Pour gérer son épargne et la faire fructifier, la répartition entre les différentes classes d'actifs (actions, obligations, immobilier, etc.) ne doit pas se faire au hasard. Dans l’émission C’est votre argent spéciale placements, chaque spécialiste a apporté son expertise pour construire un portefeuille à la hauteur de ses objectifs tout en tenant compte du profil de l’épargnant.
Comment construire son allocation d’actifs ?
Lors de l’émission C’est votre argent spéciale placements, Marc Fiorentino a reçu plusieurs experts pour échanger et débattre sur les bons réflexes à avoir pour réussir son allocation d’actifs. Adina Grigoriu, fondatrice et CEO d'Active Asset Allocation, Christopher Dembik, senior Investment Advisor chez Pictet AM, Pascale Seivy, spécialiste d'allocation d'actifs, Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, Gorka Gonzalez, responsable de l'activité retail chez Bpifrance et Guillaume Arnaud, président de Sofidy étaient les invités pour cette spéciale Placements.
1ère étape : définir son profil et ses objectifs
Pour Pascale Seivy, pour bien placer et mettre en place son allocation d’actifs, cela nécessite de passer par trois premières étapes :
- 1. analyser sa situation personnelle (son âge, son activité professionnelle, son régime matrimonial si marié, des enfants, les revenus générés) pour comprendre quels sont ses objectifs (transmission, protection du conjoint).
- 2. faire l’inventaire de ce qui existe déjà afin de créer des solutions qui viendront compléter l’existant. Pour ce faire, il faut passer toutes les classes d’actifs au crible.
- 3. comprendre ses comportements d’épargne. Quel comportement auriez-vous si votre portefeuille perd 50 % de sa valeur ? Quelle est votre vision du rendement ?
Après cette première analyse, il convient de connaitre ses objectifs.
Adina Grigoriu, fondatrice et CEO d'Active Asset Allocation, précise que certains objectifs correspondent à des étapes de la vie (mettre de l’argent de côté pour les études de ses enfants, préparer sa retraite, construire un apport pour un achat immobilier) avec souvent plusieurs objectifs cumulés. Ces objectifs doivent être adaptés à l'horizon de temps et à la recherche d’un rendement cible. Il faut bien souvent être prêt à immobiliser l’épargne sur du long terme pour espérer de meilleurs rendements et plus le placement est risqué, plus le rendement cible est élevé.
2ème étape : tenir compte de la macroéconomie
La macroéconomie est l'étude de l'économie d'un pays ou d'une région à grande échelle. Elle examine des facteurs tels que le taux de croissance économique, l'inflation ou encore le chômage.
On ne va pas investir de la même façon si les taux sont négatifs ou positifs, si on pense que l’immobilier va baisser ou monter, ou encore si la bourse s’effondre ou si au contraire les cours sont au plus hauts.
Les facteurs macroéconomiques, tels que le taux de croissance économique, l'inflation et les taux d'intérêt, peuvent avoir un impact significatif sur les rendements des investissements. Par exemple, une croissance économique forte peut entraîner une hausse des bénéfices des entreprises, ce qui peut faire augmenter les cours des actions. Et donc selon les facteurs macroéconomiques, des opportunités d'investissement émergeront selon le contexte.
Christopher Dembik, senior Investment Advisor chez Pictet AM, précise que la géopolitique n’aura pas un impact significatif pour l’épargnant sur du long terme. Celle-ci n’ayant un impact que court terme, l’épargnant qui privilégie le long terme ne sera pas affecté.
4 phases, développées par Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, sont intéressantes à comprendre pour savoir où on se situe :
- 1. La phase d’expansion : la macroéconomie se porte bien. Les ménages et les entreprises sont confiants. Les entreprises augmentent les investissements pour répondre à une demande forte. Dans ce cadre, on aime davantage le risque et on privilégie notamment les actions aux obligations.
