Oui, vous avez bien lu. Si les Français sont les champions de l'épargne, il y a une grosse faille dans leur construction patrimoniale : Leur contrat d'assurance vie. Non pas que l'assurance-vie ne soit pas une enveloppe ultra-avantageuse et ne mérite pas d'être le placement préféré des Français. Mais la majorité des encours, et des nouveaux versements, placés dans les contrats d'assurance-vie le sont sur des contrats de mauvaise qualité, en termes de frais, de rendements, de supports disponibles. Ce contrat ne vous mérite pas...
1 - Assurance-vie: Les contrats les plus souscrits sont aussi les plus mauvais
Que ce soit en termes d'encours ou de collecte, les banques sont reines au royaume de l'assurance-vie. Pourtant il suffit de jeter un oeil aux palmarès des meilleurs contrats pour constater que les produits distribués par nos bonnes vieilles banques sont aussi les plus mal classés par les experts. Inversement, les premiers du palmarès ne pèsent pas lourd en termes d'encours même si la collecte augmente significativement année après année. Le constat est cruel. Les contrats d'assurance-vie les plus souscrits par le grand public sont aussi les moins performants.
1.1 Encours bancaires
Selon la FFA, l'assurance-vie " standard " qui rassemble de nombreuses assurances-vie bancaires et des contrats " grand public " distribués par les assureurs, pèse la moitié des près de 1 700 milliards d'euros de l'assurance-vie. Grâce à une impressionnante force de frappe marketing et opérationnelle, leur maillage territorial, mais aussi pour des raisons culturelles, les banques trônent en tête du marché de l'assurance-vie. Pourtant ces contrats distribués par les réseaux bancaires sont les plus mal notés par la presse spécialisée. En cause les faibles rendements, les frais particulièrement lourds, mais aussi le manque de souplesse et de modernité.
CNP Assurances (distributeurs des contrats de la Banque Postale, la Caisse d'épargne et la Banque populaire) et le Crédit Agricole (dont LCL) se battent d'année en année pour la première place de l'assureur détenant le plus d'encours. Avec BNP Paribas et Société Générale, ces groupes bancaires possèdent un peu plus de la moitié des encours de l'assurance-vie.
Pourtant, lorsqu'on regarde les palmarès des meilleurs contrats d'assurance-vie, les contrats de ces établissements bancaires se retrouvent dans les dernières places. Mieux vivre votre argent a passé au crible et classé 136 contrats d'assurance-vie. Et quand on regarde le classement des contrats bancaires, ce n'est pas fameux :
Ce classement de Mieux Vivre Votre Argent est incomplet, car il ne prend pas en compte les contrats de moins de 4 ans, et les contrats fermés à la souscription.
Avec plus de 10 milliards d'encours, Nuances 3D de Caisse d'épargne est l'un des plus gros contrats du marché (derrière Floriane de Crédit Agricole et Sequoia de Société Générale). Avec un rendement 2017 sur le fonds euros de 1.25%*, des frais de versement de 5%, et 16 unités de compte disponibles, on doute que ce contrat serait bien classé par Mieux Vivre votre argent. Nuances 3D (tout comme Floriane) est fermé à la souscription : un autre inconvénient puisque les contrats fermés à la souscription ont tendance à être délaissés par les assureurs (baisse des rendements, pas de nouveaux supports, pas d'amélioration technique).
La Caisse d'épargne propose depuis 2016 un nouveau contrat " Millevie Essentielle " accessible à partir de 500 euros, avec 3.5% de frais d'entrée (max), 11 unités de compte et un fonds euros qui a rapporté 1.20%* en 2017. Crédit Agricole propose lui Floriane 2, avec 4% de frais d'entrée (max), 45 unités de compte et un fonds en euros qui a rapporté 1.65%* en 2017. Là encore, ces contrats ne semblent pas avoir les qualités pour être bien classé par Mieux Vivre Votre Argent.
1.2 Frais élevés, rendements médiocres, gamme faible
Si les contrats d'assurance vie des réseaux bancaires sont si mal noté, c'est notamment parce qu'ils prennent des frais d'entrée souvent incompressibles : le banquier va vous offrir une réduction de 1 point ou 2 sur les frais, surtout si vous faites un gros versement, mais il va toujours prendre une part de frais qui correspond à sa rémunération. Une épine dans le pied dès le départ alors que beaucoup de contrats, notamment commercialisés par des distributeurs en ligne, ne prennent aucun frais.
