Trop c'est trop ! L'Union nationale de la propriété intellectuelle (UNPI) monte au créneau et dénonce un " matraquage fiscal " qui frappe les propriétaires bailleurs. Un cri du coeur adressé aux candidats à l'élection présidentielle avec comme porte-parole de ce " combat ", Jean Perrin, président de l'UNPI.
Ainsi, l'UNPI rappelle que les prélèvements sociaux sont passés en 2012 de 13,5 % à 15,5 % (en 1991, ils n'étaient que de 1,1%). Par ailleurs, " la TVA applicable aux travaux effectués dans les logements est passée de 5 % à 7 %, tandis que le taux normal de TVA grimpera de 19,6 % à 21,2 % en octobre 2012 " ajoute Jean Perrin pour étayer son argumentaire.
Selon les taux d'imposition applicables, le président de l'UNPI explique que " la rentabilité nette d'un immeuble locatif ancien tend à se rapprocher de zéro si l'on additionne notamment l'impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux et, le cas échéant, l'ISF et/ou la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus instaurée en 2012 ".
C'est cette fiscalité lourde à assumer pour bon nombre de propriétaires que Jean Perrin dénonce. D'autant plus que les " revenus fonciers sont donc déjà plus taxés que les revenus du travail ou ceux de capitaux mobiliers ".
" Il est primordial que la fiscalité ne vienne pas, en étant trop fluctuante et confiscatoire, pénaliser ceux qui ont fait le choix d'investir à long terme dans l'immobilier " conclut-il.