- 2. La phase de surchauffe : dans cette phase, on va être un peu plus prudent et c’est d’ailleurs la phase dans laquelle nous nous situons en ce moment (inflation, durcissement des conditions de financement, etc.). Les prix ont augmenté rapidement (demande plus forte post-Covid, la guerre en Ukraine qui fait monter les prix de nombreuses matières premières…). Les banques centrales réagissent en augmentant les taux d'intérêt pour contenir l'inflation.
- 3. La phase de récession : la croissance ralentit, le chômage augmente, les entreprises commencent à enregistrer des pertes et les consommateurs réduisent leurs dépenses. Des corrections fortes sur des actifs risqués sont à prévoir.
- 4. La phase de reprise : l'économie commence à se redresser, le chômage diminue progressivement et la confiance des consommateurs et des investisseurs se rétablit. Les marchés financiers commencent à se redresser.
3ème étape : la construction de son allocation d’actifs
Les classes d’actifs sont des ensembles regroupant des familles de placement (autrement dit des supports d’investissement aux caractéristiques similaires) comme les actions, les obligations, le fonds en euros, l’immobilier, le private equity, etc. Votre allocation d’actifs est composée de différentes classes d’actifs. Adina Grigoriu compare cela à la cuisine où les classes d’actifs seraient les ingrédients de la recette (l’allocation d’actifs).
Pour la répartition des actifs dans son allocation, deux écoles. Pour Pascale Seivy, un épargnant doit, de manière générale, posséder toutes les classes d’actifs. Seule la répartition va changer selon le profil de l’épargnant. Cela permet de diversifier, de profiter de la décorrélation de certaines classes d’actifs par rapport à d’autres et de faire évoluer la répartition dans le temps et en parallèle de l’évolution de ses objectifs. Adina Grigoriu défend une autre approche. L’horizon de temps entrant dans l’équation, certaines classes d’actifs seront plus ou moins adaptées. Ainsi, certaines classes d’actifs seront exclus de l’allocation à un moment donné.
Vers quelles classes d’actifs se tourner ?
Le choix des classes d'actifs dépend de plusieurs facteurs, tels que les objectifs financiers, l'horizon de temps, la tolérance au risque, la situation financière personnelle mais aussi le contexte économique. Voici 4 classes d’actifs vers lesquelles les épargnants peuvent se tourner.
Les actions
Pour Christopher Dembik, senior Investment Advisor chez Pictet AM, les actions sont une classe d’actifs incontournable pour investir sur du long terme. Sur 40 ans, les actions sont la classe d’actifs qui a le mieux performé⁽¹⁾ par le passé avec une hausse de 15 % en moyenne par an. Ainsi, les actions sont adaptées peu importe le profil de l’épargnant et ses objectifs tout simplement parce qu’il y a du rendement. En revanche, la répartition variera selon chaque profil. Par ailleurs, l’idéal quand on investit en actions est de privilégier le long terme pour maximiser le rendement tout en bénéficiant d'une fiscalité favorable selon l’enveloppe fiscale telle que le PEA ou l’assurance-vie. Ceci peut jouer un rôle clé dans l’optimisation des gains.
Différents types de supports permettent d’investir en actions tels que le compte titre, le PEA, l’assurance-vie.
Les obligations
Une obligation représente une partie d’un emprunt émis par une entreprise, une collectivité locale ou un État. Elle représente donc une dette. Lorsqu’un investisseur souscrit à une obligation, il consent un prêt à l’une de ces entités, avec un taux d’intérêt et sur une durée fixée à l’avance, le plus souvent de plusieurs années. En contrepartie de ce prêt, il perçoit une rémunération annuelle, appelée coupon, au taux d’intérêt convenu. Ce taux d’intérêt peut être fixe ou variable. À l’échéance, il récupère sa mise de départ si l’émetteur de l’obligation n’a pas fait faillite.
Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, rappelle qu’il est intéressant aujourd’hui d’investir dans des produits de taux tels que les obligations.
