Le coût des parcours universitaires augmente d’année en année, aussi bien dans les établissements publics que dans les écoles privées. Pour limiter, ou éviter, le recours aux prêts étudiants, de nombreux parents choisissent d’économiser tôt pour financer les cursus post-bac de leurs enfants. Les banques proposent aujourd’hui diverses solutions qui peuvent répondre à leurs besoins.
Un large choix, mais des coûts élevés
La diversification des études supérieures au cours de ces dernières décennies ne les rend pas plus accessibles à tous. Aujourd’hui partout en France, les universités publiques offrent de multiples possibilités de cursus et de filières réparties dans les facultés et qui peuvent répondre aux aspirations de tous.
ImportantElles restent l’option privilégiée par les familles aux revenus modestes ou de la classe moyenne. Le coût des parcours dans ces institutions tourne autour de 10 000 €/an.
De nombreux établissements d’enseignement supérieur privés, le plus souvent spécialisés dans une ou plusieurs filières, ont également ouvert leurs portes au cours des dernières décennies. Le prix des études y est généralement plus élevé que dans les universités publiques.
ImportantLes plus chères sont les écoles de commerce avec des coûts annuels qui peuvent facilement dépasser les 20 000 €/an.
Mais ces institutions sont privilégiées par les familles aisées pour les différents avantages (séjours à l’étranger, parcours personnalisés, etc.) et diplômes (bachelors, masters spécialisés, MBA, etc.) qu’elles offrent.
Economiser dans une assurance-vie spécifique
Dans de nombreux cas, les parents ou les enfants optent pour le prêt étudiant auprès des banques pour payer les parcours universitaires. Plusieurs établissements financiers proposent diverses offres avec, parfois, des conditions d’éligibilité spécifiques, la présence d’un garant entre autres. Il est cependant intéressant de souligner que certaines collaborent avec l’État et ont conçu des crédits assurés par ce dernier.
Solution atypique, mais qui tend à gagner en popularité, l’assurance-vie pour financer les futures études supérieures.
Selon un spécialiste, la meilleure option consiste à en souscrire une le plus tôt possible, de préférence avant l’entrée de l’enfant au secondaire. Et pour optimiser le montant économisé à la sortie, la solution est de choisir un profil de risque prudent.
Pour rappel, l’assurance-vie demeure l’une des épargnes privilégiées par les Français, après le PER. En 2023, elle a dépassé son record de 2021 avec 126,9 milliards d’euros collectés.
- Les études supérieures coûtent de plus en plus cher, surtout dans les établissements privés.
- Les prêts étudiants proposés par les banques, y compris celui garanti par l’État constituent une option de financement à envisager.
- L’assurance-vie peut aussi désormais être souscrite pour payer les futurs parcours universitaires.