L’objectif d’une épargne et de disposer d’une trésorerie au moment où on rencontre des difficultés financières. Mais épargner ne veut pas seulement dire mettre son argent de côté, il implique également un rendement. C’est la raison pour laquelle bon nombre de Français, quel que soit leur âge, investissent leurs fonds dans des placements sûrs et rentables, tels que les livrets d’épargne réglementés.
Bien qu’elles soient stables et exemptées d’impôts, les épargnes réglementées sont plafonnées et leur rémunération n’est pas assez conséquente. Le seuil du livret A, par exemple, est de 22 950 euros et son taux de rendement est de 0,75%. Quant au livret jeune, son plafond est de 1 600 euros seulement mais il est plus rentable.
En outre, il est interdit à une même personne de posséder simultanément plus d'un livret de même type. La solution pour percevoir plus de profits est de cumuler les deux. Pour cela, les jeunes épargnants sont les plus chanceux étant donné que le livret jeune n’est accessible que pour ceux qui sont âgés entre 12 et 25 ans.
Livret A et Livret jeune, à chacun ses atouts
Le livret A est une épargne accessible à tout le monde, peu importe l’âge de l’épargnant. Son taux de rendement est resté à 0,75% depuis deux années consécutives. Ce dernier se trouve à son niveau le plus bas depuis l’existence de ce type de livret. Son dépôt est plafonné à 22 950 euros et seuls les intérêts capitalisés à la fin de l’année permettent de le dépasser.
Quant au livret jeune, il est, comme son nom l’indique, dédié aux personnes âgées de 12 à 25 ans. Son plafond est plus restreint, à raison de 1 600 euros seulement mais il est plus rentable que le premier.
Son taux de rémunération est fixé selon l’établissement financier qui le propose, quoiqu’il soit toujours supérieur à 0,75%. Une comparaison des offres de chaque banque est préconisée avant d’ouvrir un livret jeune car le taux le plus favorable peut atteindre 2,25%.
Les atouts de ces deux placements sont leur liquidité et leur disponibilité auprès de toutes les agences bancaires. Ils sont aussi réglementés par l’État qui garantit leur stabilité. Enfin, leurs produits sont nets d’impôt et de prélèvements sociaux.
L’art de combiner les deux épargnes
Quand les enfants grandissent, ils ont davantage besoin d’indépendance. Elle nécessite toutefois une bonne gestion des ressources financières, ce qui représente toute une responsabilité. Et cette responsabilité est d’autant plus importante quand on est étudiant.
En effet, les revenus qu’on perçoit arrivent à peine à combler les dépenses. Un jeune individu peut gagner un modeste salaire suite à un travail à mi-temps ou un « petit boulot » ainsi que de l’argent de poche venant de ses parents. Alors qu’il doit s’acquitter de son loyer, de ses frais de déplacement, etc.
Mis à part ses nécessités primaires, un étudiant a aussi plusieurs distractions relatives à son âge telles que des soirées festives, des sorties entre amis, des voyages et bien d’autres encore. Il convient de réaliser des économies afin de posséder plus de liquidités pour pouvoir répondre à ces besoins.
Cumuler le livret A et le livret jeune est la solution idéale pour les moins de 25 ans. Cela permet de gagner davantage.
Pour ce faire, il faut prioriser le placement sur le livret jeune qui est plus bénéfique et verser l’excédent dans le livret A.
À titre d’exemple, pour un fonds de 4 000 euros, les 1 600 euros doivent être déposés sur le livret jeune et le reste sur le livret A. La première part génèrera un profit de 36 euros, si on considère le taux livret d’épargne de 2,25%.On percevra 18 euros avec la deuxième, soit un gain total de 54 euros. À noter que si les 4 000 euros ont été placés sur le livret A, l’intérêt engendré sera de 30 euros seulement.