La relation entre la Chine et le Japon n'en finit pas de se détériorer depuis la prise de contrôle par le Japon des petites îles Senkoku. L'impact sur l'automobile, le tourisme et maintenant le secteur financier japonais commence à dépasser celui du tsunami. Entre ces deux partenaires commerciaux à 340 milliards de dollars, la crise tombe mal en plein ralentissement économique.
La Chine sera le seul pays à bouder cette grande rencontre des tous les ministres des Finances, banquiers centraux et grands banquiers qui se tiendra au Japon. En signe de protestation. Toujours pour le même sujet : les îles Senkaku. La querelle territoriale entre les deux pays ne marque aucun signe d'apaisement. Même si les manifestations orchestrées par le régime contre les représentations Japonaises en Chine ont cessé, la tension est très vive et aucun pays ne semble prêt à faire des concessions.
Et les conséquences économiques deviennent perceptibles
Les économies des deux pays sont touchées à un moment où elles sont déjà sous pression. C'est du côté du Japon qu'on a les chiffres les plus précis. Les ventes de voitures japonaises en Chine ont chuté brutalement de plus de 20%, Pour l'industrie automobile Japonaise cette crise va avoir des conséquences plus grave que le tsunami. L'autre victime de cette crise c'est le tourisme avec un arrêt quasi-total du flux de touristes chinois au Japon. Et les banques Japonaises commencent elles aussi à souffrir d'un boycott non officiel mais efficace des partenaires Chinois.
Le Japon semble plus souffrir que la Chine
Disons que comme d'habitude, la Chine est peu transparente alors qu'on dispose de toutes les données sur le Japon. Non. Les deux pays sont touchés comme le prouve la performance de leurs indices boursiers. La Bourse Chinoise se traîne à son niveau le plus bas depuis près de 4 ans et le Nikkei s'enfonce régulièrement. Il a perdu près de 2% rien qu'aujourd'hui. Cette querelle pour des îles minuscules devient non seulement une affaire d'état mais un véritable danger pour les croissances Japonaises et Chinoises. Il va falloir que les deux pays trouvent un compromis car ils ne peuvent pas se permettre de subir une nouvelle vague de ralentissement économique.