Ce qui est intéressant aujourd’hui, c’est qu’on peut investir dans des obligations via des fonds datés qui permettent d’investir dans des paniers d’obligations avec un rendement à maturité équivalent à 5 ou 6 % et une prise de risque modérée.
En somme, cette classe d’actifs représente à la fois un investissement sécure et rentable :
- Sur un panier d’obligations, on réduit de façon significative le risque et on réduit la volatilité au sein de son allocation d’actifs.
- Aujourd’hui, les obligations permettent d’obtenir un rendement à maturité équivalent à 5 % ou 6 %.
Chez meilleurtaux Placement, vous pouvez investir dans un panier d’obligations avec le fonds Meilleurtaux Horizon 2028 qui est un fond composé d’un panier de 75 obligations majoritairement européennes. Il vise un rendement annualisé de 5 %⁽²⁾ net de frais à maturité. Et il est accessible sans frais d'entrée dans tous nos contrats d'assurance vie.
L’immobilier
L’attrait de la pierre reste fort malgré la hausse des taux et les réglementations des pouvoirs publics qui pourraient détourner les Français de l’immobilier locatif. Dans l’émission C’est votre argent spéciale placements, Guillaume Arnaud, président de Sofidy, est revenu sur les raisons pour lesquelles l’immobilier reste incontournable même quand le marché connait une période de perturbations. Parmi ces raisons : une inflation qui permet de revaloriser les loyers et un marché immobilier décorrélé des marchés financiers, plus volatiles.
Au-delà du contexte actuel, la question à se poser est : comment investir dans l’immobilier ? Faut-il se tourner vers l’immobilier physique ou investir en pierre papier ? Si pour l’un, il faut avoir du temps à consacrer à l’administratif et à la gestion immobilière, l’autre permet d’investir par le biais d’une société de gestion qui détient un parc immobilier et qui se chargera de la gestion de ce parc. La société de gestion redistribue les loyers aux investisseurs, généralement tous les trimestres. En somme, la pierre papier offre à la fois diversification et rentabilité. En revanche, les SCPI ont des frais de souscription qui sont élevés. Ainsi, il faudra plusieurs années de rendement et de hausse de prix pour rentabiliser son investissement.
Il existe une autre solution pour palier aux frais de souscription élevés. Avec les SC/SCI, vous pouvez obtenir une bonne rentabilité nette de frais. Plus connue comme outil pour faciliter la gestion d’un patrimoine immobilier entre plusieurs particuliers (notamment la SCI familiale), la SCI peut également prendre la forme d’une unité de compte au sein d’un contrat d’assurance vie.
Meilleurtaux Placement a lancé la SC MeilleurImmo, un véhicule sans frais d'entrée disponible dans nos contrats d'assurance-vie et Plans d’Epargne Retraite. Une solution simple et adaptée à tous les profils et tous les horizons de placement et dont l’objectif de rendement est de 4 % annuel⁽³⁾.
Le private equity
Le private equity était historiquement un univers très fermé mais est désormais accessible aux particuliers. Doit-on forcément avoir du private equity dans son allocation d’actifs ? Gorka Gonzalez, responsable de l'activité retail chez Bpifrance le conseille pour un épargnant recherchant la diversification. Pour ce faire, il pourra investir dans le capital de sociétés non cotées en direct ou bien au travers d’un fonds tel que le fonds Bpifrance Entreprises Avenir 1, avec lequel vous investissez indirectement dans des entreprises non cotées principalement françaises et européennes. Vous accédez ainsi au private equity à partir de 1 000 € et pour un rendement cible de 8%⁽⁴⁾ par an.
Quelle enveloppe fiscale privilégier ?
L’assurance-vie est l’enveloppe idéale pour investir sur toutes les classes d’actifs tout en profitant d’une fiscalité avantageuse. En effet, pour les contrats de plus de 8 ans, un abattement annuel de 4 600 €, et même 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune, s’applique chaque année sur les retraits effectués (les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus).
Avec le contrat d’assurance-vie Meilleurtaux Liberté Vie, vous pouvez réaliser des versements en ligne, sans frais d’entrée ou d’arbitrage sur plus de 700 supports.
