Une personne avec une tirelire et un marchine à calculer

    Cette année a été marquée par la hausse des encours de l’épargne dans l’Hexagone. Concernant le placement retraite, le gouvernement a récemment fait savoir que l’État va entamer une négociation avec les groupes d’assureur afin de permettre à plus de personnes de profiter des avantages de cet investissement. Les chiffres concernant ce secteur sont révélés par le Cercle de l’épargne et Amphitéa.

    La moitié des épargnants, ayant souscrit à un PER ou à d’autres assurances et supports d’investissement, n’a pas augmenté le montant habituel de leur placement durant la crise sanitaire. C’est sur cette conclusion que résulte l’étude menée par le Cercle de l’épargne et Amphitéa en début septembre auprès de plus d’un millier de personnes. Ainsi, les Français ont rassemblé une somme à hauteur de 157 milliards d’euros à destination de conservation.

    D’après l’étude, seulement un quart des personnes interrogées seulement affirme avoir placé plus que leur investissement habituel durant cette période. Les 38 % de ce sous-ensemble se composent de jeunes compris entre 18 à 25 ans. L’auteur avance des précisions concernant cette situation.

    Disponibilité immédiate de la somme conservée

    Selon le Cercle de l’épargne et Amphitéa, les épargnants refusent de mettre plus que la somme placée pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ces derniers, incertains de la situation sanitaire, ont adopté un comportement qui consiste à temporiser face à la conjoncture avant de prendre une quelconque décision. Selon la publication, les assurés ont misé sur la prudence.

    Les Français ont alors conservé la somme épargnée pour anticiper les aléas qui peuvent arriver. Le but étant de pouvoir disposer de l’argent dans l’immédiat en cas de besoin au détriment du placement à long terme qui prend du temps en termes de déblocage. 47 % des répondants ont d’ailleurs partagé cet avis alors que 26 % ont affirmé qu’elles veulent mobiliser cette quantité mise de côté à destination d’achat. Seuls 12 % des personnes interrogées sont pour l’investissement à long terme. Du reste, un tiers des sondés n’ont pas caché leur perplexité en ce qui concerne leur profit avec notamment la diminution du taux.

    Peur de l’échec du système de retraite

    Un autre motif a poussé les Français à ne placer que le montant habituel épargné durant la crise sanitaire. En effet, 64 % des interrogés ont clairement affirmé leur incertitude sur l’avenir du système de retraite. Ces derniers ont exprimé leur peur de l’échec de cet ensemble dans plusieurs années et ainsi perdre subitement la somme placée. Les plus angoissés entrent dans la catégorie des plus de 65 ans, composant 70 % des interrogés ainsi que les jeunes constituant 69 %.

    D’autres précisions sont d’ailleurs apportées par l’étude du Cercle de l’épargne et Amphitéa. Premièrement, 32 % des répondants ne sont pas familiers avec le plan épargne retraite malgré que l’échantillon enquêté varie de jeunes à personnes âgées. En outre, 64 % des sondés ne sont pas convaincus que leur pension leur accorderait une retraite tranquille. De plus, 29 % des interrogés sont pour le rallongement de l’âge de travail jusqu’à 64 ans. Par ailleurs, un sur cinq veut augmenter la durée de cotisation. Enfin, 39 % des répondants estiment que l’immobilier locatif représente le plus profitable en termes d’investissement et que seulement 16 % et 15 % respectivement tablent sur l’assurance vie en fonds euros et celle en unités de compte. 

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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