La demande mondiale de pétrole chute. Comme elle ne l'a jamais fait depuis les chocs pétroliers de années 70. Mais la spéculation tente relancer la hausse. Le bras de fer a commencé.
Moins 4% depuis le debut d'année. C'est simple on n'avait pas vu cela depuis le deuxième choc pétrolier de la fin des années 70. La crise a fait son travail. La récession mondiale a fait plus en quelques mois que tous les Grenelle mondiaux de l'environnement. Cette baisse de la demande du pétrole, il faut tout de même le dire, c'est une excellente nouvelle. Pas simplement pour les écologistes. Elle conforte la chute violente des prix du pétrole depuis l'été 2008. ET cette chute du pétrole correspond à un gain de pouvoir d'achat pour les ménages de pays consommateurs largement supérieurs à tous les plans de relance confondus.
Est ce l'assurance que les prix du pétrole ne vont pas remonter?
Le cours du pétrole est lié à la demande bien sûr, et celle ci diminue, à l'offre bien sûr et celle ci aurait du diminuer mais le problème c'est que des pays comme l'Iran, le Venezuela ou d'autres ne peuvent réduire leur production car leurs revenus sont déjà en chute libre et à la spéculation. Et on a vu à quel point la spéculation pouvait faire des ravages avec un pétrole à 140 dollars.
Donc l'avenir des cours du pétrole est lié à la spéculation
Les fondamentaux du pétrole, offre et demande, sont baissiers à court et moyen terme, même si on sait qu'à 25 ou 30 ans on aura du mal à trouver encore beaucoup de pétrole. La spéculation elle dépend des liquidités monétaires. Et ces liquidités sont à nouveau abondantes, la spéculation a repris depuis prés de deux mois, on le voit dans les résultats de certaines banques, et cette spéculation est prête à se lancer à nouveau sur les matières premières. Elle a déjà commencé à le faire. En agitant le drapeau rouge des risques d'inflation. A suivre donc. De trés près.