Le concept d'augmentation du coût du logement.

    Les performances des sociétés civiles de placement immobilier au premier semestre confirment une nouvelle fois leur statut de valeur refuge. Dans un contexte économique et financier dégradé, ces structures permettant d’investir dans la pierre offrent des revenus plus élevés. Leur valorisation a aussi progressé, selon le rapport de l’IEF et de l’ASPIM.

    À la différence des autres actifs, l’immobilier possède une particularité unique. Quand les temps sont durs, la pierre continue d’être profitable, grâce aux revenus locatifs et au renchérissement presque permanent de sa valeur marchande. Cette qualité plaît énormément aux épargnants et aux grands investisseurs qui veulent protéger ou faire fructifier leur argent. La résilience de l’immobilier physique se répercute sur les structures de placement appartenant à la famille de la « pierre papier ». Plus accessibles au public, ces organismes font mieux que résister au ralentissement économique de ces derniers mois. Seuls les OPCI servent un rendement affaibli par la volatilité des marchés boursiers.

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    Des acquisitions soutenues malgré la crise

    En août, l’ASPIM et l’IEIF ont déjà annoncé une collecte nette record pour les SCPI. Ces sociétés ont levé 5,2 milliards d’euros auprès des investisseurs particuliers entre janvier et juin, soit 39 % de plus par rapport au dernier semestre 2021 et 44 % par rapport au premier semestre de l’année dernière. Motivées par cette belle dynamique, les sociétés de gestion ont passé la vitesse supérieure sur les acquisitions. Au 30 juin 2022, les gestionnaires de ces structures d’investissement ont dépensé 5,6 milliards d’euros en achats immobiliers . Cette somme couvre aussi les acquisitions effectuées par les OPCI et les sociétés civiles UC immobilières. Les bureaux constituent la grande partie des biens acquis, représentant 45 % des opérations . 16 % des investissements ont été effectués dans des bâtiments des secteurs de l’éducation et de la santé.

    ImportantLes commerces complètent le podium, s’appropriant 15 % des montants dépensés par les gestionnaires.

    Ces derniers ont aussi acheté des immeubles dans le résidentiel, l’hôtellerie et la logistique, mais leurs parts respectives demeurent faibles. Ils respectent la même hiérarchie dans les arbitrages et les cessions. L’essentiel des opérations effectuées dans la pierre papier est localisé en France. 43 % des acquisitions portent sur des valeurs immobilières situées dans les régions . Les achats à l’étranger absorbent 33 % des investissements. Enfin, l’Île-de-France représente 24 % des achats, dont 10 % ont été réalisés à Paris. La région francilienne concentre en revanche 52 % des actifs arbitrés, devant les ventes de biens immobiliers :

    • À l’étranger (25 %) ;
    • En régions (23 %).

    Des performances relativement uniformes de la pierre papier

    Dans la grande famille de la pierre papier, les sociétés civiles de placement immobilier ne déçoivent pas au premier semestre.

    ImportantLeur taux de distribution moyen s’établit à 2,15 % et la revalorisation des parts atteint 0,7 % en moyenne.

    Ces indicateurs, comparables à ceux de l’année dernière, témoignent de la prudence affichée par les gestionnaires en ces temps difficiles. En revanche, les dividendes versés aux investisseurs envoient un tout autre message. Ces revenus ont augmenté de 4,3 % en moyenne selon l’ASPIM .

    La moitié des sociétés civiles de placement immobilier a annoncé des dividendes en hausse de 13 % en moyenne. Chez les SCI, le rendement global s’élève à 2,6 % , une performance respectable vu le contexte économique. Seuls les OPCI éprouvent des difficultés au premier semestre, en raison de la contre-performance des foncières cotées et des autres actifs boursiers. Leur rendement moyen descend à -1,4 %.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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