Pour illustrer, prenons l'exemple de Mme Michel qui décide d'ouvrir un contrat d'assurance-vie et d'y verser 30.000 euros. Elle envisage de réaliser des versements mensuels programmés de 300 euros par mois.
Dans l'Hypothèse 1 : Elle ouvre un contrat chez MonFinancier. il n'y a donc pas frais d'entrée, ni de sortie, et pas de frais sur versements. Les frais de gestion sont de 0.6%.
Dans l'hypothèse 2 : Mme Michel ouvre un contrat d'assurance vie classique. Les frais d'entrée étant de 3%, elle ne versera finalement que 29.100 euros. Elle décide également de réaliser des versements mensuels programmés de 300 euros par mois auxquels s'appliquent des frais sur versements de 3%. Les frais de gestion sont de 1%.
On part sur une allocation prudente (fonds euros et unités de compte diversifié dont SCPI) ** qui offre une performance moyenne de 4%** (hors frais de gestion) dans les deux cas
Au final, avec la même performance, la perte due aux frais est de près de 5000 euros au bout de 10 ans. Et plus l'horizon est longue, plus la perte augmente, de manière exponentielle : On atteint presque 30000 euros au bout de 30 ans
En 2017, si on ne prend en compte que les 100 contrats d'assurance-vie ayant le plus collecté, les épargnants français ont payé 2.3 milliards d'euros de frais de versements, celui une étude de Meilleurtaux.com. Ces contrats représentant la moitié de la collecte de 131.5 milliards d'euros versée en 2017, le taux de frais ressort à 3.33% en moyenne par contrat. Et c'est pire si on ne s'intéresse qu'aux 38 contrats de réseaux bancaires présents dans les 100 premiers contrats. Meilleurtaux.com les estime à 3.43%, soit 10 points de plus que la moyenne.
Mais le pire, c'est que ces contrats ne sont même pas de bonne qualité. " Ce surcoût ne correspond pas à des contrats plus performants. Au contraire, le rendement moyen qu'ils ont servi en 2017 était de 1,52 %, sensiblement inférieur au taux de 1,72 % versé par la moyenne des cent premiers contrats, commente Maxime Chipoy, responsable du comparateur de placement chez Meilleurtaux.com
Les contrats les moins rentables sont souvent distribués par les réseaux bancaires. Pourquoi ? Parce qu'en plus de servir des rendements moyens, ils sont chargés en frais, et manquent de souplesse. De plus, la plupart des anciennes formules sont assez limitées dans leur utilisation entre les frais d'arbitrages payants, le peu d'unités de compte disponibles, les modes de gestion limités...
Et surtout, il suffit de regarder le rendement des fonds en euros de ces contrats bancaires pour se rendre compte que nombre d'entre eux affichent des rendements médiocres en plus d'être chargés en frais.
À l'inverse, les meilleurs contrats récompensés par la presse spécialisée pèsent peu en termes d'encours, même si chez certains assureurs, l'encours des contrats Internet commence à devenir significatif. Il faut dire que ces contrats ne manquent pas d'atouts: Une tarification compétitive (absence de frais d'entrée, à la sortie, sur versements, arbitrages gratuits..), architecture ouverte (la possibilité d'investir sur un maximum de supports variés de sociétés de gestion indépendantes), fonds en euros performants...etc. Pas de doute, les contrats Internet sont de bien meilleure qualité que les contrats distribués dans les réseaux bancaires classiques.
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A la différence des fonds en euros, les Unités de Compte présentent un risque de perte en capital.
*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
** A la différence des fonds en euros, les Unités de Compte présentent un risque de perte en capital.
2 - Assurance-vie : Les meilleurs assureurs pour les meilleurs contrats
La plupart des palmarès de contrat d'assurance-vie disponibles dans la Presse séparent les contrats selon différents profils : Monosupport, Multisupports prudents, Multisupports grand public, Multisupports initiés, etc... ,
Bien sûr, chaque profil d'épargnant est différent mais selon nous, idéalement, le meilleur contrat d'assurance-vie doit s'adapter à chaque profil, surtout qu'au cours de votre vie d'épargnant, votre profil peut être amené à changer. Si vous ouvrez un nouveau contrat d'assurance-vie à chaque fois que votre profil change, vous allez vite vous retrouver avec 6 ou 7 contrats. Avoir 2 ou 3 contrats d'assurance-vie peut être intéressant pour profiter des forces de chaque contrat. Mais à partir de 4 ou 5 contrats, la gestion devient trop lourde, surtout qu'elle est inutile.
