Une fois de plus, Trump a livré sa "vision du monde" à travers une salve de tweets.Une vision simpliste mais étonnement simple.Il redéfinit le rôle des États-Unis dans le monde.Et il redéfinit le partage des pouvoirs sur la politique monétaire.
>Le monde
Trump s'est attaqué à tout ce qui nous semblait inscrit dans le marbre.Le libre-échange.Les accords commerciaux.Et aujourd'hui le rôle et la place des États-Unis dans l'ordre mondial.Il a posé une question simple hier, mais une question fondamentale : pourquoi les États-Unis doivent-ils être le gendarme du monde? Et s'ils doivent l'être, pourquoi rempliraient-ils ce rôle gratuitement?
Le detroit d'ormuz
Je cite: "91% du pétrole de la Chine passe par le détroit, 62% pour le Japon et pour beaucoup d'autres pays. Alors pourquoi devons-nous, depuis des années protéger les navires commerciaux des autres pays pour zéro compensation ? Tous ces pays devraient protéger leurs propres navires.Nous n'avons même pas besoin d'être sur place car les États-Unis sont devenus le plus grand producteur d'énergie au monde". Simple non ?
Sur l'iran
Cette fois les États-Unis ne s'attaquent pas au pays mais ils s'attaquent à ses dirigeants.Et en particulier à son "Guide Suprême" Ali Khameini.Avec des sanctions sévères et ciblées.L'Iran a logiquement répondu que toute possibilité de négociations était rompue.On peut s'attendre à ce que l'Iran sorte ses atouts et ses atouts ce sont les organisations terroristes qu'elle finance et soutient dans de nombreux pays du Moyen-Orient.On entre donc en zone de danger.
Et enfin trump sur la politique monétaire
Il continue à s'attaquer violemment à la FED et à son président.Il l'accuse d'avoir gâché de la croissance en relevant les taux.Et il l'accuse aujourd'hui de provoquer le ralentissement en refusant de baisser les taux d'intérêt.
ON ATTEND LES TWEETS DU JOUR....
Les bourgeois de calais
Un groupe de milliardaires américains, parmi lesquels George Soros et le cofondateur Facebook Chris Hughes, réclame qu'on les impose plus.Ils militent pour un impôt sur la fortune des plus riches.Mais on est aux États-Unis, pas en France. Les propositions d'ISF, notamment celle de la candidate démocrate Elisabeth Warren, sont de 2% de taxe mais ...à partir d'une fortune de 50 millions de dollars.On est loin de nos 1.3 million d'euros.
Un petit rappel
Aux États-Unis, 0.1% de la population détient 20% de la richesse nationale, c'était 7% en 1970, et un patrimoine équivalent à celui de 90% des Américains les moins riches.
L'affaire h2o. suite.
Lire les précédents épisodes dans le morning zapping d'hier.H2O vend une partie du portefeuille d'emprunts illiquides géré par Windhorst, c'est ce portefeuille qui avait mis le feu aux poudres.
Le deal du jour
Cap Gemini va racheter le groupe de services informatiques Altran.Un mariage entre Français.Amical.Pour 3.6 milliard d'euros.Avec les 1.4 milliard de dettes, c'est donc une valeur d'entreprise de 5 milliard d'euros.Un des gérants de C'est Votre Argent avait de l'Altran dans son portefeuille.Vous saurez qui en regardant l'émission de vendredi (énorme teasing).La concentration du secteur va s'accélérer.
Le sommet du jour
Un sommet sur la Palestine.Sans les Palestiniens.Sans les Israéliens.À Bahreïn.Les États-Unis vont proposer un deal financier avec un montant significatif d'engagement d'investissements.Les Palestiniens ont répondu non.
Du côté des marchés
Après une semaine haussière de plus de 3 %, le CAC a terminé la séance d'hier à l'équilibre à 5 521 points (-0.12%) sans véritable tendance. Les investisseurs ont privilégié une attitude prudente dans l'attente notamment de l'ouverture du sommet du G20, vendredi à Osaka, où devraient se rencontrer le Président Trump et Xi Jinping, en pleine guerre commerciale sino-américaine.Le Dow Jones et le Nasdaq ont terminé la séance d'hier en ordre dispersé, le premier gagnant 0.03 % et l'indice des techs perdant 0.32 % conséquence de tensions encore très fortes entre les États-Unis et l'Iran.Ce matin, à Tokyo, le Nikkei a fini en baisse de 0.43 % pénalisé par le renchérissement du yen face au dollar et par les incertitudes sur l'évolution du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine.Le CAC 40 devrait évoluer sur une note prudente ce matin dans le sillage des places asiatiques.Le Brent se négocie en baisse de 1.63 % à 64.60 $ le baril, l'Or gagne 1.42 % à 1424 $ l'once et l'eurodollar, quant à lui, stabilise à 1.1401 (+0.13%) contre 1.1386 hier matin à la même heure.
L'eurodollar a 1,14
Après les annonces de la Fed la semaine dernière. Comme chaque mois depuis des mois, les annonces de la BCE font baisser l'eurodollar, qui remonte ensuite après les annonces de la Fed. Ce sera donc à la BCE de parler, le 25 juillet. Elle devrait continuer à annoncer des mesures de politique monétaire hyper accommodantes en zone euro. Ce qui pourrait ramener mécaniquement l'eurodollar vers les 1.12.Nous conseillons aux profils spéculatifs de jouer ce mouvement avec le turbo put illimité EUR/USD 4272Z. Le turbo a un levier de 12,6 et une barrière à 1,217 usd.
On s'en fout?
Virginie Calmels quitte, déjà, après 3 mois seulement, le groupe d'immobilier de luxe Barnes, elle n'aurait pas suffisamment vendu d'apparts et elle était uniquement à la com (non, je plaisante...); Eric Zemmour ne veut pas se lancer en politique; Demain c'est les soldes, 6 semaines, pour la dernière fois, l'année prochaine ce sera 4 semaines seulement; Chez Meilleurtaux Placement aussi les promotions sont là avec près de 20% de réduction sur l'abonnement de conseil boursier et patrimonial MF Privé : Abonnez vous à MF Privé pour 129 euros au lieu de 159 euros; Une collégienne de 11 ans s'est pendue dans sa chambre, elle était l'objet de harcèlement de ses "camarades" (on s'en fout pas du tout); 28 juin, 21h le grand affrontement entre les Bleues et les Américaines qui ont battu les Espagnoles (vous avez vu? je suis...); Des profs envisagent de retarder les résultats du bac pour protester contre la réforme du lycée: il y a des jours où on regrette la disparition de la fessée; À vendre: une partie du capital du palace de Marrakech, la Mamounia, dans le cadre du programme de privatisations.