L'assurance-vie se distingue des autres solutions d'épargne en cela qu'elle propose la constitution d'un patrimoine en vue d'une transmission ultérieure à un bénéficiaire. Au travers de cette publication, nous reviendrons un moment sur les principales caractéristiques de ce placement, qui bénéficie d'une marge de popularité toujours très importante auprès des ménages français – en effet, on estime que 44 % d'entre eux disposent d'au moins un contrat de ce type, qu'ils conservent durant une moyenne de 11 ans. Nous verrons par la suite qu'il existe également plusieurs types de contrats, liés à des circonstances particulières ainsi qu'au profil de l'épargnant.
L'assurance vie doit être considérée comme un placement financier, qui permet à un souscripteur d'épargner de l'argent dans un objectif de transmission à un bénéficiaire.
Il peut s'agir d'une tierce personne, mais également du souscripteur lui-même, dans l'optique de se constituer un capital retraite ou d'anticiper un projet immobilier par exemple.
En tant que produit financier, l'assurance vie permet d'acquérir ou de percevoir des intérêts qui dépendent du capital investi à l'origine. La transmission peut se faire en cas de décès du souscripteur, comme en cas de survie de celui-ci.
Dans le premier cas, le contrat est débloqué et le capital ainsi que les intérêts sont transmis au(x) bénéficiaire(s). Ceux-ci peuvent être aussi bien le conjoint que les enfants ou les membres proches de la famille.
Dans le deuxième cas, et en cas de vie du souscripteur, celui-ci reste le premier bénéficiaire et titulaire des fonds constitués par le capital et les intérêts, qu'il est libre de récupérer.
Il convient toutefois d'opérer une distinction entre assurance vie et assurance décès.
Dans le premier cas, l'assurance vie est assimilée à un produit financier classique, au même titre qu'un livret A ou autre livret d'épargne. On y ajoute une clause permettant de désigner un " héritier " ou un bénéficiaire en cas de décès, mais le souscripteur est libre d'en disposer de son vivant.
Dans le cas d'une assurance décès, on parle davantage de prévoyance, dont le but est de fournir un capital en cas de décès de l'assuré. Le risque assuré est donc bien celui du décès de l'assuré. Ce capital, déterminé au moment de la souscription et faisant l'objet d'une cotisation, est ainsi reversé aux bénéficiaires choisis par le souscripteur.
La souscription d'une assurance vie a plusieurs avantages.
En premier lieu, il faut savoir qu'il existe un large choix de contrats proposés par de nombreux interlocuteurs spécialisés – les assureurs mais aussi les opérateurs financiers par exemple. Cette situation permet à un futur investisseur de comparer les offres et d'opter pour celle qui lui convient le mieux en fonction de ses aspirations et de ses be-soins. Parmi les produits et contrats existants, citons :
L'assurance vie dite " en cas de vie " est un type de contrat que l'on envisage sur le long terme, et sert avant tout un objectif d'épargne. Le contrat prévoit le versement du capital ou de la rente, si l'assuré est toujours en vie au terme du contrat.
L'assurance vie " en cas de décès " (appelé assurance décès) s'envisage d'abord et avant tout comme un contrat de prévoyance, et est utilisé dans le cadre d'une préparation à la succession. Ainsi, le souscripteur constitue ici une épargne au profit d'une tierce personne. Lors du décès du souscripteur, le contrat précise qu'un montant du capital est affecté à la personne choisie par l'assuré.
L'assurance vie dite " mixte " prévoit aussi bien la vie que le décès. Ainsi, lorsque le contrat arrive à échéance, le versement d'un capital ou d'une rente est garanti soit pour l'assuré si celui-ci est encore en vie, soit pour le bénéficiaire en cas de décès du détenteur du contrat.
L'assurance vie demeure également un placement intéressant pour les Français à la recherche d'un investissement en " Unités de Compte ".
Ainsi, grâce à la souscription d'un contrat multi-support, il devient possible d'investir sur les marchés financiers ou sur le marché immobilier. Si le souscripteur peut espérer réaliser des gains, il est aussi susceptible de connaître des pertes.
C'est là le principal désavantage des Unités de Compte, qui ne confèrent aucune garantie en termes de capital. On parlera donc ici de placement à risques. En cas de décès, un contrat d'assurance vie est exonéré de droits de succession, dans la limite de 152 500 euros par bénéficiaire.
En termes de fiscalité avantageuse, signalons également l'imposition d'une plus-value à hauteur de 7,5 % pour le souscripteur, au-delà de 8 ans de détention du contrat. En d'autres termes, plus l'argent reste sur le compte, et moins l'imposition sur les plus-values sera lourde.
Lorsque vous choisissez de placer votre argent dans un objectif d'épargne et de transmission, l'assurance vie est un produit idéal.
De cette façon, vous constituez un capital qui sera amené à grandir et à faire fructifier l'existant grâce au montant des intérêts produits. La souplesse d'un tel contrat permet à chaque investisseur de verser librement selon ses possibilités, sans aucun blocage puis que le capital reste disponible à tout moment, y compris durant la vie du souscripteur.
Enfin, il faut noter le caractère avantageux du cadre fiscal, qui permet aux intérêts produits de faire l'objet d'une exonération d'impôt sur le revenu.
Pour les investisseurs, il conviendra toutefois d'opérer une distinction entre l'assurance vie et l'assurance décès. Ceux qui souhaitent disposer d'un capital important par le biais d'un placement auront tendance à se rapprocher d'un contrat d'assurance décès, qui s'envisage d'abord et avant tout comme un outil de prévoyance. L'argent déposé sera ainsi délivré aux bénéficiaires uniquement si le décès survient.
L'assurance vie, au contraire, donne droit à des garanties plus étendues par rapport au capital détenu.
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