calcul,épargne

    Entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2018, la réforme Macron semble viser les détenteurs de Livret A et de PEL. En tout cas, leurs mécontentements ne prendront fin qu’à l’horizon 2019. En revanche, les titulaires de livrets devraient se réjouir. En effet, ils ont subi jusqu’alors un prélèvement frôlant la barre des 40 %.

    La Flat tax à 30% décidée par le président Macron a dans sa ligne de mire les détenteurs d'assurance. Les titulaires de PEL connaitront à peu près la même mésaventure. À noter que ce prélèvement forfaitaire unique rassemble quand même les prélèvements sociaux déduits et l’impôt classique.

    Son objectif à terme est de déduire de 2 milliards d'euros l’imposition globale. Les épargnants devraient en bénéficier dès 2019.

    En revanche, la réforme Macron devrait épargner les livrets d’épargne (Livret A, le LEP et le LDDS). Cette prévision concerne surtout les épargnants qui relèvent leur contrat d'une tranche marginale élevée.

    Un nouveau coup dur pour les épargnants français

    Les détenteurs d'assurance vie vont subir de plein fouet l’impact du prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Celui-ci est appliqué depuis le 1er janvier 2018. Il vient plomber le moral des Français, après le coup porté par Hollande d’il y a à peine 60 mois.

    Pour rappel, le Président socialiste a aligné les revenus du capital au barème de l'IR, de la même manière qu’avec les revenus du travail. Ainsi, le désormais Président Macron a soumis à l’ensemble des placements au PFU (Prélèvement forfaitaire unique) à 30 %.

    Un taux qui découle des prélèvements sociaux déduits à 17,2%, plus l’impôt à 12,8%. À noter que l’objectif à terme de cette Flat tax à 30 % est d’alléger l’imposition globale d’à peu près 2 milliards d'euros. Ce bénéfice devrait se sentir dès 2019.

    Des gagnants et des perdants

    Le domaine du livret d'épargne ne devrait pas être concerné par la réforme Macron. Les épargnants souhaitant relever leur contrat d'une tranche marginale élevée seront les premiers à y trouver leur compte.

    Leur prélèvement forfaitaire dérogatoire est effectivement à 39,5%, si l’on ajoute les 15,5% de prélèvements sociaux actuels. La Flat tax à 30% génère par exemple un rendement rehaussé de 0,1 point pour un livret rémunéré à 1% brut. En revanche, Cette réforme désavantage les épargnants non imposables : ils verront leur CSG augmenter de 1,7 point.

    D’autre part, le Livret A, le LEP et le LDDS rejoignent aussi le camp des gagnants. Ils ne feront effectivement pas l’objet d’aucune ponction. Le PEL se range quant à lui dans l’autre camp.

    En cause, une fiscalité alourdie notamment pour les plans ouverts depuis le 1er janvier 2018. Un PEL de moins d’un an bénéficiera ainsi d’un rendement brut de 1% à un taux 0,7%.

    Logo redacteur

    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

    Ça peut vous intéresser

    Archives