samedi26août
une tirelire et une petite maison en bois étalée en éventail sur la table

Après les ajustements opérés chez Amundi Immobilier et BNP Paribas Real Estate, c’est au tour de HSBC REIM d’entamer la décote des parts de sa SCPI de bureaux, Elysées Pierre. Le télétravail et le flex office ne sont pas étrangers à cette tendance baissière. Mais une adaptation des valeurs du patrimoine immobilier de la SCPI n’est pas non plus à exclure.

Des épreuves pour certaines SCPI de bureaux

C’est Amundi Immobilier qui a donné le coup d’envoi à la fin de juillet en annonçant une réduction de 12 % à 17 % de la valeur des parts de ses sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).

BNP Paribas Real Estate et HSBC REIM ont suivi le mouvement en août, révélant la diminution des parts d’Accimmo Pierre (-17,1 %) et d’Elysées Pierre (-7,04 %). Le dénominateur commun entre ces cinq produits est évident :

ImportantCe sont des SCPI bancaires, dont les principaux actifs sont des bureaux, une catégorie d’actifs dont la valeur a décliné avec l’avènement du télétravail et du flex office.

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Le pragmatisme à l’œuvre

Bien que soudaine, la baisse de la valeur des parts ne doit pas être interprétée immédiatement comme un signal d’alarme.

ImportantComme nous l’avons constaté, cette situation peut résulter de l’adaptation de la valeur du patrimoine immobilier de la pierre papier, en réponse aux fluctuations générales du marché.

Il convient de garder à l’esprit que l’un des atouts majeurs des SCPI de rendement réside dans leur aptitude à fournir des revenus réguliers à leurs détenteurs. D’après les chiffres de l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier), les taux de distribution (TD, avant imposition personnelle des associés), et avant imposition personnelle des associés, parlent d’eux-mêmes :

  • 4,53 % en 2022,
  • 4,45 % en 2021,
  • 4,18 % en 2020.

La réduction de la valeur des parts n’aura probablement pas d’incidence sur la capacité des SCPI à distribuer des revenus. Surtout que la plupart d’entre elles disposent de réserves qui peuvent être mobilisées pour stabiliser les résultats.

Si vous ne prévoyez pas de vendre vos parts à court terme, la diminution de la valeur de la part pourrait même offrir une opportunité d’acquérir davantage de parts à un coût inférieur, ce qui permettrait ainsi d’obtenir une moyenne globale moins élevée.

A retenir
  • Les valeurs des parts des SCPI bancaires continuent de diminuer cet été, avec HSBC REIM qui rejoint Amundi Immobilier et BNP Paribas Real Estate dans la réduction des prix de parts de sa SCPI de bureaux, Elysées Pierre.
  • Cette baisse est observée principalement chez les SCPI investissant dans des bureaux, suite aux évolutions du travail à distance.
  • Bien que ces ajustements puissent être interprétés comme inquiétants, ils reflètent en grande partie la fluctuation générale du marché immobilier.
  • Malgré cette baisse, les SCPI conservent leur capacité à générer des revenus stables pour les détenteurs de parts.
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