mercredi11juillet

Nous sommes des amoureux de l'immobilier. Nos parents nous ont transmis cette sensibilité qui est devenue notre ADN patrimonial. Acheter sa résidence Principale c'est arrêter de " jeter l'argent par les fenêtres ", sous-entendu " payer un loyer ".

    Au-delà du ressort psychologique, il est intéressant de pouvoir comparer les conséquences de ce choix par les chiffres. En effet, les éléments qui ont toujours donné raison aux acheteurs d'immobilier, ne nous aideront pas nécessairement dans les mêmes proportions :
    - Niveau de croissance attendu faible
    - Inflation quasi-nulle
    - Durée de crédit longue

    Comparons donc par les chiffres le choix qui se pose à un jeune couple : acheter leur appartement (valeur : 400 000?) ou continuer à louer ce même appartement (loyer : 1 500?).

    Achat :
    Prix du bien : 400 000?
    Frais de notaire et d'agence : 40 000?
    Mensualité du crédit sur 30 ans : 2 300?
    Taxe foncière et autres charges dues par le propriétaire : 200?/mois
    Mensualité : 2 500? (fixe)

    Location :
    Loyer : 1 500? indexé
    Capacité d'épargne financière : 1 000?

    Après 5 ans :
    Le montant du capital restant dû par le propriétaire devient inférieur au prix initial du bien (400 000?). Il aurait été dangereux que, suite à une séparation ou un évènement de la vie, le couple ait dû revendre le bien.
    De son côté l'épargne du locataire atteint 70 000? (3,5% d'intérêts par an)

    Après 20 ans :
    Après 2/3 du temps du crédit écoulé, le propriétaire n'a remboursé que la moitié du capital. Le capital restant dû par le propriétaire étant de 200 000?, il s'établit à 200 000? de moins que le prix d'achat du bien. En comparaison des 280 000? épargnés (au-delà du loyer indexé) par le locataire, il faudrait que la plus-value, en cas de revente, soit de 80K? (soit 20%) pour que les 2 scenarios soient équivalents.

    Après 30 ans :
    Le crédit est maintenant terminé et le propriétaire peut jouir pleinement de son bien. Le locataire a mis de côté 510 000?, il faut donc que le bien du propriétaire se soit apprécié de 27% en 30 ans (très probable) pour que les 2 situations soient semblables.

    Remarques :
    - Le propriétaire, grâce à son crédit assuré, protège ses proches
    - Le locataire jouit d'une plus grande liberté pour changer de logement
    - Il n'est pas garanti que le locataire épargne toute la différence ; l'achat engendre une épargne forcée

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