Comment alors choisir le meilleur contrat d'assurance vie, celui qui vous accompagnera toute votre vie ? Quels critères doit-il remplir ?
Un bon contrat doit permettre de dégager une performance solide et garantie lorsqu'on ne veut pas prendre de risques. Bien sûr, vous avez peut être envie aujourd'hui de prendre des risques mais qui sait si votre profil ne va pas changer bientôt, ou alors que l'actualité économique va vous pousser à vouloir sécuriser au maximum vos avoirs. La performance du fonds euros, c'est-à-dire le rendement du contrat est donc un critère essentiel pour choisir le meilleur contrat d'assurance-vie. Mais ce n'est pas le seul, à l'heure où les fonds en euros ne permettent plus de rapporter un rendement net d'inflation satisfaisant, la qualité des autres supports disponibles (OPCVM et Immobilier) est aussi un facteur déterminant, tout comme les frais (entrée, gestion, arbitrage) qui peuvent venir plomber la performance.
Voici notre liste de critères qu'un contrat d'assurance-vie doit remplir pour faire partie des meilleurs contrats d'assurance-vie du marché :
- Frais d'entrée et de sortie : 0 euro
- Frais de gestion max : 0.8%
- Frais d'arbitrage : 0 euro
- Accessible à partir de 1000 euros
- Un fonds euros accessible sans contrainte de gestion dont le rendement 2017 est supérieur à 1.8%*
- Un autre fonds en euros, accessible sous contrainte d'un versement minimum en unités de compte, dont le rendement 2017 est supérieur à 2%*
- Au moins 300 OPCVM** disponibles, dont 150 au moins ayant 3 étoiles ou plus sur le comparateur de fonds Morningstar
- Plusieurs SCPI*** (voire OPCI) pour diversifier
- Option de gestion : Sécurisation des plus-values, limitation des moins-values
- Gestion en ligne (Arbitrage, versements, retraits)
- Conseiller accessible par téléphone
Aux vues de ces critères, seule une dizaine de contrats remplissent les qualités requises pour être le meilleur contrat du marché.
On peut classer ces contrats selon leur assureur, puisque seuls trois assureurs sortent vraiment du lot dans le marché de l'assurance-vie : Suravenir (Crédit Mutuel), Generali et Spirica (Crédit Agricole). Ces assureurs ont non seulement des performances de bonne facture sur leur actif général (le fonds en euros) mais ils permettent aussi et surtout à des distributeurs de commercialisés le contrat avec zéro frais d'entrée, zéro frais d'arbitrage, et avec un grand nombre de supports disponibles et de qualité.
Voici notre palmarès de contrats selon les assureurs :
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>> J'obtiens gratuitement une information détaillée sur les contrats Spirica
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*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
**A la différence des fonds en euros, les Unités de Compte présentent un risque de perte en capital.
*** Les parts de SCPI de rendement sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps. Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n'est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l'état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d'occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l'effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.
- La liquidité. La SCPI n'étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l'évolution du marché de l'immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.
3 - Assurance-vie : Quand faut-il conserver son vieux contrat... et quand s'en débarrasser ?
Tout le monde vous le dira : si l'assurance-vie est une des meilleures niches fiscales, c'est surtout pour sa fiscalité douce sur les rachats au bout de 8 ans. Du coup dès qu'un contrat dépasse 8 ans, on a du mal à le remettre en question et à s'en débarrasser. Pourtant, dans certains cas, c'est la chose la plus sensée. Voici les critères qu'il faut regarder avant de lâcher son vieux contrat.
3.1 La performance du contrat
C'est bien sûr le critère déterminant. Si votre vieux contrat est de très bonne qualité, avec un fonds euros qui rapporte encore plus de 2.5%* par an (nets de frais), avec d'autres supports de qualité, des frais bas et pas de frais sur les versements (ou que vous ne comptez pas faire de versements), alors, il n'y a aucune raison de changer de contrat. Conservez-le, et faites-y même d'autres versements si possible.
