Face à l’impasse des négociations sur la réforme des retraites, Gabriel Attal, figure majeure du parti Renaissance, avance une proposition innovante. Plutôt que de s’appuyer sur l’âge légal de départ, désormais source de polémiques, il préconise un modèle fondé sur la durée de cotisation, intégrant une part de capitalisation.
- Gabriel Attal propose une refonte des retraites centrée sur la durée de cotisation, abandonnant l’âge légal de départ.
- Plus flexible, ce modèle intègre une part de capitalisation pour compléter le système par répartition.
- Pour assurer la viabilité à court terme, il suggère une désindexation partielle des pensions, ce qui permettrait d’économiser 15 milliards d’euros, ainsi qu’une « année blanche » visant à geler certaines dépenses sociales.
- Par ailleurs, un important effort salarial de 40 milliards d’euros serait financé par la suppression de la part salariale des cotisations vieillesse.

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Un système universel révisé autour du temps de cotisation
La réforme envisagée par Gabriel Attal repose sur une rupture fondamentale avec le modèle de retraite traditionnel.
Important Plutôt que de fixer un âge légal, comme l’a fait la loi de 2023 en le portant de 62 à 64 ans, il propose de considérer exclusivement la durée de cotisation. Cette méthode invite à travailler plus longtemps, mais laisse une plus grande flexibilité, ce qui pourrait désamorcer les tensions sociales.
Le projet inclut également l’introduction d’une composante de capitalisation, un mécanisme d’épargne individuelle ou collective qui viendrait compléter le système par répartition actuel. Si aucun détail chiffré n’a été communiqué, cette orientation traduit une volonté d’ancrer la réforme dans une perspective plus durable et diversifiée.
Pour préserver le système à court terme, Attal met en avant la nécessité d’une politique financière stricte. Il propose notamment de désindexer partiellement les pensions de l’inflation, ce qui permettrait d’économiser environ 15 milliards d’euros. Un référendum ou une décision présidentielle pourrait être envisagé afin de statuer sur cette mesure délicate.
Mais pour compléter cette réforme et assurer aux futurs retraités un niveau de ressources satisfaisant, la diversification des sources de revenus en fin de carrière demeure capitale. À cet égard, le PER (plan d’épargne retraite) s’impose comme un excellent produit d’épargne pour anticiper d’éventuelles baisses du pouvoir d’achat à la retraite.
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Une gestion budgétaire rigoureuse et une politique salariale ambitieuse
Sur le plan financier, Gabriel Attal se montre ouvert à l’instauration d’une « année blanche » dans le prochain budget. Cette mesure consisterait à geler certaines dépenses sociales, notamment en les reconduisant sans indexation sur l’inflation, afin de maîtriser les comptes publics.
Par ailleurs, son plan prévoit un véritable « choc » salarial de 40 milliards d’euros. Pour financer cette hausse, il suggère de supprimer la part salariale de la cotisation vieillesse, une démarche qui pourrait renforcer le pouvoir d’achat tout en soutenant le financement du régime de retraite.
En proposant une réforme fondée sur la durée de cotisation et une gestion rigoureuse, il cherche à incarner une voie centriste, capable de rassembler les « orphelins » politiques et de répondre aux attentes d’un électorat en quête de pragmatisme et de stabilité.