L’obligation, un des actifs les plus prisés des particuliers qui placent leur argent dans l’assurance vie et le PER, traverse actuellement une période agitée. En effet, la politique menée par le président américain a entraîné une extrême volatilité des marchés obligataires, augmentant les risques auxquels s’exposent les épargnants.
Des mouvements erratiques des fonds investis dans des obligations d’État˂/h2˃
Les fonds investis dans les dettes publiques sont soumis à la fluctuation des marchés, dont l’évolution est imprévisible depuis un certain temps. Les fonds d’obligation d’État américain ont progressé de 3,39 % au mois de janvier, mais plongent en avril, avec une baisse de 6,26 % pour les investisseurs en euros. Par ailleurs, les obligations libellées en euros ont connu un début difficile en 2025 avec un recul de 0,92 % entre janvier et mars, suivi d’une hausse de 1,05 % en avril.
Ainsi, en ce moment, il est moins risqué de miser sur les actifs européens, d’autant plus que Donald Trump vise à tout prix la dévaluation de la monnaie américaine. Néanmoins, les experts déconseillent aux investisseurs de renoncer aux obligations libellées en dollars US. En effet, leur part sur le marché obligataire mondiale reste importante.
Afin de limiter son exposition, il est recommandé d’opter pour des fonds bénéficiant d’une couverture contre le risque de change.
À titre de rappel, plus le taux d’intérêt proposé est attrayant, plus l’investissement obligataire est risqué. Ce placement financier présente en effet un risque de perte en capital, bien que moindre par rapport à ceux associés à d’autres actifs, comme les actions.
Quid des stratégies à haut rendement ?
Ces stratégies qui consistent à privilégier les fonds d’obligations affichant des taux élevés sont particulièrement risquées dans le contexte actuel, selon certains experts. D’autres, en revanche, affirment le contraire en soulignant que l’hypothèse d’une éventuelle déflation semble peu plausible à court terme.
Les épargnants peuvent toujours sécuriser leurs investissements en optant pour des fonds datés ou du moins, pour les fonds communs de placement (FCP) diversifiés.
- Les fonds d’obligations libellés en euros présentent moins de risque en ce moment.
- Les fonds d’obligations américains ne sont pas à bannir pour autant, mais il convient de choisir des produits couverts par le risque de change.
- Les investisseurs peuvent mieux sécuriser leurs placements obligataires en optant pour les fonds datés ou les FCP diversifiés.