent par leur positionnement : elles allient la solidité de la pierre, appréciée des Français, à un niveau de rendement plus élevé que l’épargne réglementée ou le fonds en euros de l’assurance vie. En 2021, les SCPI ont ainsi généré un taux de distribution moyen de 4,45 % selon les données de l’ASPIM/IEIF. Rappelons toutefois que cet investissement ne présente pas de garantie en capital et que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Une fois les parts achetées, l’épargnant n’a plus rien à faire ! La société de gestion s’occupe de tout, de l’acquisition des actifs immobiliers au versement des loyers, en passant par la gestion des locataires et des travaux. Sur la gestion locative, notons que la présence de dizaines ou centaines de locataires différents au sein des immeubles détenus par la SCPI permet d’atténuer le risque de vacance ou d’impayés, puisque le défaut d’un locataire donné n’impacte pas la capacité des autres à régler leur loyer.
De plus, l’investissement en SCPI est disponible sous de multiples formes, et s’adapte ainsi à vos projets et besoins :
- Investissement en direct, dès quelques milliers d’euros ;
- Investissement à crédit, pour acquérir un patrimoine immobilier plus conséquent grâce au levier du crédit ;
- Investissement en nue-propriété, pour bénéficier d’une décote à l’achat en contrepartie de la non-perception des loyers pendant le démembrement ;
- Investissement dans le cadre d’une assurance vie ou d’un PER, pour tirer parti des avantages fiscaux de ces enveloppes.
Plan Épargne Retraite (PER)
Créé par la loi Pacte de 2019, le Plan d’Epargne Retraite (PER) répond à deux enjeux patrimoniaux : la préparation de la retraite et la baisse de la pression fiscale. Permettant de regrouper l’ensemble des produits d’épargne retraite déjà détenus, individuels (PERP, Madelin) comme d’entreprise (PERCO, article 83), le PER a vocation à constituer une épargne dédiée exclusivement à la retraite. Hors cas particuliers, l’argent ainsi mis de côté ne sera déblocable qu’après la fin de carrière professionnelle.
Grande nouveauté par rapport aux précédents dispositifs, le PER permet de choisir une sortie en capital à 100 %, plutôt qu’en rentes viagères. La sortie en capital peut en outre se faire en une ou plusieurs fois, cette dernière option permettant de limiter l’impact de la fiscalité s’appliquant aussi bien au capital (impôt sur le revenu) qu’aux intérêts (PFU de 30 %).
Le capital est imposé à la sortie en contrepartie de l’avantage fiscal consenti à l’entrée, à savoir la déductibilité fiscale des versements. Les sommes placées sur un PER sont en effet déduites du revenu imposable, ce qui génère une réduction d’impôt proportionnelle à la tranche marginale d’imposition (45, 41, 30 ou 11 % selon la situation du contribuable). Plus le contribuable est imposé, plus l’avantage fiscal est conséquent. Les versements sont déductibles année après année, dans la limite du plafond d’épargne retraite indiqué sur le dernier avis d’imposition.
Durant la phase d’épargne, le PER fonctionne sur un modèle similaire à l’assurance vie, avec la possibilité de placer son épargne sur un fonds en euros et sur des Unités de Compte diversifiées (immobilier, actions, etc.). Mais contrairement à l’assurance vie, il n’est pas possible d’effectuer librement des retraits. Seuls quelques cas particuliers visant des accidents de la vie, ainsi que l’achat de la résidence principale, permettent d’accéder à l’épargne investie sur un PER avant l’échéance de la retraite.
Gestion pilotée
Dans le cadre d’un contrat d’assurance vie ou d’un PER, les épargnants peuvent choisir de gérer eux-mêmes la répartition de leurs investissements (gestion libre) ou de la confier à des spécialistes. Cette dernière option se présente sous de multiples formes : gestion conseillée, gestion pilotée ou encore mandat d’arbitrage. Elle représente une alternative intéressante, notamment pour tous ceux qui n’ont pas le temps ou l’envie de gérer leur épargne mois après mois.
Dans tous les cas, l’idée générale est la suivante : vous vous appuyez sur l’expertise de professionnels afin de rechercher de la performance pour votre épargne. Les formules diffèrent ensuite, selon les stratégies poursuivies. Par exemple, les gestions pilotées du contrat meilleurtaux Liberté Vie proposent des allocations à 100 % en Unités de Compte, selon différents profils plus ou moins risqués.
A contrario, le mandat d’arbitrage meilleurtaux Allocation permet d’accéder au fonds en euros du contrat, dans une proportion variable selon le profil retenu (prudent, équilibré, dynamique, offensif). Créé en 2020 après la chute des marchés financiers consécutive à l’apparition du Covid-19, le mandat d’arbitrage meilleurtaux Allocation vous permet d’accéder à l’expertise de Marc Fiorentino et du comité stratégique de meilleurtaux Placement réuni autour de lui afin de tirer le meilleur de votre épargne sur le long terme. Le mandat d’arbitrage meilleurtaux Allocation est accessible à partir de 10 000 €, sans aucuns frais additionnels, dans le contrat d’assurance vie meilleurtaux Allocation Vie et le contrat de capitalisation meilleurtaux Allocation Capitalisation.
Economie réelle - Private equity
Moins connu du grand public, le Private Equity, ou capital-investissement, permet d’investir dans le financement d’entreprises non cotées en Bourse au travers de fonds spécialisés dans ce domaine. Cette classe d’actifs, prisée des grandes fortunes et des investisseurs institutionnels (banques, assureurs, etc.), était jusqu’à il y a peu inaccessible au plus grand nombre. L’investissement minimum requis s’avérait très élevé, de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros au bas mot. Ce frein est désormais levé, grâce à des fonds communs de placement à risque (FCPR) plus facilement accessibles, dès 1 000 € dans certains cas. Certains sont d’ailleurs proposés dans le cadre fiscal favorable de l’assurance vie.
Le succès du Private Equity s’explique notamment par les performances délivrées. D’après l’association France Invest, le taux de rendement interne (TRI) net moyen annuel de cette classe d’actifs s’est établit à 11,7% sur la période 2006-2020. Un rendement alléchant, supérieur à la performance moyenne annuelle du CAC 40 et de l’immobilier sur la période, mais qui ne doit pas faire oublier qu’il s’agit d’un placement avec un risque de perte en capital. De plus, certains fonds prévoient des durées de blocage de l’épargne investie.
Questions fréquentes sur les meilleurs placements 2022
Où placer son argent en 2022 sans risque ?
Pour placer votre épargne sans risque, ou épargne de précaution, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) restent à privilégier. Il en va de même pour le fonds en euros de l’assurance vie. Ces produits vous permettront également de garder cette épargne disponible.
Où placer 50 000 euros en 2022 ?
Pour investir plusieurs dizaines de milliers d’euros, il faut identifier vos besoins et ambitions. Cette épargne doit-elle être disponible à court ou moyen terme ? Cherchez-vous un rendement élevé, avec une prise de risque, ou privilégiez-vous la sécurité ? Pouvez-vous encaisser des pertes sur votre investissement, et si oui de quel ordre ? Les réponses à ces questions (parmi d’autres) vous permettront d’identifier où placer 50 000 € en 2022.
Quel est le meilleur placement en 2022 ?
L’assurance vie reste le placement à privilégier en 2022, car elle vous permet d’accéder à de nombreux autres investissements (SCPI, actions, Private Equity) dans un cadre fiscal incomparable. De plus, elle s’adapte à de nombreux projets patrimoniaux : épargne de long terme, préparation de la retraite, financement d’un projet à moyen terme, constitution de revenus complémentaires, préparation de la succession…