Une personne handicapée

    Les personnes handicapées bénéficient d’aides sociales visant à leur soutenir sur le plan financier. L’allocation leur est directement destinée ou s’adresse aux gens qui s’occupent d’eux. Mais il y a bien trop de circonstances liées à la situation de l’individu invalide et à son environnement qui peuvent entraîner la diminution en volume de ces aides sociales.

    Selon la situation dans laquelle se trouve une personne handicapée, elle peut jouir d’une Allocation pour Adulte Handicapé (AAH) ou bien d’une aide sociale pour les foyers d’hébergement.

    Ces aides, essentiellement financières, sont calculées en fonction des circonstances à savoir si l’individu en question est capable de générer des revenus ou bien si les moyens financiers des personnes chargées de s’occuper de lui permettent une certaine flexibilité et un mode de vie acceptable.

    Mais en plus, l’augmentation de ces types de revenus peut diminuer le montant de l’allocation. En revanche, selon les affirmations d’une Conseillère en gestion patrimoniale spécialisée dans le handicap, le placement de fonds sur un livret d’épargne n’affecte pas le montant des aides devant être accordées à la personne invalide.

    Les impacts de l’augmentation de revenus sur les aides sociales

    Pour recevoir une AAH, le revenu imposable de l’individu handicapé ou des personnes qui vivent avec lui doit nécessairement être en dessous de 9605 euros (cas d’une seule personne) ou de 19210 euros (cas d’un couple) auquel s’ajoute 4802 euros pour chaque enfant à charge.

    Le revenu imposable dont on parle ici comprend également, outre les revenus professionnels, les indemnités journalières, les revenus locatifs, les intérêts de certains placements financiers…

    Par opposition à ces types de revenus imposables - dont l’augmentation diminue le montant de l’aide sociale - les livrets d’épargne défiscalisés tels que le livret A, le livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le livret d’épargne populaire (LEP) n’affectent pas l’allocation.

    Pour ce qui est de l’assurance vie, l’épargne capitalisée n’est pas prise en compte également. En revanche, la plus-value a pour conséquence de régresser l’indemnité au même titre que les revenus locatifs et les comptes titres.

    Des conditions particulières pour les foyers d’hébergement

    Les foyers d’hébergement reçoivent également une aide financière en fonction des ressources. Conformément à la loi, le département finance l’hébergement. Toutefois, la personne handicapée doit apporter sa contribution si elle est en mesure de le faire.

    Aussi, si elle peut générer des revenus, elle assume une grande partie des frais d’entretien et d’hébergement. Dans ce cas, le support financier qui lui est alloué ne représentera plus une somme conséquente.

    Ce qui différencie l’aide sociale pour les foyers d’hébergement, ce que les ressources considérées tiennent compte des placements financiers qu’ils soient fiscalisés ou non. Cela implique que le livret A, le LDDS ainsi que le capital d’assurance vie sont également pris en compte.

    Il en est de même pour les propriétés non génératrices de revenus comme certains biens mobiliers et immobiliers. Seule la résidence principale échappe au calcul. Pour ce que ça vaut, il est à noter que les gains procurés par un contrat d’assurance vie Épargne Handicap permettent à la personne invalide de constituer un revenu propre.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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