Ce 10 juin, la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) a une nouvelle fois publié les déclarations de patrimoine des membres du gouvernement Bayrou. Avec 22 ministres millionnaires, dont les fortunes de Marc Ferracci (près de 23 M€) et Éric Lombard (près de 21 M€) en tête, la curiosité est légitime : comment ces figures de l'État font-elles fructifier leur patrimoine ?

    Des ministres millionnaires

    Parmi les 36 membres du gouvernement, 22 sont millionnaires. La plus grosse fortune du gouvernement Bayrou est Marc Ferracci, ministre de l’Industrie et de l’Énergie, avec près de 23 millions de patrimoine net et qui s’explique par la détention de part de l’entreprise Icare Finance, une entreprise d’audit et de conseil créée par son père.

    Après lui, c’est Eric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, qui occupe la deuxième place avec près de 21,7 millions d’euros de patrimoine dont 8 millions proviennent de ces 4 biens immobiliers. Il détient également plus de 99 % du capital social d’une société de conseil, Halmahera, pour une valeur de 6 862 731 €.

    Derrière Eric Lombard, la ministre de la Culture Rachida Dati a déclaré un patrimoine de 6 millions d’euros. La ministre de la Culture détient plus de 5 millions d’euros dans des instruments financiers et assurances-vie, dont 2,8 millions d'euros sur son seul compte-titres et 2,3 millions d’euros dans ses assurances-vie.

    Les placements des ministres : des choix qui interrogent

    Comment ces figures de l'État font-elles fructifier (ou non) leur patrimoine ? Leurs décisions en matière de placements invitent à la réflexion.

    Quand les frais en assurance-vie rognent le capital

    Parmi ceux qui placent des sommes conséquentes en assurance-vie, on peut citer Rachida Dati, Jean-Noël Barrot, Eric Lombard, Clara Chappaz, Véronique Louwagie et Astrid Panosyan-Bouvet, lesquels possèdent tous plus d’un million d’euros dans des assurances-vie ouvertes dans des banques traditionnelles.

    Malheureusement, les frais de la plupart des assurances-vie des banques traditionnelles sont plus élevés que les contrats en ligne ce qui affecte le rendement réel. Et plus on place des sommes importantes, plus les frais impacteront le capital final.

    Prenons un exemple avec un capital initial important et une période d'épargne longue pour illustrer cette érosion significative. Imaginons une période d’investissement de 30 ans, avec un capital de départ de 100 000 € et une performance annuelle de 5 %. La perte potentielle due aux frais s'en trouverait considérablement amplifiée :

    • Avec le contrat chargé en frais (3 % de frais d’entrée et 1 % de frais de gestion), le capital obtenu au bout de 30 ans serait de 314 610 €.
    • Avec le contrat sans frais d’entrée et avec 0,5 % de frais de gestion par an, le capital obtenu au bout de 30 ans serait de 374 532 €, soit une différence de 59 922 €.

    À l’échelle des sommes conséquentes investies par les ministres, cela est d’autant plus significatif. Prenons l’exemple des assurances-vie de Jean-Noël Barrot avec la même performance annuelle (5 %). Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères détient trois assurances-vie dans des banques traditionnelles avec un capital total de 1 730 000 €.

    En comparant une assurance-vie chargée en frais (3 % de frais sur versement et 1 % de frais de gestion) et une autre avec des frais plus faibles (0 % de frais d’entrée et 1% de frais de gestion), voici le manque à gagner sur 10 et 30 ans :

    • Au bout de 10 ans, cela représente un manque à gagner de 199 125 €.
    • Au bout de 30 ans, c’est plus d’un million d’euros en moins avec l’assurance-vie chargée en frais, 1 018 678 € précisément.

    Il est ainsi crucial de comparer attentivement tous les frais avant d'ouvrir une assurance-vie. Au-delà des frais d'entrée et de gestion, d'autres coûts peuvent aussi réduire significativement votre capital à terme. Pour optimiser la performance de votre contrat, le choix d'un assureur en ligne devient pertinent.

    L'assurance-vie Meilleurtaux Liberté Vie se positionne comme une solution de choix :

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    Investir en unités de compte présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

    Des sommes importantes en compte courant

    Certains ministres possèdent des dizaines de milliers à quelques centaines de milliers d’euros en compte courant. C’est le cas d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, mais aussi de Rachida Dati, la ministre de la Culture, qui sont les plus mauvaises élèves. Agnès Pannier-Runacher accumule un montant proche de 500 000 € sur ses comptes courants. Cette somme importante pourrait pourtant être investie dans des placements à capital garanti, offrant une sécurité totale pour son épargne, si elle le souhaitait, tout en étant rémunérateur. La ministre est loin d’être une exception. Ses homologues conservent eux aussi des sommes importantes sur leurs comptes courants, bien que moins élevés. Mais les ministres ne sont pas les seuls à être de mauvais élèves.

    Les Français sont nombreux à laisser dormir leur argent sur leur compte courant. Selon la Banque de France, les dépôts à vue des Français atteignaient 549 milliards d’euros en fin d’année 2024. Ainsi, les Français manquent l’occasion de placer leur argent pour le faire fructifier, mais voient également leur pouvoir d’achat grignoté par l’inflation.

    Pour mieux comprendre le manque à gagner, voici ce qui arrive à l'argent laissé sur un compte courant face à l'inflation :

    Pour 10 000 € laissés sur un compte courant ces trois dernières années et avec une inflation de +5,2 % en 2022, +4,9 % en 2023 et +2,0 % en 2024, vos 10 000 € se seraient dépréciés ne valant plus que 8 835 € en termes de pouvoir d’achat.

