Récemment remodelé, le nouveau Plan d’Épargne Retraite se veut à la fois plus facile à comprendre et plus avantageux pour l’investisseur. Pour choisir le produit le mieux adapté à vos attentes, il s’agira de prendre en considération les frais associés à votre contrat. Lorsqu’ils sont trop nombreux, ils peuvent, en effet, mettre à mal la rentabilité de votre placement.
Les frais d’entrée ou d’adhésion
Comme leur nom l’indique, les frais d’entrée d’un PER sont perçus par l’organisme financier lors de l’ouverture du contrat et/ou du premier versement. Ils prennent généralement la forme d’une indemnité unique, comprise entre 10 et 80 €. Les frais d’entrée ne sont cependant pas toujours appliqués par les banques, les assureurs et les courtiers.
Les frais de gestion
Les frais de gestion sont prélevés de façon annuelle par l’assureur sur les encours du contrat. Leur montant varie en fonction des spécificités de l’offre et de la composition de l’allocation. Ce taux appliqué sur le capital varie de 0,5 % - pour les offres les plus intéressantes - à plus de 1,5 % - pour les plus offres les moins compétitives. Les frais de gestion sur fonds en euros sont généralement légèrement supérieurs aux frais de gestion sur unités de compte. La différence reste néanmoins minime.
Les frais d’arbitrage
À l’image d’un placement sur une assurance-vie, le capital investi dans un PER peut être réparti entre plusieurs supports financiers, à savoir les fonds en euros et les unités de compte (UC). Les fonds en euros représentent un placement sécurisé, puisque le capital est garanti par l’assureur. Les performances de ces actifs sont cependant moins intéressantes que celles des unités de comptes. Ces dernières présentent néanmoins le désavantage d’être soumises aux fluctuations des marchés financiers. Avec elles, le placement est donc plus risqué. Dans le cadre de la gestion d’un Plan Épargne Retraite, tout client a le droit de répartir à sa guise ses actifs entre fonds en euros et UC.
Les frais d’arbitrage d’un PER sont appliqués lorsque l’épargnant modifie la répartition de ses supports d’investissement. Le plus souvent, le taux appliqué est compris entre 0,5 % et 3 % du montant arbitré. Pour une nouvelle allocation d’un montant de 1 000 €, certains établissements bancaires prélèveront ainsi 30 € de frais. À terme, au fil des opérations de gestion, ces prélèvements nuiront, bien entendu, à la rentabilité du placement. Depuis quelques années, l’émergence d’acteurs de la finance en ligne a permis de faire bouger certaines lignes. Un exemple maison ? Chez Meilleurtaux Placement, les frais d’arbitrage sont de 0 % !
Les frais sur versements
Si vous souhaitez choisir le bon support d’investissement, il est essentiel de prendre en compte les frais perçus par l’assureur sur chaque versement. L’un des grands avantages de la fiscalité du PER réside justement dans le fait que les versements effectués sont déductibles du revenu imposable. Chaque foyer fiscal bénéficie d’un plafond de déduction personnalisé.
- Pour les salariés, il correspond à 10 % des revenus professionnels, nets de prélèvements sociaux et frais professionnels, dans la limite de 32 909 € ;
- Pour les travailleurs non-salariés, le plafond de versement déductible correspond à 10 % du bénéfice imposable, auxquels s’ajoutent 15 % du bénéfice imposable compris entre 1 et 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS).
Chaque année, les épargnants ont donc la possibilité de verser des sommes conséquentes sur leur PER. Malheureusement, les établissements bancaires traditionnels appliquent parfois des frais importants à chaque versement. La fourchette varie entre 0 et 5 %, qui correspond au taux légal maximal. Pour un versement de 5 000 € effectué sur un PER, une banque est donc légalement en droit de ponctionner 250 € à l’épargnant. Le montant réel de son investissement ne serait alors que de 4 750 €. Les frais de versement sont heureusement souvent absents des offres commercialisées par les courtiers en ligne. L’épargnant cherchant à optimiser son épargne n’a-t-il pas intérêt à réduire au maximum ses dépenses ? Cela tombe bien, ces frais sont à 0 % chez Meilleurtaux Placement !
