lundi18juin

Avec la flambée des prix sur Paris, l'accédant à la propriété dans la Capitale est majoritairement célibataire (52,3 % en 2001 et 50% en 2011) et cette proportion se maintient depuis dix ans, selon une enquête de l'agence départementale d'informations sur le logement (Adil 75).

    L'étude de l'agence révèle qu'entre 2001 et 2011, le nombre de couples sans enfant progresse de 5,9 points à 19% alors que celui des couples avec deux enfants et plus ne représente plus que 10% en 2011 contre 16% en 2001. L'Adil explique que ce renversement n'est que la conséquence de l'augmentation des prix à Paris.

    Ainsi en dix années, le prix moyen d'un appartement ancien a été multiplié par 2,8 en dix ans, soit une augmentation totale de 175% contre une hausse de 139% sur l'ensemble de la France. Le prix moyen de la pierre parisienne est ainsi passé de 3 000 euros le mètre carré en 2001 à 8 388 euros à la fin de l'année 2011. Dans le neuf, un appartement neuf à Paris valait 4 730 euros le mètre carré en 2001 contre 10 490 euros le mètre carré dix ans plus tard, soit une hausse de 122%

    Paris demeure la ville la plus chère des grandes agglomérations françaises. A titre d'exemple, le prix médian au quatrième trimestre 2011 était de, 3 739 euros à Nice, 3 150 euros à Lyon, 3 000 euros à Lille, 2 815 euros à Bordeaux et 2 500 euros à Marseille.

    Dans ce contexte, le profil des candidats à l'accession a bien changé sur la dernière décennie. La flambée des prix à Paris a été telle, qu'elle a progressivement exclu du marché de l'accession, les ménages les plus modestes. Aussi, l'Adil explique qu'en plus de " revenus de plus en plus conséquents, l'étude des prêts à taux zéro délivrés à Paris montre clairement l'explosion des cadres dans le profil des primo accédants parisiens ". En 2001, une part presque équivalente de prêts à taux zéro était octroyée aux accédants cadres (36%) et employés (32%). Depuis, la donne a considérablement changé. Désormais, près des trois quarts des ménages ayant eu recours à un prêt à taux zéro en 2011 étaient des cadres.

    Aussi, l'étude constate une augmentation du niveau de vie des ménages parisiens. En 2011, le revenu moyen d'un consultant parisien était de 3 260 euros contre 2 530 euros à l'échelle de la France. Leur revenu s'est apprécié de 46% alors que le revenu moyen français n'a augmenté que de 20% en dix ans. Ainsi l'écart qui séparait le revenu moyen d'un parisien d'un français était de 6% en 2001 et il est monté jusqu'à 29% en 2011.

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