Pionnière parmi les FinTechs, Active Asset Allocation est l'un des spécialistes du conseil en allocation « sous contrainte de risque ». Ce mode de pilotage spécifique associé à une automatisation de l’ensemble des décisions d’investissement constituent un duo gagnant qui a déjà séduit de nombreux investisseurs institutionnels (Fondation MAIF, Caisse de retraite des médecins, ...). C’est cette expertise, mais aussi cette expérience acquise, qui a convaincu Meilleurtaux Placement et mené à la signature d’un partenariat exclusif sur le marché de l’épargne en ligne.
Ce partenariat se concrétise aujourd’hui par la mise à disposition dans les contrats Meilleurtaux Placement d’une nouvelle offre en gestion pilotée signée Active Asset Allocation. Adina Grigoriu, co-fondatrice, nous en explique le fonctionnement.
Meilleurtaux Placement. Présentez-nous Active Asset Allocation en quelques mots.
Adina Grigoriu. Active Asset Allocation est une FinTech créée en 2010, aujourd’hui la plus importante en Europe en termes d’actifs conseillés (2,5 Md€). Nous avons tendance à nous décrire comme la plus « Fin » des FinTechs car notre première expertise repose sur l’ingénierie financière. Notre parti pris est de travailler autour de la gestion de la perte maximale en capital, aussi appelée le maximum drawdown.
Le meilleur moyen de gagner de l’argent est de ne pas en perdre. Le contrôle du risque dans le portefeuille nous semble donc fondamental. Il permet de délivrer de meilleures performances sur le long terme.
Meilleurtaux Placement. À qui s’adresse votre offre ?
Adina Grigoriu. Nous avons, dans un premier temps, mis nos outils et nos algorithmes à disposition des investisseurs institutionnels. Des acteurs de premiers plans les utilisent. Nous accompagnons notamment des assureurs, caisses de retraite, fonds de pension internationaux ou encore des gérants d’actifs (AG2R La Mondiale GA, Mandarine Gestion, Ofi AM, Taurus Gestion). Désormais, nous mettons ce savoir-faire à disposition des particuliers pour la gestion de leur épargne.
La recherche au cœur de l’activité de AAA :« Depuis notre création, nous investissons près d’un tiers de notre chiffre d’affaires dans la recherche, le développement et l’innovation, avec l’ambition de donner aux investisseurs le meilleur rendement possible pour le risque qu’ils sont prêts à prendre. » |
Meilleurtaux Placement. Comment fonctionne votre offre en gestion pilotée ?
Adina Grigoriu. Nous avons développé des algorithmes spécifiques pour la gestion pilotée et nous les avons testés sur des milliers de scénarii de marché prospectifs pour nous assurer de leur robustesse. Nous nous sommes notamment appuyés sur 50 années de recherche sur le sujet et les nombreuses avancées qui ont été réalisées dans la gestion quantitative.
L’idée est de contrôler le risque pour adapter de la manière la plus fine possible l’allocation des portefeuilles en fonction des objectifs, des contraintes et du niveau de risque souhaité. Avec cette stratégie, le portefeuille est investi de manière dynamique sur les classes d’actifs monétaires, obligataires et actions en diversifiant sur chacune de ses classes la géographie, la taille de capitalisation, le risque de crédit ou encore des thématiques durables, pour offrir un vrai potentiel de performance.
Meilleurtaux Placement. Vous adoptez une approche quantitative, sous contrôle de risque. En quoi se différencie-t-elle d’une gestion pilotée classique ? Faut-il opposer ces 2 méthodes ?
Adina Grigoriu. Cette approche quantitative, guidée par le contrôle de la perte en capital, a le grand avantage d’être prévisible : après l’avoir vu vivre pendant 8 ans et testé de manière extensive, nous sommes très à l’aise avec son comportement. L’allocation d’actifs qui en résulte est dynamique et guidée d’une part, par un budget de risque que l’on s’est donné a priori et d’autre part, par les conditions de marché. En particulier, elle apporte une protection du portefeuille en cas de crise sur les marchés et offre donc à terme une performance plus importante qu’une allocation « classique » pour un même niveau de risque.
Dans une approche pilotée classique, ce qui va faire bouger l’allocation n’est pas le risque mais plutôt la vue du gérant ou de la société de gestion sur l’évolution à plus ou moins long terme des marchés. Je dirais donc que les approches sont complémentaires.
Le modèle de gestion du drawdown face à la crise de 2008 :« Je me souviens de l’année 2008 comme si c’était hier ! Une grande société de gestion quantitative internationale m’a confié en février 2008, alors que les marchés actions n’étaient pas loin des plus hauts niveaux atteints, le conseil d’un fonds diversifié avec un budget de perte maximale de 10 % et une exposition actions pouvant aller jusqu’à 60 %. Le modèle, qui en était à sa version 1.0 s’est très bien comporté et le fonds a fini l’année sur une perte de l’ordre de 3.5 % alors que les marchés actions avaient baissé de 40 % environ. » |
Meilleurtaux Placement. Quelle performance en attendre sur le long terme ? Cette méthode est-elle adaptée à toutes les configurations de marché (baissier, haussier, stable…) ?
Adina Grigoriu. Nos clients sont plutôt satisfaits des performances réalisées, pour certains depuis près de huit ans, en utilisant nos modèles (sourire !). Cette stratégie fonctionne très bien lorsque l’on est sur des marchés de tendance, en cas de remontée des marchés comme en 2017 ou de crise comme en 2008. C’est lorsque aucune tendance ne se dégage sur les marchés financiers que notre modèle d’allocation d’actifs se rapproche le plus d’une gestion classique.
Meilleurtaux Placement. L’allocation d’actifs est-elle révisée régulièrement ? À quelle fréquence ?
Adina Grigoriu. L’allocation, de même que la performance de chaque portefeuille est suivie de manière journalière pour vérifier qu’il soit toujours parfaitement en ligne avec le profil de l’épargnant. En situation normale, on va réviser l’allocation tous les mois. Des seuils d’alertes automatisés sont également prévus, ce qui nous permet de réagir à tout moment en cas d’événements exceptionnels sur les marchés.
Les 3 profils de risque disponibles en gestion pilotée : « nous avons mis en place un profil modéré, un profil tonique et un profil offensif. Il est possible pour un épargnant de les cumuler ou de changer de profil librement, et ce à tout moment. » |
Meilleurtaux Placement. Au regard des résultats de vos algorithmes, comment sont positionnés vos portefeuilles actuellement ?
Adina Grigoriu. Nos portefeuilles sont positionnés aujourd’hui de manière assez défensive. L’année a été globalement en dents de scie sur les actions et plutôt négative sur les taux. Mais en 2017 par exemple, lors de la remontée des marchés, les portefeuilles de nos clients ont été investis de manière très offensive !
Pour aller plus loinMeilleurtaux Placement. Racontez-nous votre rencontre et vos liens avec Meilleurtaux Placement.Adina Grigoriu. J’avais rencontré Marie-Anne alors qu’elle était Directrice Générale chez UAF Life Patrimoine. Elle a été un élément moteur dans certains développements digitaux que nous avons réalisés. Quand elle a rejoint Éric Girault chez mes-placements, cela a sonné comme une évidence. C’est avant tout une aventure humaine qui se traduit par une aventure d’entreprise car nous mettons des compétences en commun et apportons une vision de l’investissement financier différente de ce que l’on peut connaitre aujourd’hui. |
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