une personne en train de donner de l'argent à une autre

    La majorité des intérêts générés par un placement sont soumis à des prélèvements sociaux. Il s’agit d’une somme perçue par l’État en qualité de cotisation sociale. Depuis une décennie, ceux-ci ont augmenté de façon exponentielle si bien que le rendement des épargnes est davantage ponctionné. Focus sur les impacts de cette incessante majoration !

    Les réformes fiscales lancées par le nouveau gouvernement seront mises en application prochainement. Quant à la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG), elle sera maintenue pour le début de l’année prochaine, conduisant à l’augmentation des prélèvements sociaux à 17,2%. Cette remontée pénalise l’ensemble des épargnants, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une première fois.

    En effet, depuis 1997, les prélèvements sur les revenus d’épargne n’ont cessé d’augmenter, qu’il s’agit d’un livret, d’une assurance-vie et bien d’autres encore. Même si la hausse parait imperceptible, les rendements des placements s’en trouvent toutefois continuellement diminués. En 10 ans, ces derniers perdent de sa valeur, à raison de quelques centimes de moins.

    Les prélèvements sociaux continuent d’évoluer en 2018

    Hormis les livrets défiscalisés, tous les produits d’épargne sont soumis à des prélèvements sociaux. Depuis 10 ans, ils sont passés de 11% à 13,5%, puis à 15,5% en 2012. Ils évoluent constamment, mais avec un niveau plutôt faible, ce qui fait que l’effet produit semble moins conséquent. Or, à plus long terme, la ponction des rémunérations devient plus perceptible. Concrètement, le passage des prélèvements de 13,5% à 15,5%, il y a 5 ans, a généré une baisse de 0,06% sur les intérêts d’un placement à 3%.

    En revanche, en tenant compte des taux de rémunération nets de prélèvements sociaux de 2007 et de cette année, chiffrés respectivement à 2,53% et 2,67% pour le même placement, la perte encourue est estimée à 0,14%.

    De 14 centimes, la différence est davantage plus flagrante à mesure que le placement est plus rentable. Pour une épargne à 4% bruts de rendement, par exemple, le déficit équivaut à 18 centimes tandis que pour un taux de 5%, il est de 23 centimes.

    L’entrée en application de la CSG en janvier 2018 entrainera la hausse des prélèvements sociaux, qui s’élèveront à 17,2%. Une épargne rémunérée à 3% rapportera au final 2,48%. En comparant le taux actuel de 2,53%, l’écart peut paraitre insignifiant quoiqu’en 10 ans, la perte s’élève à 20 centimes.

    La flat tax en guise de compensation

    La réforme fiscale d’Emmanuel Macron consiste à appliquer un prélèvement forfaitaire unique, nommé Flat Tax, et dont le taux est fixé à 30% (prélèvements sociaux inclus). Avec cette flat tax, les répercussions de la majoration des prélèvements sur les rendements ne sont plus comptabilisées. Cette situation pourra, de ce fait, être profitable à bon nombre d’épargnants français étant donné l’économie d’impôt engendrée.

    Nonobstant, les foyers non imposables ne peuvent pas exploiter la mise en place de la taxe forfaitaire étant donné que les cotisations sociales leur sont toujours dues. Par conséquent, ils subiront certainement les effets de l’accroissement de la CSG. Il en est de même pour ceux qui ont placé des fonds dans des livrets épargne qui sont soumis aux prélèvements sociaux seulement. Il s’agit du Plan Épargne Logement, du Plan d’Épargne en actions supérieur à 5 ans, etc.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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