    Autre exemple, si les 300 000 € de la ministre de la Culture étaient restés sur son compte courant ces trois dernières années, elle aurait subi une perte de pouvoir d'achat de 34 945 €.

    La perte est encore plus flagrante si on compare avec la même somme placée sur un livret d'épargne, même peu rémunéré comme le livret Meilleurtaux à 2 %, qui est un placement 100% liquide et facilement accessible.

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    Certes, posséder une épargne facilement disponible (notamment sur un livret) pour faire face aux imprévus est nécessaire. Mais l’objectif est d'avoir un matelas de sécurité, l’équivalent de 3 à 6 mois de dépenses courantes, pas de stocker l'intégralité de son capital. Au-delà de cette somme dédiée aux urgences, l'argent peut être placé sur des supports plus rémunérateurs. Durant ces 3 dernières années, les placements à capital garanti ont d’ailleurs connu un réel regain d’intérêt du fait de la hausse des taux. Comptes à terme, livrets d’épargne réglementée, livrets bancaires, fonds en euros boostés… les épargnants avaient donc l’embarras du choix pour placer sans risque. Si certains placements à capital garanti sont désormais moins intéressants, ce n’est pas le cas du support à capital garanti par excellence de l’assurance-vie, le fonds en euros. Certains assureurs proposent encore des offres pour booster le rendement de leur fonds en euros. Pour les meilleurs, il est possible de viser un objectif de rendement supérieur à 4 % net de frais de gestion. Un tel rendement permettrait non seulement de protéger l'épargne de l'inflation – qui, en mai 2025, s'établissait à 0,7 % sur un an – mais aussi de la faire fructifier réellement tout en gardant une liquidité certes plus faible qu'un livret (entre 24h et 2 semaines) mais loin du mythe d'une épargne bloqué 8 ans.

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    Des portefeuilles immobiliers très contrastés

    L’immobilier représente la pierre angulaire de la majorité des patrimoines de nos ministres. Cependant, une analyse plus fine révèle de grosses disparités : pour certains ministres, comme Éric Lombard qui déclare plus de 8 millions d'euros de biens immobiliers, l'immobilier constitue une part colossale de leur patrimoine, tandis que pour d'autres, il occupe une place plus secondaire. Historiquement, l'immobilier est perçu comme un investissement à fort potentiel, notamment grâce à l'effet de levier du crédit qui permet de construire un patrimoine significatif avec un apport initial moindre. C'est d'ailleurs ce qui fait de l’immobilier, un placement privilégié par de nombreux Français malgré sa faible liquidité. Cependant, investir dans l’immobilier physique n'est pas sans son lot de contraintes. La recherche de locataires, la gestion administrative, les travaux, ou encore le suivi des impayés sont autant de tâches chronophages et parfois complexes. Pour pallier ces inconvénients, les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) s'imposent comme une alternative de choix. Elles permettent d'investir indirectement dans l'immobilier (bureaux, commerces, entrepôts, santé, etc.) sans les soucis de gestion. L'investisseur achète des parts de SCPI et perçoit des revenus locatifs proportionnels à ses parts, sans avoir à se préoccuper de trouver des locataires, de gérer les travaux ou les aspects administratifs.
    C’est la société de gestion qui s’occupe de tout ! Ainsi, c'est une solution qui offre les avantages de l'immobilier… sans les contraintes.

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    L'analyse des patrimoines de nos ministres révèle des situations très diverses. Si une grande partie de nos ministres affiche des fortunes solides, il apparaît que même à ce niveau, des optimisations restent possibles. Certains gagneraient à se faire accompagner par des professionnels en gestion de patrimoine, à l'image des experts de Meilleurtaux Placement. Un tel accompagnement permettrait d'investir dans une allocation conforme à leur profil de risque, tout en évitant les erreurs fréquentes. Qu'il s'agisse de laisser des sommes trop importantes dormir sur des comptes courants, de souscrire à des produits chargés en frais, ou de se surexposer inutilement à certaines classes d'actifs, ces écueils peuvent être évités. Car, qu'on soit ministre ou non, l'objectif reste le même : faire fructifier son épargne de manière optimale et sécurisée.

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    Investir en unités de compte présente un risque de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

     

    Communication non contractuelle à caractère publicitaire.

    Meilleurtaux Liberté Vie est un contrat individuel d’assurance vie de type multisupports distribué par Meilleurtaux Placement et assuré par Spirica - S.A. au capital de 256 359 096 €. Entreprise régie par le Code des Assurances - n° 487 739 963 RCS Paris - 16/18 boulevard de Vaugirard – 75015 PARIS - Société d’assurance agréée et immatriculée auprès de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) sous le numéro 1021306, autorité de contrôle située 4 Place de Budapest, CS 92459 – 75436 PARIS CEDEX 09. Les garanties de ce contrat peuvent être exprimées en Unités de Compte, en parts de provisions de diversification et en euros. Pour la part investie en Unités de Compte et en parts de provisions de diversification, les montants investis ne sont pas garantis et sont sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. Les caractéristiques principales du contrat Meilleurtaux Liberté Vie et de ses différentes options d’investissement sont exposées dans le Document d’Informations Clé et les Documents d’Informations Spécifiques disponibles sur placement.meilleurtaux.com ou sur le site de l’Assureur https://www.spirica.fr.

    Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :

    - La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCPI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCPI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.

    - La diminution des revenus locatifs. Dans un contexte économique moins favorable, la baisse des revenus locatifs versés aux associés est due à la diminution du taux d’occupation financier et/ou à la baisse du montant global des loyers versés par les locataires. Cette baisse peut être toutefois atténuée par l’effet de la mutualisation des risques grâce à la diversification immobilière et locative du portefeuille de la SCPI.

    - La liquidité. La SCPI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCPI.

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    Écrit par
    Olivia Boulay

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