Tout ce qui est rare est généralement intriguant. Surtout quand ces placements dits alternatifs peuvent vous aider à donner un coup de fouet à votre épargne tout en acceptant bien évidemment une dose de risque. Sans pour autant tomber dans l'exotisme voire dans le douteux, il reste des pistes d'investissements vous permettant de sortir des sentiers battus et ainsi de générer de la performance sans risque excessif.
La forêt, un investissement qui envoie du bois
Vous avez fait le tour des placements traditionnels et vous souhaitez sortir des sentiers battus. Parmi les placements dits "atypiques", les oeuvres d'art et l'achat de vins sont régulièrement cités. Parmi eux, la forêt également tire son épingle du jeu pour prendre le chemin de la diversification. Actifs tangibles et réputés comme plus rassurants en ces temps de volatilité sur les marchés financiers, les bois et forêts rencontrent de plus en plus leur public.
Autrefois réservé à la vente de bois, l'achat d'une forêt s'envisage de plus en plus comme un placement de loisir pour la promenade et la chasse. A l'image de la pierre, les bois et forêts sont des actifs tangibles, considérés comme rassurants. En 2008, le prix de l'hectare de forêt n'a pas été impacté par la crise financière. L'an dernier, le prix de l'hectare a même augmenté en moyenne de 2,1% à 4.100 euros après une hausse de 2,4% en 2015, selon le dernier baromètre de la Fédération Nationale des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (FNS) et de la Société Forestière.
Du côté du rendement, celui-ci peut ressortir de l'ordre de 2 à 3 % brut, même si dans certains rares cas la rentabilité peut atteindre 5 %. Là n'est pas la question.. Quand on souhaite se lancer dans un investissement forestier, la rentabilité ne doit pas être la seule motivation... L'achat de bois et de forêt doit vraiment se concevoir dans une optique de diversification de patrimoine ou pour ceux qui ne souhaitent plus se contenter des traditionnels placements bancaires, tout en bénéficiant d'une fiscalité incitative que ce soit sur l'impôt (IR et ISF) ou les donations/successions.
À l'achat, la réduction sur l'impôt sur le revenu (IR) atteint 18 % de l'investissement, dans la limite d'une souscription de 50 000 euros pour un célibataire et de 100 000 euros pour un couple, soit une réduction d'IR respectivement de 9 000 euros et 18 000 euros. Cette réduction est soumise au plafonnement global des niches fiscales de 10 000 euros. La réduction IR non utilisée est reportable sur les 4 années suivantes.
Sur l'ISF, la réduction est de 50 %, jusqu'à 45 000 euros, pour un investissement par augmentation de capital ou souscription à la création et sous réserve de conservation de parts pendant cinq ans et demi.
Enfin, les droits de mutation sont faibles : régime des plus-values immobilières pour particulier, avec réduction de 10 euros/ha/an lors de la vente et exonération de 75 % de la valeur du patrimoine forestier du GFF pour les donations ou successions.
Toutefois, acheter une forêt en direct ne s'improvise pas. Sans être bûcheron, il faut quand même avoir quelques connaissances en choix du peuplement (type d'arbre), en entretien de la forêt, coupes de bois etc. Pour ne pas se prendre les pieds dans une racine, un particulier peut se tourner vers l'achat de parts de Groupements fonciers forestiers (GFF). Ces sociétés investissent les sommes collectées en achetant plusieurs massifs forestiers, qu'elle exploite ensuite en effectuant des coupes de bois revendus aux industriels de la filière, et en percevant un éventuel loyer de chasse. Les Groupements Forestiers démocratisent donc l'investissement forestier, pour des montants accessibles tout en assurant une diversification en terme de géographies et de peuplements.
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Acheter une parcelle de bois ou de forêt est un investissement considéré comme sécurisant, réalisé sur le très long terme, qui permet de diversifier votre patrimoine, de bénéficier d'un petit complément de revenus et surtout de bénéficier d'un avantage fiscal intéressant au titre de l'Impôt sur la fortune (ISF).
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Les produits structurés : comment doper son contrat d'assurance-vie ?
Une autre solution moins connue du grand public se présente comme une alternative intéressante pour les personnes qui visent un objectif de rendement nettement plus élevé que le fonds en euros sans pour autant assumer pleinement le risque d'un investissement pur en action. Elle consiste à avoir recours à des produits structurés. Le nom peut paraître barbare au premier abord. Certes. Mais quand on prend le temps de s'y pencher d'un peu plus près, le fonctionnement est assez simple.
