échanges sur un futur investissement immobilier

    En novembre dernier, l’entrée en bourse de la Française des Jeux (FDJ) a été accompagnée par plus d’un demi-million d’investisseurs particuliers. Les novices comme les plus expérimentés ont tenu à acheter des titres de l’entreprise lors de cet évènement historique. Depuis, les professionnels de la finance ont remarqué un certain engouement pour les investissements dans l’Hexagone.

    Les Français sont traditionnellement reconnus comme des épargnants plutôt que des investisseurs. L’attachement des particuliers au livret A témoigne de leur grande prédilection pour l’épargne. Pourtant, le rendement de ce type de produit n’a cessé de baisser ces dernières années. Ce phénomène s’explique aussi par une aversion culturelle pour le risque.

    Par prudence, les investisseurs français ont tendance à privilégier des valeurs stables, comme les SCPI ou l’immobilier en général. Ces supports devancent les contrats d’assurance-vie et la Bourse dans le domaine. Les avis sur cette dernière sont assez mitigés (45 % positifs) par rapport aux placements immobiliers (80 % positifs).

    Les supports d’investissement sont plébiscités différemment en fonction de la tranche d’âge

    Les actions font actuellement partie des produits financiers les plus prisés des investisseurs. En revanche, les cryptomonnaies sont encore très peu connues du grand public. Les jeunes commencent néanmoins à s’intéresser à ces nouveaux supports d’investissement. Actuellement, 74 % des moins de 35 ans connaissent les monnaies numériques dans l’Hexagone.

    Selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour eToro, 43 % des Français appartenant à cette tranche d’âge ont émis un avis favorable sur les cryptomonnaies, contre 26 % seulement sur l’ensemble des sondés. Cette image négative s’explique principalement par l’assimilation de ces placements à un effet de mode (83 %). Seuls 42 % des sondés y voient un investissement potentiellement rentable.

    D’après la même étude, plus d’un participant sur quatre affirme connaître ou avoir déjà entendu parler du trading social. La pratique est principalement connue par les investisseurs particuliers (37 %) et les moins de 35 ans (35 %). Dans l’ensemble, cette formule est appréciée des personnes qui la connaissent.

    somme, les Français semblent désormais plus ouverts à l’idée d’investir sur des produits financiers. Ils commencent même à surmonter l’effet souvent rédhibitoire de la crainte du risque. Ce changement vient notamment de la démocratisation des informations sur le sujet grâce à la révolution numérique. Désormais, ce type de placement devient plus accessible aux consommateurs moyens.

    Le profil des investisseurs évolue

    En matière d’investissement, les Français se fient le plus souvent à la solidité de l’entreprise et aux recommandations de leurs proches. Ces facteurs se révèlent encore plus importants chez les jeunes de moins de 35 ans. Ainsi, le trading comprend actuellement une dimension sociale non négligeable.

    Contrairement à l’image traditionnelle des boursicoteurs isolés, la nouvelle génération d’investisseurs priorise les échanges et le partage d’expérience. Ils ont désormais la possibilité de s’affranchir des professionnels pour les prises de décision grâce aux informations disponibles en ligne. D’ailleurs, selon les acteurs du secteur, 58 % des investisseurs s’occupent personnellement de leur placement en ligne.

    D’après l’étude menée par Harris Interactive pour eToro, 53 % des Français ont déjà investi dans des titres financiers ou envisagé de le faire. Les placements financiers semblent surtout intéresser les jeunes.

    En effet, les produits boursiers ont été cités par 36 % des moins de 35 ans souhaitant réaliser des investissements.

    En général, les Français sont surtout motivés par la constitution d’une épargne pour leurs enfants ou leur retraite. Cependant, ceux qui envisagent d'investir sont souvent freinés par le manque de fonds de départ. Enfin, les sondés non intéressés par les placements financiers évoquent le plus souvent la crainte des risques inhérents à ces opérations.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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