Mais si votre contrat est peu performant, alors l'avantage fiscal (la fiscalité douce sur les rachats) ne suffira pas à justifier de le conserver.
Selon la FFA, la moyenne des rendements des fonds en euros en 2017 a été de 1,8%* nets de frais de gestion, et 1,49%* si on enlève les prélèvements sociaux de 17,2%. Si le rendement de votre contrat est inférieur, il faut envisager de changer.
Un exemple : Un couple a capitalisé 100 000 euros dans le fonds en euros d'un contrat d'assurance-vie qui rapporte 1,5%* par an, net de frais et de prélèvement sociaux. Les versements réalisés sur ce contrat s'élèvent à 82 000 euros et les gains à 18 000 euros. Le contrat a plus de 8 ans. S'ils font un rachat de 50 000 euros, ils ne payeront aucun impôt sur les gains (abattement de 9 200 euros pour un couple). Le couple aura alors intérêt à racheter 50 000 euros de son contrat pour le placer dans un contrat sans frais d'entrée qui rapporte 2.5%* par an (net de frais de gestion et de prélèvement sociaux). En effet même s'ils rachètent tout le contrat avant 8 ans, et donc qu'ils subissent une fiscalité lourde (max 35% sur les gains pour les rachats avant 2 ans), la performance du nouveau contrat sera supérieure à celle de l'ancien. Et plus ils conserveront ce nouveau contrat, plus ce sera vrai...
À savoir : Sur MonFinancier Retraite vie, notre contrat d'assurance-vie en ligne sans frais d'entrée, le fonds en euros Suravenir Opportunités a servi un rendement de 2.80**% nets de frais de gestion en 2017
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3.2 L'horizon de placement
Quel que soit votre âge, si votre objectif est de faire fructifier un capital à horizon long terme (>8 ans), par exemple pour la retraite ou pour une acquisition immobilière lointaine, ou tout simplement parce que vous savez que vous n'aurez pas besoin de ce capital d'ici 8 ans, il n'y a aucune raison de vouloir à tout prix conserver un contrat de plus de 8 ans. En effet, votre but est d'avoir un contrat fiscalement avantageux dans 8 ans, pas forcément tout de suite.
Tout de suite, c'est surtout la performance du contrat qui compte. Dans 8 ans, votre vieux contrat ne sera pas plus avantageux fiscalement, mais il sera toujours aussi peu performant. Dès lors, faire des rachats sur ce contrat (en s'assurant de ne pas payer d'impôt sur le revenu) pour les placer sur un nouveau contrat, peut avoir du sens. À condition de trouver un contrat à zéro frais d'entrée, avec un fonds en euros plus performant et des unités de compte de meilleure qualité et plus diversifiées.
Et si en plus, on opte pour un contrat de qualité comme MonFinancier Retraite Vie, qui a décroché l'Oscar 2018 du meilleur contrat d'assurance-vie Internet par Gestion de Fortune, le Label d'excellence de l'assurance-vie en 2018 par les Dossiers de l'Épargne et la Victoire d'Or 2017 du meilleur contrat d'assurance vie multisupport sur Internet par Le particulier, notamment parce qu'il offre "le meilleur compromis entre compartiment sécuritaire performant, offre financière large et possibilité d'investir en SCPI (sociétés civiles de placement en immobilier qui permettent d'investir dans un parc immobilier), en fonds responsables ou en trackers ; le tout sans frais sur les versements, ni sur les arbitrages, et avec des frais de gestion toujours inférieurs à 1 % par an ", alors votre vieux contrat ne fait plus le poids...
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3.3 L'âge du souscripteur
Jusqu'aux 70 ans du souscripteur, le capital qu'il a versé dans ses contrats d'assurance-vie bénéficiera, à son décès, d'un abattement sur les droits de succession de 152 500 euros par bénéficiaire désigné. C'est un avantage successoral très important et on comprend que les épargnants souhaitent en profiter au maximum. Mais tant que vous n'avez pas dépassé les 70 ans, vous pouvez parfaitement " déplacer " 152 500 euros d'un vieux contrat vers un nouveau contrat, sans perdre l'avantage successoral.
