La réforme des retraites est entrée en vigueur ce 1er septembre avec comme principale mesure le recul de l'âge légal de départ à la retraite. Revalorisation des petites retraites, élargissement du dispositif de retraite progressive, nouveaux droits liés au cumul emploi-retraite… nous faisons le point sur les mesures phares de la réforme. La question est : ces changements doivent-ils avoir un impact sur votre manière d’épargner en vue de votre retraite ? Pour répondre simplement, se constituer une épargne pour sa retraite doit demeurer une préoccupation et pour ce faire, un produit d’épargne est entièrement dédié à cet objectif.

    Les mesures phares qui entrent en vigueur

    Les derniers décrets d’application de la réforme des retraites sont parus au journal officiel ce 22 août 2023 matérialisant davantage la réforme qui est entrée en vigueur ce 1er septembre. Tour d’horizon des principales mesures.

    Le report de l’âge légal de départ à la retraite

    L’âge de départ à la retraite passe progressivement de 62 ans à 64 ans d’ici 2030. Ce report recule de 3 mois par génération et concerne les personnes nées à partir du 1er septembre 1961 (âge légal de départ à la retraite à 62 ans et 3 mois) jusqu’aux personnes nées le 31 décembre 1967 (âge légal de départ à la retraite à 63 ans et 9 mois). Puis, l’âge légal de départ à la retraite est définitivement fixé à 64 ans pour les personnes nées à compter du 1er janvier 1968.

    Les petites retraites revalorisées

    Le minimum de pension va être revalorisé à hauteur de 100 € par mois pour les personnes partant à la retraite à compter du 1er septembre 2023. Celui-ci est également indexé sur le SMIC et non plus sur l’inflation.

    L’élargissement du dispositif de retraite progressive

    La retraite progressive permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de sa retraite et en continuant à cotiser. L’âge d’accès à la retraite progressive est désormais relevé à 62 ans pour les personnes nées à compter du 1er janvier 1968. Avec la réforme, le périmètre des personnes éligibles est également étendu aux professions libérales, aux fonctionnaires et exploitants agricoles.

    De nouveaux droits liés au cumul emploi-retraite

    Le cumul emploi-retraite permet de reprendre une activité professionnelle afin de cumuler les revenus de cette activité avec la pension de retraite. Avec la réforme, il est désormais possible de bénéficier de droits complémentaires à pension sur l’activité exercée sous conditions. Le montant de cette nouvelle pension est en revanche plafonné à 5% du plafond de la Sécurité sociale, soit 183,30 € par mois.

    Quoi qu’il en soit, la réforme des retraites ne remet pas en cause les solutions d’épargne telles que le Plan d’Epargne Retraite (PER) qui permet de compléter sa retraite. Seul le déblocage des fonds du PER est mécaniquement décalé concomitamment au report de l’âge légal de départ à la retraite.

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     Préparer sa retraite, toujours nécessaire ?

    Pour sa retraite, il faut donc désormais travailler plus longtemps, cotiser plus et ceci pour une pension de retraite qui sera probablement moins élevée qu’aujourd’hui.

    Si pour le gouvernement, la réforme des retraites est nécessaire pour garantir le financement du système à l’horizon 2030, la capitalisation reste pour l’instant totalement absente des projets du gouvernement. Rappelons que le système de retraite français se base sur un modèle par répartition, c’est-à-dire que ce sont les actifs d’aujourd’hui qui paient les pensions des retraités d’aujourd’hui. En parallèle, cotiser aujourd’hui ouvre des droits pour sa future pension de retraite. Avec ce système, une dimension de solidarité demeure donc importante. Nous ne cotisons pas pour notre propre retraite mais pour la retraite des retraités actuels. Rajouter une dose de capitalisation dans le système actuel permettrait de cotiser en vue de sa propre retraite.

    A l’heure actuelle, plusieurs signaux renforcent l’idée que la constitution d’une épargne retraite reste nécessaire :

    • le ratio cotisants-retraités met en lumière un déséquilibre du système de retraite actuel qui se base sur la retraite par répartition (il y aura de moins en moins de cotisants pour un retraité).
    • Un écart se creuse entre les salaires et les pensions. Le taux de remplacement est d’environ 75 %, ce qui signifie qu’un retraité perçoit en moyenne une pension qui équivaut à son dernier salaire diminué de 25 %. Une perte de revenu déjà conséquente et qui pourtant s’élèvent jusqu’à 50 % pour certains retraités.
    • De plus, toutes les situations ne se valent pas. Carrière mise en pause, départ au taux plein ou non, surcote ou décote, différents statuts professionnels… de nombreux éléments impactent le calcul de la pension de retraite.

    En somme, les retraités devront faire face à une érosion de leur pouvoir d’achat. Bien sûr, rien n’est gravé dans le marbre. Pour sauver le modèle de retraite français, les réformes se sont succédé et se succéderont encore, rendant, par la même occasion, flou l’avenir du système. Mais quoi qu’il en soit, si la capitalisation n’est pas une solution privilégiée en ce qui concerne le système de retraite de l’Etat, les Français peuvent en revanche se tourner vers un produit d’épargne entièrement dédié à cet objectif : le Plan d’Epargne Retraite (PER). Ce placement permet de se constituer une épargne dans le but de préparer soi-même sa retraite. Avec cette solution d’épargne, vous économisez pendant votre vie active pour obtenir, à partir de l'âge de la retraite, un capital ou une rente.

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    Le Plan d’Epargne Retraite : le placement idéal pour compléter sa future pension

    Ainsi, malgré la réforme, préparer sa retraite reste nécessaire, idéalement dès son entrée dans la vie active en préférant dans un premier temps l’assurance-vie puis le PER en fin de carrière. Ce dernier permet de compléter sa future pension de retraite mais il possède un deuxième atout. Les sommes versées sur un PER au cours d'une année sont déductibles des revenus imposables de cette année, dans la limite d'un plafond global*. Cette économie d’impôt, si elle est réinvestie, permet d’obtenir une meilleure performance. C’est ce qui différencie le PER de l’assurance-vie. Le PER devient plus intéressant grâce à cet avantage fiscal et ce, malgré un blocage des fonds jusqu’à l’âge de la retraite.

    Son fonctionnement est similaire à celui de l’assurance-vie. Le PER propose de nombreux supports, du moins risqué (le fonds en euros) au plus risqué (les unités de comptes**). Il permet ainsi de vous créer une enveloppe en cohérence avec votre profil investisseur. Si le fonds en euros est un support à capital garanti, les unités de compte (actions, obligations, OCVM, SCPI…) offre un potentiel de rendement plus élevé mais ne confèrent aucune garantie en capital.

    Exemple : prenons le cas de Théo avec un revenu imposable annuel de 45 000 € et qui est imposé à la tranche marginale d’imposition (TMI) de 30 %. Si Théo verse tous les ans 4 000 € (tout en respectant le plafond de déduction) dans son plan d’épargne retraite, alors le gain fiscal est de 1 200 € par an (4 000 € x 30 %). Si Théo décide de réinvestir cette économie d’impôt, alors il fera davantage fructifier son épargne.

    A noter : à la sortie en capital, les versements volontaires qui ont été déduits de vos revenus imposables sont à réintégrer dans l’assiette taxable au barème progressif de l'impôt sur le revenu. Toutefois, l’impôt est bien souvent moins conséquent du fait de la baisse des revenus à la retraite.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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