Un produit structuré, c'est une formule qui offre un espoir de gain en contrepartie d'un risque, lesquels sont définis contractuellement de manière très transparente. Cette espérance de gain va être liée à la performance d'un sous-jacent qui peut être un indice boursier ou une action en direct par exemple. En fait, ce qu'il y a de rassurant dans un produit structuré, c'est qu'il y a " un filet de sécurité ", autrement dit une protection partielle de votre capital pouvant aller jusqu'à 50% à l'échéance.
Les produits structurés sont construits sur mesure afin d'offrir aux investisseurs une alternative ainsi qu'une diversification aux placements financiers traditionnels disponibles sur le marché (actions, obligations, fonds en euros, placements monétaires...). Les boursicoteurs familiers avec certains produits type bonus cappé, devront aisément faire le parallèle avec le fonctionnement d'un produit structuré.
Le produit structuré est ainsi un bon compromis pour se familiariser avec la bourse tout en dormant mieux la nuit ! Ils offrent des perspectives de performances attractives, notamment par rapport au marché obligataire. Idéal donc pour commencer en douceur avec souvent un ticket minimum faible, un objectif de gain annuel compris entre 5% et 10% et la possibilité de bénéficier de la fiscalité attractive et souple de l'assurance vie si vous y logez votre produit. Ce qui, au vu de la conjoncture actuelle, apparaît comme un excellent couple rendement / risque.
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Pour une faible part de votre patrimoine, ce type de produit peut donc constituer un complément pertinent aux supports en euros, avec comme objectif de dynamiser l'épargne de long terme, sans assumer pleinement le risque d'un investissement pur en action.
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Les OPCI : l'immobilier avec la liquidité en plus
Outre l'investissement forestier et les produits structurés, un autre placement peut correspondre aux épargnants en quête d'un couple rendement/risque appréciable. Le produit en question est peu présent dans le patrimoine des Français, non pas par méfiance mais plus par méconnaissance. Pourtant, sa structure est proche des Sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Il s'agit des OPCI ou Organisme de Placement Collectif Immobilier. Bien que cet acronyme ressemble à s'y méprendre à celui de la star des placements immobiliers, le mode de fonctionnement des OPCI est atypique.
Ce produit est à mi-chemin entre la SCPI et les fonds puisque les OPCI se sont largement inspirés du cadre juridique des OPCVM. Il sont été construits de telle sorte qu'ils offrent une plus grande liquidité tout en préservant les avantages inhérents à la pierre-papier à savoir : investir dans la pierre, même avec un investissement initial modeste, mutualiser les risques et épargner sans soucis de gestion, obtenir des revenus réguliers et se constituer un patrimoine.
La liquidité est un des avantages retenus par les investisseurs pour souscrire à des OPCI, ces derniers étant composés de 10 % minimum d'actifs liquides et d'au plus 40 % des encours gérés pour assurer une fluidité du produit. C'est une différence avec les SCPI où, dans la majorité des cas, la revente est seulement possible s'il existe un acheteur.
Les rendements espérés et non garantis, varient d'une OPCI à une autre. Mais en moyenne, elles affichent des performances oscillant autour de 2,50 %*. C'est certes moins que les SCPI avec un TDVM moyen de 4,63%* l'an dernier, mais c'est encore plus que les fonds euros et leurs 1,8% de rendement moyen.
Petite subtilité et non des moindres, le monde des OPCI n'est pas si uniforme qu'il n'en y parait. Il existe deux d'OPCI : les SPPICAV (Société de Placement à Prépondérance Immobilière à Capital Variable) des OPCVM immobiliers qui bénéficient de la fiscalité des produits financiers et les FPI (Fonds de Placement Immobilier) qui, comme les SCPI, restent soumis à la fiscalité des revenus fonciers. Et cette distinction a son importance pour la fiscalité...Au lieu de faire un choix, optez pour le cadre fiscal privilégié de l'assurance-vie, l'imposition étant plus douce que dans un achat en direct.
Outre le rabais fiscal appréciable, l'autre avantage de la souscription de parts de OPCI dans un contrat d'assurance-vie, c'est qu'elles sont considérées comme des unités de compte, ainsi, il est moins compliqué d'en sortir que lors d'une revente de parts acquises en direct.