Pour être sûr de bien sélectionner vos supports d’investissement, vous pouvez aussi choisir la gestion pilotée (ou gestion sous mandat) qui permet de confier la gestion de son contrat à son assureur ou à un gérant professionnel. Pour autoriser le pilotage du contrat par le gestionnaire, il faudra avant tout définir son profil investisseur, celui-ci étant déterminé selon votre aversion au risque et votre horizon de placement.
Avec le contrat d'assurance-vie Meilleurtaux Liberté Vie, vous bénéficiez d'une gestion pilotée adaptée à votre niveau de risque, basée sur les conseils de Marc Fiorentino et de son comité stratégique qui se réunissent chaque mois pour effectuer des ajustements en cohérence avec les prévisions macroéconomiques. Par ailleurs, la gestion pilotée du contrat Meilleurtaux Liberté Vie se distingue par sa diversification puisqu’elle regroupe toutes les classes d'actifs : actions, obligations, ETF, private equity, fonds en euros, immobilier…
Communication non contractuelle à caractère publicitaire.
(1) Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Contrairement aux fonds en euros à capital garanti (brut de frais de gestion), les Unités de Compte (SICAV, FCP, SCPI, SCI, OPCI, EMTN, Trackers, Titres Vifs, FCPR…) ainsi que les supports en parts de provision de diversification ne garantissent pas le capital versé et sont soumis aux fluctuations des marchés financiers et immobiliers à la hausse comme à la baisse.
(2) Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
Il est recommandé aux investisseurs de consulter le Prospectus de Base, la Brochure commerciale ainsi que le KID, disponibles sur la page du support d’investissement, pour y trouver une description détaillée des Titres et, en particulier, revoir les Facteurs de Risque associés à ces titres.
Cette communication, à caractère promotionnel, vous est fournie à titre purement informatif. Elle ne constitue ni une recommandation personnalisée ou conseil en investissement, ni une offre, ni une sollicitation en vue de la souscription du fonds Meilleurtaux Horizon 2028. Financière Arbevel attire l’attention des investisseurs sur le fait que tout investissement comporte des risques et vous invite à vous référer au prospectus de l’OPCVM et au document d’informations clés avant de prendre toute décision finale d’investissement. MeilleurTaux Horizon 2028 présente notamment un risque de perte en capital.
(3) Performance nette de frais de gestion de l’unité de compte, mais hors frais de gestion du contrat et hors fiscalité.
(4) Objectif net de frais de gestion du support, hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés. Cet objectif a été établi par la Société de Gestion notamment sur la base d’hypothèses de distributions futures pour chacun des Fonds du Portefeuille qui composera le portefeuille du Fonds. Ces hypothèses ne constituent en aucun cas un engagement de la Société de Gestion concernant la performance finale qui sera effectivement réalisée par le Fonds. En effet, il s’agit d’hypothèses établies sur la base des performances passées qui ne sauraient préjuger des performances futures. Ce rendement cible de l’investissement n’est pas garanti et ne constitue qu’un objectif de gestion. Les fonds cités ci dessus ne bénéficient d’aucune garantie en capital et les souscripteurs pourront perdre tout ou partie du capital initialement investi.
Les FCPR sont des placements long terme (10 ans minimum) qui présentent un risque de perte en capital. Certains fonds n'offrent aucune liquidité avant leur terme (sauf cas prévu dans le règlement du fonds). Avant toute souscription nous vous recommandons de prendre connaissance des conditions générales et des notices d'informations mais aussi des recommandations et conseils présents sur le site. Ces placements s'adressent à des investisseurs avertis et sont par nature des placements à risque qui ne devraient pas représenter plus de 5 à 10 % de vos actifs. Les performances passées ne préjugent en rien des performances futures. La valeur liquidative des FCPR, à un instant T, peut ne pas refléter le potentiel des actifs en portefeuille sur la durée de vie du fonds.