On le pressentait depuis quelques semaines mais maintenant c'est clair. L'Allemagne a en ras le bol de la France. Ras le bol d'un pays qui abaisse l'âge de la retraite, hier, quand les autres le relève, ras le bol d'un pays qui donne des leçons sans les appliquer, ras le bol d'un pays qui continue à dépenser l'argent des contribuables en augmentant les impôts.
L'homme qui a fait de l'Allemagne le succès d'aujourd'hui, Gerhard Shröder, ex chancelier social-démocrate a tout simplement démoli la politique du gouvernement Français.
Pour lui, la France va dans le mur. Son refus de s'attaquer aux réformes structurelles comme la flexibilité du travail, son acharnement contre les entreprises et les entrepreneurs, sa focalisation sur la hausse des impôts et surtout l'absence de réductions de dépenses publiques va faire de nous la prochaine victime de la crise Européenne.
Gérard SChroder sait de quoi il parle. Il a, avec courage, contre l'avis de son camp, révolutionné l'économie allemande. Cela lui a coûté sa réélection mais son intérêt principal était l'avenir de l'Allemagne pas sa voiture de fonction.
Pour Schroder, la France a de la chance mais cela ne durera pas. Les taux d'intérêt sont anormalement bas. Il suffirait d'une remontée à 3.5% ou 4% pour que la France soit asphyxiée.
Ce qui est inquiétant c'est que l'Allemagne semble appeler de ses voeux une attaque sur la dette Française. Une hausse des taux d'intérêt Français et son impact dramatique sur le budget seraient les seuls moyens d'obliger le gouvernement à s'attaquer aux problèmes et à prendre des vraies mesures.
L'Allemagne a fait sauter Papandreou, Berlusconi, mis au pas l'Espagne. Si l'Allemagne décide d'utiliser les marchés pour nous obliger à faire des réformes...Ca peut chauffer.