Comme vous le savez sans doute, il existe deux grands types d'investissements associés à des objectifs très différents. L'investissement à court terme vise essentiellement à préserver, et éventuellement faire fructifier, le capital. L'investissement à long terme concerne davantage ce que l'on peut nommer la création de richesses ou celle d'un patrimoine. Ces deux types d'investissements sont bien plus complémentaires qu'opposés, puisque se rejoignent un moment donné.

    Les placements à court terme

    Dans l'inconscient, ou le conscient, de nombreux investisseurs associent les placements à court terme à une certaine prise de risque, du moins lorsque l'on souhaite une performance intéressante. Si cet aspect " risque " est souvent présent, il n'a toutefois rien de systématique. Sans tomber dans les placements purement spéculatifs, pour qui le risque est bien présent, il existe des placements à court terme associés à une certaine sécurité.

    Les comptes d'épargne :

    Alternative à la détention d'espèces dans un compte courant, le compte d'épargne dans une banque est certes peu rémunéré. Il a par contre l'avantage d'offrir une liquidité immédiate en cas de besoin et d'être toutefois récompensé par des intérêts.

    Les fonds d'obligations de sociétés à court terme :

    Ces obligations de sociétés sont émises par de grandes entreprises afin de financer leurs investissements. En règle générale, ils sont considérés comme sûrs et s'accompagnent d'intérêts servis à intervalles réguliers (tous les trimestres ou une à deux fois par an).
    Les fonds d'obligations ont pour rôle de collecter ces mêmes obligations d'entreprises et de les pro-poser au public. L'intérêt majeur de ces fonds et qu'il collecte des obligations provenant d'entreprises de divers secteurs et de différentes tailles. De cette manière, une obligation peu performante sur une durée donnée sera compensée par d'autres. Là aussi, les intérêts sont servis sur une base régulière.

    Les comptes du marché monétaire :

    Les comptes du marché monétaire exigent en contrepartie un investissement minimum sensiblement plus élevé.
    Ce type de placement consiste le plus souvent à ouvrir un compte de dépôt à taux dérivés du marché monétaire. Il intéresse essentiellement ceux et celles qui disposent de liquidités inutilement déposées sur les compte-chèques ou comptes courants qui ne sont que peu, ou pas du tout, rémunérés.

    Les comptes de gestion de trésorerie :

    Ce type de placement consiste à placer son argent dans une grande variété de placements à court terme. Ce type de compte s'assimile certains aspects en compte courant puisqu'il est le plus souvent possible d'émettre des chèques, d'effectuer des virements ainsi que d'autres opérations particulières d'une banque. Ces produits sont généralement posés par des conseillers en investissement ou en ligne par des courtiers en valeurs mobilières.

    Les certificats de dépôt :

    Les certificats de dépôt (CD) peuvent être achetés auprès de votre banque. Le rendement est généralement supérieur à celui des autres produits bancaires, qu'il s'agisse des comptes épargne des comptes du marché monétaire.
    Il s'agit de dépôts à terme, ce qui signifie qu'en ouvrant un de ces dépôts vous acceptez de conserver la somme définie sur un compte durant une période déterminée. Cette période varie de plusieurs semaines plusieurs années en fonction de vos souhaits.
    En échange de ce dépôt que l'on peut qualifier de sécurisé, la banque vous paye un taux d'intérêt. Les sommes générées par ces intérêts sont automatiquement versées sur le certificat de dépôt. À la fin du mandat du CD, la banque nous retourne le capital + les intérêts cumulés.

    Les placements à long terme

    L'optique d'un placement à long terme est de procurer un revenu tout au long de sa vie, y compris après sa retraite. Investir dans le long terme signifie l'acceptation d'un certain niveau de risque, pas-sage obligé pour obtenir des rendements élevés. Une précision utile concerne la notion de " long terme ". Si un placement sur plusieurs dizaines d'années est évidemment plus rémunérateur, il est également possible d'investir sur le moyen terme, soit seulement quelques années. Il faut également savoir qu'un placement à long terme n'implique pas le blocage obligatoire des sommes investies sur la durée initialement prévue.

     Investir dans les actions :

    Parmi les avantages des actions, figure au premier rang sa forme d'investissement " papier ". Cela signifie que l'investisseur n'est aucunement soumis à l'obligation de gérer une propriété ou une entreprise. En résumant, on peut considérer l'investissement en actions comme une contribution à l'économie. Cette vision n'a toutefois rien à avoir avec la philanthropie, tout investisseur souhaitant que ces actions lui procurent un bénéfice.
    L'investissement en actions demande en contrepartie d'éventuels gains de solides connaissances des marchés financiers. Grâce à des organismes tels que les OPCVM, il est toutefois possible d'investir en actions sans pour autant maîtriser parfaitement les méandres de ces marchés.
    Dans le cas des OPCVM, les fonds sont placés soit sur des SICAV, soit sur des FCP. La gestion est ensuite assurée par une société spécialisée placée sous la surveillance de l'AMF (autorité des marchés financiers).

    L'immobilier : le placement historique sur le long terme :

    Historiquement, les Français sont très attachés aux divers domaines touchant à l'immobilier. Parmi ceux-ci figure l'immobilier locatif, qu'il s'agisse de locaux professionnels ou résidentiels. En acquisition directe, ce type d'investissement nécessite toutefois une importante mise de fonds, ce qui le met hors de portée de nombreux investisseurs.
    Il existe toutefois des alternatives à l'acquisition directe telles que les SCPI ou les OPCI " grand public ". Bien que différentes sous certains aspects, ces deux types de véhicules permettent d'investir dans l'immobilier avec seulement quelques centaines ou milliers d'euros.
    Les dividendes servis régulièrement proviennent des loyers encaissés par la société de gestion. C'est également cette société qui prend en charge la totalité des démarches administratives et autres, l'associé d'une SCPI ou d'un OPCI n'ayant pas intervenir, sauf lors de l'assemblée générale à la-quelle il est en droit d'assister.
    La principale différence entre SCPI et OPCI réside dans le fait que la première investie uniquement dans l'acquisition d'immobilier alors que la seconde consacre une partie de son capital à l'immobilier est une autre forme de liquidités.

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    Rédaction meilleurtaux Placement