Passés les 70 ans, les assurés ne bénéficient plus de l'abattement de 152 500 euros. Mais ils bénéficient d'un nouvel abattement, de 30 500 euros sur les versements (les gains sont exonérés) sur l'ensemble des bénéficiaires.
Il ne faut donc pas vous priver de verser 30 500 euros dans un nouveau contrat d'assurance-vie, d'autant que vous avez peut-être des vieux contrats qui ont dépassé les 152 500 euros avec les intérêts et les plus-values. Retirer 30 500 euros sur ces contrats pour les mettre dans un nouveau contrat fait, là encore, beaucoup de sens. Et une raison supplémentaire de choisir un nouveau contrat : Pour ne pas mélanger les anciens abattements et les nouveaux abattements.
>> Je souhaite une information détaillée sur les contrats d'assurance-vie après 70 ans
Enfin, si vous avez dépassé les abattements sur les successions, que vous ayez moins de 70 ans (152 500 euros par bénéficiaire) ou plus de 70 ans (30 500 euros sur les versements, les primes sont exonérées) alors vous n'avez plus aucun intérêt à conserver les sommes, au-delà des abattements, dans de vieux contrats d'assurance-vie. Si en plus vos vieux contrats ne sont pas performants, et que vous ne comptez pas faire de retraits dans les 8 ans, alors vous n'avez plus d'excuses pour ne pas ouvrir un nouveau contrat d'assurance-vie MonFinancier, profiter de produits de qualité sans frais d'entrée, et de bénéficier de l'accompagnement de nos conseillers en gestion de patrimoine.
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A la différence des fonds en euros, les Unités de Compte présentent un risque de perte en capital.
*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
**Pour accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités, chaque versement doit comporter au minimum 30 % en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital. S'agissant du fonds en euros Suravenir Rendement, depuis le 1er novembre 2016, tout versement supérieur ou égal à 250 000 ? doit être investi à 30% minimum en Unités de Compte, lesquelles ne garantissent pas le capital versé et sont soumises aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.
4 - 3 bonnes raisons d'avoir plusieurs contrats d'assurance vie
Le patrimoine typique d'un ménage français est construit de façon monobloc : Une résidence principale, un livret A, un bien de rapport, un contrat d'assurance-vie. Un seul contrat ? C'est plus simple comme ça... Pourtant, détenir plusieurs contrats d'assurance-vie offre de nombreux avantages : les contrats présents sur le marché n'ont pas les mêmes atouts et vous bénéficiez des forces de chaque contrat. C'est aussi mieux pour la diversification, la fiscalité, et pour organiser ses placements selon ses objectifs
4.1 À chaque objectif son contrat
LE contrat d'assurance vie parfait n'existe pas. Il n'a en tout cas pas encore été inventé...
Il existe plusieurs contrats sur le marché de très grande qualité, mais chacun avec des qualités différentes. De sorte qu'on y perd un peu à mettre tous ses oeufs dans le même panier.
L'assurance-vie répond aux besoins de plusieurs projets qui peuvent être plus ou moins prévisibles ou plus ou moins éloignés dans le temps : achat immobilier, financement des études des enfants, retraite ou encore succession. En ouvrant un contrat affecté à un projet en particulier, vous pourrez alors ajuster la composition du contrat à l'horizon d'investissement envisagé pour chacun d'entre eux.
Détenir plusieurs contrats pour qu'ils répondent à chacun de vos besoins peut être une bonne solution pour optimiser vos placements. Par exemple, vous pouvez loger la part sécurisée de votre épargne sur un contrat avec un fonds en euros performant. Et la part dynamique investie en unités de compte sur un autre contrat.
Découvrez MonFinancier Retraite Vie : Pas de frais d'entrée, Plus de 650 unités de comptes, plusieurs SCPI et surtout deux fonds en euros performants : Suravenir Opportunités** le fonds dédié à l'assurance-vie en ligne qui a rapporté 2,80%* net en 2017 et Suravenir Rendement**, le fonds historique de Suravenir qui a servi un taux de 2%* l'an dernier.
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Et pour les investisseurs ayant un objectif de rendement solide à long terme, il est possible d'investir dans la pierre papier à travers les SCPI pour mettre de l'immobilier d'entreprise dans votre assurance-vie (et choisir un nouveau contrat performant sur les SCPI). Certains assureurs jouent d'ailleurs parfaitement le jeu en redistribuant 100% des loyers générés par les SCPI.
