L'arrivée de Zlatan Ibrahimovic au Paris Saint-Germain est loin de passer inaperçue. A peine annoncé dans le club de la capitale, l'attaquant suédois suscite déjà la polémique. Non pas pour ses performances sur le pré vert, loin de là, mais c'est bien le montant de ses émoluments qui font grincer des dents un pan de la classe politique. " Impressionnant" , " indécent" , " astronomique et dérisoire " voire " dégoutant ", les mots ne manquent pas pour qualifier le salaire qui sera perçu par le néo parisien. Le robuste scandinave de 30 ans sera en effet payé 14 millions d'euros par an. L'ancien Milanais deviendra ainsi le deuxième joueur de football le mieux payé au monde, derrière Samuel Eto'o. Le club russe de l'Anzhi Makhachkala verse 20 millions nets par an pour se payer les services de l'attaquant camerounais.
Pour que le colosse perçoive les fameux 14 millions d'euros, le Paris Saint-Germain devra verse un salaire brut de 60,5 millions d'euros. Sur cette coquette somme, 46,5 millions d'euros partiront en impôts, CSG et autre charges sociales salariales. Les 15,5 millions d'euros qui restent seront les charges sociales patronales que devra s'acquitter le PSG. Au total, la note sera de 76 million d'euros. Une facture salée pour le club parisien au plan comptable. Mais pour Léonardo, le directeur sportif du club de la Capital le calcul est différent. Avoir " Ibra " dans son équipe, c'est une manne financière assurée pour un club. Et le PSG le sait, il compte bien sur ce joueur de talent pour doper la vente de maillots ou d'abonnements...