Parmi les contrats existants sur le marché de l'assurance-vie, le contrat Netlife de Spirica est une des meilleures enveloppes disponibles pour loger des OPCI : Accessible (versement minimum de 1000 euros), il bénéficie d'une tarification attractive avec 0 % de frais d'entrée et de frais d'arbitrage (hors OPCI lesquelles supportent une commission de souscription) et 0,57% de frais de gestion. L'offre financière est très complète avec la plupart des OPCI existants sur le marché qui sont présents dans le contrat Netlife.
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Communication non contractuelle à but publicitaire
L'investissement dans des parts de Groupements Fonciers Forestiers (GFF) est réservé aux personnes susceptibles, par leur connaissance et leur souci de diversification des placements financiers, de prendre en compte les particularités de cette forme d'investissement. L'investissement dans des parts de GFF présente un certain nombre de risques, notamment les risques suivants :
Risque de perte d'une partie ou de la totalité du capital : le GFF n'offre pas de garantie en capital ; ce type d'activité connaîtra les évolutions et aléas du marché de la sylviculture ; par ailleurs s'agissant d'une société civile, les Groupements Forestier n'offrent pas la limitation aux apports de la responsabilité des associés.
Risques d'exploitation et sur les revenus : exposition à un risque de perte, lié notamment à la variation de la production en qualité, en volume et en valeur, le prix du bois n'étant pas constant dans le temps. En outre, l'exploitation forestière est soumise aux aléas climatiques tels que les tempêtes, le gel, la grêle, les incendies et, de manière générale, les catastrophes naturelles ainsi que les risques phytosanitaires. Le Groupement est également exposé à un risque de perte de marchés et un risque de mévente du produit des coupes de bois, lesquels peuvent dégrader les revenus ;
Risque de liquidité : la liquidité est fonction des demandes de souscription ou d'acquisition de parts enregistrées par le Gérant. Aucune garantie ne peut être apportée sur le délai de revente des parts ou sur le prix de cession.
L'attention des souscripteurs est attirée sur le fait que, en contrepartie de réductions d'impôts, ses fonds sont soumis à une contrainte de blocage. Les investisseurs potentiels sont invités à consulter leurs propres conseils préalablement à leur investissement dans des parts de GFF, notamment afin d'appréhender leur situation fiscale particulière. La législation fiscale en vigueur à ce jour est susceptible d'évoluer.
Les produits structurés présentent un risque de perte en capital et doivent s'envisager sur une période d'investissement pouvant courir jusqu'à leur échéance. Ils s'adressent à des investisseurs disposant des connaissances et de l'expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d'apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des recommandations des conseillers qu'il aura estimé utile de consulter, l'adéquation du support à ses besoins et à sa situation patrimoniale et fiscale.
Avant toute souscription, veuillez consultez la documentation juridique et commerciale du produit. Conformément à l'article 212-28 du règlement général de l?AMF, les investisseurs sont invités à lire attentivement la rubrique " Facteurs de risques " au sein de la brochure. L'attention des investisseurs est notamment attirée sur le fait qu'en acquérant les Titres de créance, ils prennent un risque de crédit sur l'Émetteur et sur le Garant de la formule.
NetLife est un contrat individuel d'assurance sur la vie de type multisupports, exprimé en euros et/ou en unités de compte. Le contrat permet à tout moment le rachat total ou partiel. La durée du contrat recommandée dépend notamment de la situation patrimoniale du souscripteur, de son attitude vis-à-vis du risque, du régime fiscal en vigueur, et des caractéristiques du contrat choisi. Le souscripteur est invité à demander conseil auprès de son Assureur. Le souscripteur désigne le(s) Bénéficiaire(s) dans le bulletin de souscription et ultérieurement par avenant au contrat. Cette désignation du Bénéficiaire peut être effectuée notamment par acte sous seing privé ou par acte authentique. NetLife est un contrat individuel d'assurance sur la vie, régi par le Code des Assurances et relevant des branches 20 " Vie-Décès " et 22 " Assurances liées à des fonds d'investissement " définies à l'article R. 321-1 du Code des Assurances, souscrit auprès de Spirica, SA. au capital de 40 042 327 euros, entreprise régie par le code des assurances, n°487 739 963 RCS Paris, 50-56 rue de la Procession ? 75015 PARIS.