Les frais de transfert
Le PER est un produit d’épargne relativement récent, puisqu’il a été mis en place en octobre 2019 dans le cadre de la loi PACTE. Son objectif ? Unifier les offres d’épargne retraite dans un produit d’investissement plus simple à comprendre, plus flexible et plus performant. Jusqu’à cette date, l’épargne retraite des épargnants français était, en effet, repartie entre différents produits complexes et éclatés, à l’image du PERP, du PERCO, de l’article 83 ou du contrat Madelin. Le nouveau Plan Épargne Retraite offre justement aux particuliers la possibilité de transférer l’épargne de leurs anciens plans déjà ouverts sur leur PER.
Le transfert de l’argent d’un ancien plan retraite sur un nouveau PER pourra occasionner des frais, dans la limite de 5 % de l’encours total. Pour une épargne de 12 000 €, les frais de transfert maximaux seront donc de 600 €. Les épargnants ont donc tout intérêt à prendre en compte ce critère lors de la signature de leur contrat. Pour les contrats âgés de plus 10 ans, aucuns frais de transfert ne seront appliqués.
Par ailleurs, le transfert des fonds d’un PER vers un PER détenu par un autre établissement est tout à fait possible. Cette décision est même à envisager sérieusement si vous êtes déçu par les performances de votre produit ou que vous souhaitez regrouper l’ensemble de vos produits d’épargne auprès d’un même organisme. Là encore, des frais de transfert pourront être appliqués. Le taux dépendra de l’ancienneté de votre contrat. Au-delà de 5 ans, le transfert des fonds sera gratuit. Pour les PER ouverts il y a moins de 5 ans, un taux maximal de 1 % de l’encours pourra être appliqué.
Les frais d’arrérages
L’une des grandes spécificités du PER réside dans les différents choix de sortie laissés aux épargnants. Dans les anciens plans d’épargne, le capital était, le plus souvent, reversé sous forme d’une rente. Le nouveau Plan Épargne Retraite permet également aux investisseurs de sortir en capital, c’est-à-dire de récupérer 100 % de leur placement en une fois au moment de leur retraite. La sortie en capital et la sortie en rente sont d’ailleurs associées à des fiscalités distinctes.
La sortie en rente attachée à des frais particuliers, connus sous le nom de frais d’arrérages. Les frais d’arrérages correspondent au montant ponctionné par l’assureur au versement de chaque rente. Sur le marché, le taux moyen de ce prélèvement est d’environ 3 % du montant brut de la rente versée. Certains organismes se distinguent par la compétitivité des taux appliqués, voire leur inexistence !
Questions fréquentes sur les frais du Plan Epargne Retraite (PER)
Quels sont les frais sur un PER ?
Frais d’adhésion, sur versement, d’arrérages, de gestion ou d’arbitrage : les frais appliqués sur un PER peuvent être nombreux, tout particulièrement chez les établissements bancaires traditionnels. Ces ponctions régulières nuisent, bien entendu, à la rentabilité de l’investissement. S’il n’existe malheureusement pas de PER sans frais, il est possible d’optimiser son placement en choisissant un prestataire compétitif comme Meilleutaux Placement. D’un point de vue général, les courtiers en ligne proposent aux épargnants des conditions plus avantageuses.
Est-il intéressant d’ouvrir un PER ?
Malgré les frais qu’il engendre, le PER constitue un excellent placement pour quiconque souhaiterait se forger un complément retraite. Depuis la loi PACTE, les retraités ont l’opportunité de sortir du contrat en capital ou par l’intermédiaire d’une rente. Cette flexibilité n’était pas présente dans les plans d’épargne retraite plus anciens. Par ailleurs, le PER ouvre accès à des avantages fiscaux indéniables. Pour les salariés, jusqu’à 10 % des revenus professionnels annuels peuvent ainsi être exonérés d’impôts.
Quelle est la fiscalité d’un PER ?
L’économie d’impôts réalisable chaque année est liée au taux d’imposition du foyer fiscal. Pour une même somme versée sur le PEL, la réduction d’impôt augmentera avec la tranche marginale d’imposition. Une fiscalité spécifique s’applique, par ailleurs, à la clôture du contrat. En cas de sortie en rente viagère, l’argent perçu sera soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu, après un abattement de 10 %. En cas de sortie en capital, le capital sera assujetti au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Les intérêts seront, quant à eux, taxés à hauteur de 30 % (Prélèvement Forfaitaire Unique).