Avec plus de 1800 milliards d’euros d’encours sous gestion, l’assurance-vie est sans aucun doute le placement préféré des français. Plusieurs raisons expliquent son engouement : la fiscalité, la simplicité, et enfin le rendement. Car un contrat d’assurance-vie, quand il est bien géré, peut être très performant sur le long terme.
On entend souvent, dans la bouche des épargnants, des réflexions comme « l’assurance-vie ne rapporte plus rien » ou encore « mon assurance-vie est garantie en capital, je ne peux pas perdre ». C’est un abus de langage. L’assurance-vie n’est pas un livret d’épargne. Elle ne garantit pas un rendement fixe contrairement au livret A ou aux autres livrets règlementés. L’assurance-vie est une enveloppe de placements, une enveloppe qui peut accueillir différents types de placements.
Le rendement dépend donc des supports choisis par l’épargnant. La presse généraliste fait la même confusion, chaque année, lorsqu’elle titre sur les rendements des contrats d’assurance-vie : « Assurance-vie : votre rendement va-t-il enfin remonter ? », ou « Assurance-vie : tous les taux contrat par contrat ». Ces articles font en effet référence au fonds en euros, le support garanti disponible sur les contrats d’assurance vie. Et c’est souvent à eux que les épargnants font référence quand ils disent qu’ils « ne rapportent plus rien ». Ce constat est d’ailleurs discutable car même si le rendement des fonds en euros est passé en une dizaine d’années de 4% à 1%, avoir un rendement de plus de 1% sans risque, et même plus de 1,5% pour les meilleurs fonds du marché, avec une liquidité totale et une fiscalité avantageuse, dans un environnement de taux nul, c’est encore une opportunité.
En 2021, les fonds en euros des contrats d’assurance vie ont rapport en moyenne 1,3%*. Ce rendement est stable par rapport à 2020. Il ne s’agit bien sûr que d’une moyenne et de nombreux fonds euros ont servi un rendement supérieur. Sur le contrat meilleurtaux liberté vie de Spirica, filiale du crédit agricole, le fonds en euros Nouvelle Generation a servi un rendement de 1,65%* en 2021.
L’intérêt financier de l’assurance-vie ne s’arrête pas au fonds euros. Au sein de cette enveloppe, les épargnants ont accès à un grand nombre de supports (appelés unités de compte) diversifiés, dont certains de grande qualité.
Il y a notamment au sein des contrats d’assurance-vie multisupports des OPCVM (fonds d’investissement) qui permettent d’investir sur les marchés actions. Certains contrats proposent également la souscription d’actions en direct. L’investissement en actions est historiquement très performant. Les investisseurs peuvent donc espérer des rendements élevés, même si en contrepartie le risque de perdre est également élevé. Entre 2007 et 2021, la performance du CAC dividendes réinvestis s’élève à 113%, soit un rendement annuel d’un peu plus de 5% par an, sur 15 ans. L’indice MSCI World a quant a lui progressé sur la période de 193%, soit près de 7,5% de rendement annuel.
De nombreux OPCVM disponibles dans l’assurance-vie ne sont pas uniquement composé d’actions. Les fonds diversifiés investissent à la fois en actions et en obligations, d’autres fonds investissent totalement en obligations voire en titres monétaires. Les obligations sont des titres financiers moins risqués que les actions. Le rendement offert est garanti à l’échéance de l’obligation, sauf défaillance de l’émetteur. Le risque dépend donc de la solidité de l’émetteur. Plus il semble sûr (exemple : obligations d’Etat allemandes), plus le rendement sera faible. Depuis quelques années, le rendement des obligations est très faible, proche de 0% pour les titres les plus sûrs. Mais depuis quelques mois, notamment à cause de l’inflation, les taux d’intérêt remontent, et les rendements offerts par les nouvelles obligations émises devraient donc augmenter également.
Au-delà des OPCVM, il existe un autre produit pour ceux qui souhaitent bénéficier d’un rendement boursier, en maitrisant le risque : les produits structurés, également appelés EMTN. Derrière ce nom barbare, qui peut paraitre complexe voire très risqué, se cache en réalité un placement très simple à comprendre. Ce sont tout simplement des produits qui offrent un rendement fixé à l’avance, si l’indice de référence est stable sur une période donnée ou s’il n’a pas baissé au-delà d’un certain niveau à l’échéance. Ces produits permettent donc de viser un rendement (entre 3 et 10% selon les scénarios plus ou moins risqués) même en cas de baisse des marchés financiers.
Enfin, on trouve souvent des supports immobiliers parmi les unités de compte disponibles dans un contrat d’assurance vie. Il s’agit en fait de véhicules de Pierre Papier (SCPI, SCI, OPCI), destinés aux investisseurs échaudés par la volatilité des actions et qui cherchent à bénéficier de la solidité et des rendements de l’immobilier physique. Sur les SCPI, le rendement servi ces dernières années va de 3% à 6%** par an. Et l’investisseur n’a rien à faire car la société de gestion s’occuper de gérer l’investissement immobilier pour lui. Attention toutefois, l’immobilier n’est pas garanti en capital.
Gestion libre ou gestion pilotée ? En gestion libre, vous gérez vous-même vos placements, en sélectionnant selon vos choix vos supports d'investissement (fonds euros, actions, obligations, monétaire, etc.). Ce mode de gestion se caractérise par sa totale liberté dans le choix de vos investissements, zones géographiques, thématiques et secteurs d’activité.
La gestion pilotée (ou gestion sous mandat) prend en compte le profil de l’investisseur. Il a soit accès à différents profils de gestion pilotée (prudent, équilibré, dynamique, etc.), soit la société de gestion détermine le profil du client pour offrir une gestion adaptée et personnalisée.
La gestion pilotée se veut active en termes d’arbitrages. Elle se fait grâce à un mandat de gestion qui donne au gérant le pouvoir de gérer votre portefeuille, en fonction de votre horizon d’investissement, de votre tolérance au risque, de votre profil d’investisseur et de vos objectifs. Ainsi, le gérant va réaliser régulièrement des arbitrages, en fonction de ses anticipations, pour profiter des tendances des différents marchés, battre les indices et les gestions passives.
Chez meilleurtaux Placement, vous avez par exemple accès à un contrat sur lequel la gestion est déléguée à Marc Fiorentino, spécialiste des marchés financiers, et son équipe, via un mandat d’arbitrage. Au moins une fois par mois, Marc et son équipe se réunisse pour définir 4 allocations d’actifs, selon 4 profils de risque (prudent, équilibré, dynamique, et offensif) en fonction des anticipations global macro, géographiques et sectoriels. Ce contrat a été créé en avril 2020 et le rendement est clairement au rendez-vous :
Profil | en 2021*** | Depuis la création*** |
Prudent | +4,56 % | +8,56% |
Équilibré | +8,17 % | +16,58% |
Dynamique | +12,14% | +25,21% |
Offensif | +19,56% | +39,98% |
Le rendement d’un contrat d’assurance-vie dépend de l’allocation choisie par l’épargnant. Il sera faible sur une allocation sans risque et peut être bien plus élevé sur une allocation risquée.
Pour optimiser le rendement, l’investisseur peut diversifier vers des supports plus risqués (actions, Pierre Papier, etc.). Mais il doit toutefois sélectionner des supports adaptés à son profil de risque.
Le fonds en euros est le support garanti géré par l’assureur. Mais celui-ci peut également proposer d’autres supports appelés unités de compte, gérés par d’autres sociétés de gestion, qui sont plus risqués mais potentiellement plus rentables.
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