D’après une récente étude menée pour l’assureur Allianz dans plusieurs pays considérés comme développés, les épargnants, toutes générations confondues, ne comprennent pas grand-chose à l’univers de la finance. Leur manque de connaissances dans le domaine réduit souvent leurs capacités à faire le bon choix au moment d’investir.
Les Américains et les Allemands sont de mauvais élèves
L’étude a été effectuée sur 7 000 personnes dans 7 pays : les États-Unis, l’Australie, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et l’Espagne. Les résultats ont mis en exergue la
Faiblesse de la culture financière des consommateurs dans ces États, notamment en ce qui concerne des notions essentielles à l’instar des taux d’intérêts et de l’inflation.
38 % des sondés américains, 28 % des Allemands, 26 % des Français, Australiens et Britanniques ne disposent pas des connaissances nécessaires pour optimiser leurs projets de placement financier. Les Italiens et les Espagnols affichent pour leur part un score de 21 et 20 %. Si la moyenne des personnes qui sont à l’aise avec les questions d’argent et d’épargne est de 15 % pour l’ensemble des pays, les résultats des Américains et des Français sont bien en dessous avec chacun 10 %.
Disparité dans les objectifs des particuliers et ceux des acteurs du secteur de l’épargne
ImportantLe manque de connaissances de l’univers de la finance par les consommateurs entraîne également une divergence dans leurs perspectives de placements et les objectifs des banques et des assureurs.
Contraints par les réglementations et la politique actuelles, ces acteurs priorisent désormais les critères ESG (environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance) pour les investissements sur le long terme.
Or, les particuliers ne se bousculent pas vers ces offres. Toujours d’après l’étude réalisée pour Allianz,
Ils sont à peine 10 % à avoir opté pour les produits ESG.
En effet, toutes générations confondues, les épargnants qui souhaitent faire des placements sur la durée se tournent plutôt vers des supports à faible risque (les seniors en particulier), à forte croissance (les plus jeunes), ou ceux qui peuvent rapporter des revenus réguliers.
- Les lacunes dans la culture financière des épargnants les conduisent à des choix peu éclairés pour leurs investissements.
- Malgré le potentiel des supports financiers à critères ESG, ils sont peu privilégiés par les épargnants.
- Les seniors préfèrent miser sur les placements à faibles risques, même si les rendements sont peu élevés. Tandis que les plus jeunes optent pour les investissements à forte croissance.