Le contrat Netlife de Spirica est l'un des meilleurs contrats d'assurance-vie en ligne du marché pour loger ses SCPI : Accessible (versement minimum de 1000 euros), il bénéficie d'une tarification attractive avec 0 % de frais d'entrée et de frais d'arbitrage et 0,5% de frais de gestion. L'offre financière est très complète avec plus de 230 supports : dont 15 SCPI, 1 SCI, 2 OPCI, 19 trackers, et 80 fonds actions. Surtout, le gros avantage de ce contrat est que l'assureur reverse 100% des rendements de l'ensemble des SCPI de son offre qui plus est sont de qualité.
Parmi les véhicules proposés par ce contrat, plusieurs figurent dans notre palmarès 2018 des meilleures SCPI disponibles sur le marché.
>>Je reçois une information complète sur le contrat Netlife
4.2 Une fiscalité à plusieurs étages
La fiscalité sur les gains de l'assurance-vie ne s'applique que lorsque vous faites un retrait sur votre contrat. Elle est fonction de deux choses : les gains accumulés sur le contrat et l'âge du contrat.
Par exemple, si vous ouvrez un nouveau contrat, la part de gains accumulés sur le contrat les premières années sera très faible (moins de 10 % sauf si vous bénéficiez d'une performance exceptionnelle). Dès lors, lorsque vous faites un retrait, seul 10 % (ou moins) de ce retrait sera imposé, à la flat tax de 30 %. Soit un impôt de 3 % (ou moins).
Les gains accumulés seront plus élevés sur un contrat ancien. Mais à partir de 8 ans, vous bénéficiez d'avantages fiscaux sur le contrat : un abattement de 4600 euros (9200 euros pour un couple) sur les gains inclus dans les rachats de l'année. Et le taux peut être réduit : Pour les versements avant le 27 septembre 2017 ET pour les gains sur les encours jusque 150 000 euros (300 000 euros pour un couple), le taux est à 7,5 % après l'abattement (mais il faut compter aussi les prélèvements sociaux de 17,2 % sans abattement).
Au final, selon la situation, il peut être plus avantageux de retirer sur le contrat ouvert récemment dont la part de gains est faible, ou sur l'ancien contrat qui offre l'abattement sur les gains. L'idéal, par conséquent, et d'avoir ces deux contrats pour pouvoir choisir celui sur lequel faire un retrait, celui sur lequel la facture fiscale sera la plus douce.
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La mise en place de la flat tax a compliqué la fiscalité de l'assurance-vie. Selon la date des versements et/ou leur montant, la fiscalité sera différente
- Les gains sur les versements effectués avant le 27 septembre 2017 bénéficient de l'ancienne fiscalité (IR ou taux de 35 %, 15 %, 7,5 % selon l'âge du contrat + prélèvements sociaux)
- Les gains sur les versements effectués après le 27 septembre 2017 peuvent bénéficier aussi de l'ancienne fiscalité dès lors que l'assuré ne dépasse pas 150 000 euros (300 000 euros pour un couple) d'encours nets de produits.
- Les gains sur versements effectués après le 27 septembre 2017 subissent la nouvelle fiscalité (flat tax de 30 % - donc plus intéressante pour les contrats de moins de 8 ans), pour la part de versements qui dépasse 150 000 euros d'encours nets (300 000 euros pour un couple)
Dès lors, les assurés ont tout intérêt intérêt à loger leurs nouveaux versements dans un nouveau contrat d'assurance-vie.
Tout d'abord pour plus de simplicité : Savoir facilement quels gains sont soumis à la flat tax, et quels gains ne le sont pas, sans avoir à effectuer des calculs compliqués de proratisation.
Mais l'intérêt peut aussi être financier : Si l'assuré détient un contrat de plus de 8 ans et un nouveau contrat pour les nouvelles primes, il peut choisir dans quel contrat il fera ses retraits pour optimiser sa fiscalité.
