Calculatrice, pièces en euros et une clé se trouvent sur un livret d'épargne.

    En 2021, les fonds de private equity ou capital-investissement, ont levé 24,5 milliards d'euros. Une augmentation de 41% par rapport à 2019. Ce chiffre record est dû notamment aux rendements de ces fonds assez exceptionnels compte tenu de la conjoncture.

    Sur les 4,1 millions d'entreprises recensées par l'Insee en France, seules 800 sont cotées en bourse. De ce fait, une grande partie de l'économie française est inaccessible par l'investissement boursier "traditionnel". Cependant, il reste possible de miser sur les entreprises non cotées, grâce au capital-investissement ou « private equity ».

    « C’est un pari sur l'avenir », explique à MoneyVox, Claude Calmon, fondateur de Calmon Partners, un cabinet de recrutement et de conseil en levée de fonds. » Selon les cas, l'investisseur finance le lancement d'une entreprise, son développement ou sa transmission, dans l'espoir de réaliser une plus-value lors de la revente de ses parts »

    Des rendements imbattables

    Selon une étude de France Invest (fédération des fonds d'investissement) et Grant Thornton (1) les rendements des fonds de private equity sont élevés. « Mesurée sur un horizon de 15 ans, la performance globale du capital-investissement français est de 11,7% en moyenne par an, nette de frais », précise l’étude. Un rendement multiplié par deux comparé à celui du CAC 40, qui a généré 5,4% de rendement annuel moyen dans le même temps.

    Mais le private equity représente en effet un placement financier risqué : « 90% des startups font faillite, dont 10% dès la première année, comme le souligne Claude Calmon. Sans compter que ce placement est peu liquide. Il faut pouvoir investir sur un horizon de 5 à 8 ans ».

    Les investisseurs privés de plus en plus nombreux

    Malgré les risques élevés, les investisseurs s'intéressent de plus en plus au capital-investissement. En 2021, 24,5 milliards d'euros ont été levés, soit 41 % de plus qu'en 2019. Il s'agit d'un record absolu. Le capital-investissement est sur une bonne dynamique depuis plusieurs années, à l’exception de la première année de crise sanitaire, en 2020, qui était une période peu propice pour ce secteur.

    Si le private equity a longtemps été réservé aux institutionnels et investisseurs fortunés, la tendance évolue et de nombreux particuliers s’y intéressent, notamment grâce à la loi Pacte. En vigueur depuis 2019, elle permet aux particuliers d’investir jusqu’à 50% de leur contrat d’assurance vie dans des fonds de private equity. « Beaucoup voient le private equity comme un placement qui a du sens. Ils investissent dans des entreprises locales innovantes. Ces entreprises se développent grâce aux fonds obtenus, et créent des emplois. C'est un cercle vertueux », conclut Claude Calmon.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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