symbole du pourcentage au milieu de plusieurs pièces de monnaie

    Le gouvernement a tranché sur le maintien du taux du livret d’épargne A et du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) à 0,75% jusqu’en février 2018. Gardant le niveau le plus bas de son histoire, ces placements réglementés ont raisonnablement déçu les épargnants, d’autant plus que l’inflation s’établit actuellement à 0,8%.

    Avec un taux de rendement faible, conservé depuis deux années successives, les deux livrets d’épargne réglementés arrivent à peine à se prémunir contre l’inflation. Les conséquences sont légèrement néfastes pour les détenteurs des livrets A et des LDDS, qui s’attendaient à une révision à la hausse ce mois d’août 2017.

    Quoique le changement n’aura permis qu’un léger profit. En outre, les Français continuent d’opter pour ces placements. Le premier susmentionné est le plus choisi, en représentant des collectes positives durant les sept derniers mois malgré une certaine baisse. Au mois de juin, la collecte nette s’établit à 840 millions d’euros.

    La majoration du taux aura-t-il changé quelque chose ?

    Les taux des livrets réglementés sont généralement fixés par l’État, et passibles de révision tous les mois de février et août. En appliquant la formule de calcul de taux, ce dernier aurait dû s’élever à 1% étant donné que l’inflation est estimée à 0,8% sur l’année. Nonobstant, le gouvernement a choisi de maintenir la même rémunération que depuis 2015. À cet effet, le rendement du livret A et du LDDS est quasiment infime.

    À noter que 4 titulaires sur 10 détiennent une économie inférieure à 150 euros et 4% seulement des livrets atteignent le seuil maximum qui est de 22 950 euros, les restes ont un encours moyen de 4 300 euros. Avec le taux actuel, 40% des épargnants perçoivent moins de 1,12 euro par mois, tandis que le maximum de gain mensuel est chiffré à 172 euros.

    En supposant que le rendement a été majoré à 0,854%, les intérêts dépasseront de quelques centimes seulement les précédents. Concrètement, les 40% qui possèdent des encours de 150 euros gagneront 16 centimes de plus, les 4 300 euros d’épargnes engendreront 36,72 euros au lieu de 32,22 euros. Les intérêts générés par les fonds plafonnés seront de 196 euros.

    Les Français restent attachés au livret d’épargne A

    Malgré la faible rentabilité du livret A, les Français n’en sont pas moins fidèles. Certes, son flux a régressé depuis le mois d’avril dernier, avec une collecte nette 1,4 milliard d’euros qui a diminué d’une centaine de millions au mois de mai, puis de plus de 450 millions d’euros le mois d’après.

    Il affiche néanmoins une collecte positive durant sept mois d’affilée, à savoir 840 millions d’euros au mois de juin 2017. Avec les LDDS, cette dernière s’élevait à 1,06 milliard d’euros.

    Profitant du désenchantement des souscripteurs en assurance-vie, dont le rendement a baissé, les livrets réglementés continuent de s’épanouir. Les deux préférés des Français ont nettement brillé durant le premier semestre de 2017 en cumulant 11,28 milliards d’euros.

    À lui seul, le livret d’épargne A a collecté 9,42 milliards d’euros contre 340 millions d’euros entre janvier et juin 2016. L’attachement des épargnants se confirme par un encours cumulé d’une valeur de 372,2 milliards d’euros à la fin du mois de juin 2017.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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