Tant que le nouveau contrat n'a pas 8 ans, l'assuré va pouvoir choisir entre le nouveau contrat sur lequel il y a peu de gains, le vieux contrat sur lequel il va bénéficier du taux de 7,5 % et de l'abattement de 4600 euros (9200 euros pour un couple)
Lorsque le nouveau contrat a plus de 8 ans, l'assuré va adapter ses retraits selon leur taille :
- Pour des gros retraits annuels (au delà des abattements), l'assuré aura intérêt à choisir le vieux contrat, imposé après abattement à 7,5 % au lieu de 12,8 %
- Pour des petits retraits sur une année, il aura intérêt à choisir le nouveau contrat. Il bénéficiera alors de l'abattement annuel de 4600 euros (9200 euros pour un couple) sur des primes qui auraient été imposées à 12,8 % sans les abattements. Plus tard, s'il fait un gros retrait, il pourra donc le faire sur le vieux contrat à 7,5 %...
Pour vos versements dans l'assurance-vie, privilégiez les contrats d'assurance-vie sans frais d'entrée, avec des fonds en euros performants et des supports diversifiés pour investir sur les marchés financiers ou en immobilier :
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4.3 Organiser sa succession et profiter des abattements
Ouvrir une assurance-vie différente pour chacun des bénéficiaires est un moyen d'adapter la gestion du contrat à leurs besoins en fonction de l'âge et de sa sensibilité au risque. Cela vous permet ainsi d'isoler un bénéficiaire, et d'être assuré de la rapidité de traitement de votre dossier, notamment en cas de mésentente entre les héritiers. L'assurance-vie, au-delà d'être un placement adapté pour faire fructifier un capital et préparer sa retraite, est donc aussi un outil idéal pour préparer sa succession.
Vous pouvez par exemple avoir un contrat d'assurance vie avec votre conjoint comme bénéficiaire, un autre avec vos enfants, un autre avec une tierce personne, et encore un autre où vous démembrez la clause bénéficiaire : Pour minimiser les droits de succession, vous pouvez choisir, sur un contrat, de démembrer la clause bénéficiaire : Pour par exemple donner la nue-propriété à vos enfants et l'usufruit à votre conjoint. Votre conjoint est ainsi protégé (c'est lui qui reçoit les fonds) et les droits de succession pour vos enfants sont minimisés (au décès du conjoint, ils récupèrent le capital sur la succession sans que ce soit pris en compte pour le calcul des abattements et droits de succession)
Par ailleurs, il est intéressant d'ouvrir un nouveau contrat après 70 ans. Continuer à effectuer des versements après 70 ans peut s'avérer être une bonne idée. En effet il est possible de cumuler les avantages des versements avant 70 ans avec ceux des versements après 70 ans. C'est pourquoi on conseille aux investisseurs particuliers de faire le plein d'assurance-vie avant 70 ans, pour profiter pleinement de l'abattement, de 152 500 euros par bénéficiaire sur les droits de succession. Car au-delà les sommes sont taxées au taux de 20 %.
Mais à partir de 70 ans, vous bénéficiez d'un nouvel abattement de 30500 euros pour l'ensemble des bénéficiaires. Par ailleurs, pour les versements après 70 ans, seules les primes versées sont soumises aux droits de succession. Les gains, quels que soient leurs montants, sont exonérés. Étant donné la complexité fiscale, il est beaucoup plus simple d'ouvrir un nouveau contrat à 70 ans pour ne pas mélanger les versements avant et après 70 ans.
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Bonus : Ne mettez pas les oeufs dans le même panier
En choisissant des contrats d'assurance-vie différents en fonction de l'assureur, vous réduisez les risques en cas de défaut d'un assureur. En effet, les sommes placées auprès d'un assureur sont garanties, jusqu'à 70.000 euros par le Fonds de garantie des assurances de personnes. Ainsi en souscrivant des contrats dans divers établissements, vous multipliez d'autant le nombre de fois où la garantie pourra s'appliquer.
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A la différence des fonds en euros, les Unités de Compte présentent un risque de perte en capital.
*Taux net de frais annuels de gestion, hors prélèvements sociaux et fiscaux. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
**Pour accéder au fonds en euros Suravenir Opportunités, chaque versement doit comporter au minimum 30 % en Unités de Compte, lesquelles présentent un risque de perte en capital. S'agissant du fonds en euros Suravenir Rendement, depuis le 1er novembre 2016, tout versement supérieur ou égal à 250 000 ? doit être investi à 30% minimum en Unités de Compte, lesquelles ne garantissent pas le capital versé et sont soumises aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.