Pendant la période des fêtes, nous vous proposons un retour sur les principaux événements politiques, économiques, boursiers et patrimoniaux qui ont marqué l'année 2018, à travers les commentaires de Marc Fiorentino dans son morning zapping. Aujourd'hui, retour sur l'année "politique"

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    Le 16/03 : trump versus chine

    Trump a finalement décidé de s'attaquer à la Chine. Sur tous les fronts. Trump ne supporte toujours pas le déficit commercial massif et grandissant entre les deux pays. 375 milliards de dollars. Son objectif est de forcer la Chine à oeuvrer pour baisser ce déficit de 100 milliards en la menaçant et en prenant des mesures contraignantes comme des taxes sur les produits importés mais aussi des restrictions d'investissement ou de visas pour étudiants. Ce n'est pas la guerre commerciale. Mais c'est le début d'un bras de fer violent.

    Le 09/05 : l'escalade

    L'Iran est, depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir, dans le collimateur de l'administration américaine et la décision de Donald Trump était attendue. Mais elle aura évidemment des conséquences importantes. Directement avec le rétablissement des sanctions. Indirectement avec l'escalade qu'elle pourrait provoquer. Le rétablissement des sanctions met tous les pays et toutes les entreprises qui avaient recommencé à commercer avec l'Iran dans une situation délicate : s'ils ne cessent pas toute relation avec l'Iran d'ici 180 jours, ils pourront être sanctionnés par les États-Unis. Les Européens ont annoncé qu'ils continueraient à respecter l'accord nucléaire mais, sans les États-Unis, l'accord est vide de sens. Quant à l'Iran, elle se retrouve dans une situation difficile, surtout que la situation économique était déjà délicate. Trump parie d'ailleurs sur une déstabilisation du régime sur fond de crise économique.

    Le 22/05 : un inconnu a la tête de l'italie

    Giuseppe Conte. Juriste. Totalement inconnu du monde politique et du grand public. C'est la proposition de la coalition Ligue-Mouvement 5 étoiles au poste de Président du Conseil. Cela n'a pas rassuré les marchés qui étaient déjà inquiets après avoir pris connaissance du programme de la coalition. Plus d'info dans le morning zapping du 22/05

    Le 06/08 : chine : la riposte

    L'escalade continue. La semaine dernière Donald Trump menaçait de porter à 25 % les taxes sur l'importation de 200 milliards de dollars de produits en provenance de Chine. La réponse ne s'est pas fait attendre. Vendredi le ministère chinois des Finances a dressé une liste de plus de 5000 produits américains importés en Chine, pour un montant de 60 milliards de dollars, sur lesquels pourraient s'appliquer de nouvelles taxes douanières allant de 5 à 25 %.

    Le 28/08 : the art of the deal

    Trump a fait plier le Mexique. Il a obtenu ce qu'il voulait. Un accord commercial bilatéral qui vient remplacer l'ALENA (Accord de libre-échange nord-américain). Le Canada est "invité" à accepter les termes de l'accord. Plus d'info dans le morning zapping du 22/05

    Le 08/10 : la victoire écrasante

    Il s'en est fallu de peu pour qu'il soit élu au premier tour. Jair Bolsonaro, le candidat de l'extrême droite, a remporté le premier tour des élections brésiliennes. Avec plus de 46% des voix. Contre 29% seulement pour Fernando Haddad, le candidat du Parti des Travailleurs. Un score largement supérieur aux sondages. L'homme qui pense que la dictature brésilienne a fait une erreur, celle de torturer au lieu de tuer, va diriger le pays d'une main de fer. Après la Russie, la Turquie et de plus en plus de pays, le Brésil bascule dans la dictature démocratique.

    Le 30/10 : affaiblie : merkel programme sortie

    Au lendemain d'un nouveau revers électoral en Hesse, Angela Merkel a annoncé son souhait de se retirer à la fin de son mandat en 2021. Un tournant pour l'Allemagne, pour l'Europe et pour le monde. Plus d'info dans le morning zapping du 30/10

    Le 12/11 : la nouvelle bataille du pétrole : explications

    Il y a deux ans, le pétrole s'effondrait. En dessous de 30$. L'Opep menée par l'Arabie Saoudite alliée à la Russie décidait de réduire sa production. Cette décision, couplée aux sanctions iraniennes et au chaos vénézuélien, propulsait le pétrole à 80 dollars il y a quelques semaines. Trump a alors réagi, craignant l'impact de la hausse du prix de l'essence sur le pouvoir d'achat des ménages américains avant les midterms : il a menacé les pays du Golfe pour qu'ils augmentent leurs productions et il a de fait permis au pétrole iranien de revenir sur le marché en exemptant des gros consommateurs comme la Chine et l'Inde de sanctions sur leurs achats de pétrole iranien. Et le pétrole a chuté. De plus de 20%.

    Le 22/11 : le budget italien

    a été rejeté. C'est officiel. Décision de la Commission Européenne. Et c'est une première. Que dit le gouvernement italien? "Rien à foutre". Au contraire. C'est du pain bénit pour un gouvernement qui veut prouver qu'il défend l'intérêt des Italiens contre les "technocrates de Bruxelles". Que risque l'Italie ? En théorie une amende. En réalité, rien. Il faudra des années pour que cette amende soit décidée et elle ne sera jamais payée.Le vrai risque pour l'Italie c'est la perte de confiance des investisseurs et la hausse des taux d'emprunt d'un état déjà surendetté. Mais la BCE ne pourra pas laisser la situation se détériorer et elle devra donc intervenir.

    Le 03/12 : dîner à buenos aires

    Trump et Xi Jinping ont donc dîné ensemble à Buenos Aires après le G20. Plus longtemps que prévu, 2 heures. Et à l'issue de ce dîner, Trump a accepté de ne pas augmenter les droits de douane sur les produits chinois de 10% à 25% en janvier. Et de donner 3 mois supplémentaires aux négociateurs pour parvenir à un accord. En échange, la Chine s'engage à acheter un montant "très substantiel" de produits agricoles et industriels américains pour réduire le déficit commercial des US.

    Le 11/12 : le chaos total en grande-bretagne

    Encore un pays où règne le grand n'importe quoi. Theresa May a préféré ne pas aller au casse-pipe. Elle a annulé le vote qui devait avoir lieu aujourd'hui au Parlement car elle le savait perdu d'avance. Ce vote est reporté sine die. Elle va rencontrer à nouveau les dirigeants européens pour obtenir de nouvelles concessions, que l'Europe ne voudra pas lui accorder.

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