Beau couple d’âge moyen en face de leur maison.

    Offrant des caractéristiques similaires, le placement dédié à la retraite et l’assurance vie s’arrachent pour dominer le marché. Quoique chacun représente des atouts et des faiblesses. Les souscripteurs devront, de ce fait, procéder à une réflexion poussée avant d’engager une quelconque décision d’action. Des critères spécifiques, dont entre autres la taxation et l’investissement sont à prendre en compte pour voir quelles offres correspondent mieux à leurs besoins.

    En concurrence qui ne date pas d’hier, le dilemme du PER et de l’assurance vie met en difficulté les souscripteurs dans leur décision. En effet, ces deux placements offrent respectivement des caractéristiques similaires en termes de certains critères et différents dans d’autres paramètres. Ce qui justifie leur concurrence sur le marché.

    En tout cas, les personnes intéressées devront bien réfléchir avant d’engager une quelconque action. Il s’agit de voir quelle offre est mieux adaptée pour soi et de ce fait bénéficier des profits accordés par le choix fait parmi tant de propositions disponibles. Apparemment, toutes les banques veulent dominer le secteur concerné.

    Le plan épargne retraite mise sur la taxation

    La réalité est que les deux placements sont majoritairement proposés par les mêmes banques. Jugé étonnant, le contexte pousse forcément à une comparaison des offres. Tout d’abord, en termes de taxation des plus-values, le directeur général du site Placement-Direct Gilles Belloir, explique que :

    La fiscalité sur les gains en cas de retrait est globalement la même concernant les investissements en unités de compte (UC), qu’il s’agisse du PER ou de l’assurance vie. Mais pour le fonds en euros, les prélèvements sociaux sont prélevés chaque année pour l’assurance vie, et lors du retrait pour le PER. Un petit avantage supplémentaire pour le PER.

    Gilles Belloir

    Le plan épargne retraite est aussi d’autant plus intéressant concernant la fiscalité appliquée à la transmission. En effet, les souscripteurs au PER profitent du dégrèvement à hauteur de 152 000 euros et d’une réduction s’élevant à 30 500 euros avant 70 ans.

    En ce qui concerne la liquidation, le PEF est plus avantageux. Vincent Nocton, gérant privé chez Financière Arbevel, avance que :

    Pour ce qui est des critères de valorisation de l’épargne, le PER est très intéressant pour les TMI (ndlr: tranche marginale d’imposition) supérieures à 30%. Lors de la liquidation de l’épargne, la TMI doit être inférieure à celui où on la constitue.

    Gilles Belloir

    L’assurance vie détient la place numéro un en termes d’investissement

    Force est alors de reconnaître que le plan épargne retraite, malgré une prime à priori non profitable, gagne des points en ce qui concerne l’avantage fiscal.

    Mais qu’en est-il du potentiel de l’assurance vie ? Eh bien, ce service est on ne peut plus intéressant en matière d’investissement. En effet, cette dernière offre aux souscripteurs la disponibilité dans l’immédiat de la somme placée, ajoutée des primes en additionnel. Sur ce point, ce produit prend largement le dessus par rapport à la PER, dont le montant accumulé ne peut être retiré qu’à la retraite.

    Cependant, les deux offres comportent un point commun sur un paramètre bien précis : les frais d’opération. À ce sujet, les souscripteurs se plaignent d’un tarif beaucoup trop élevé. Par conséquent, l’hésitation des clients est tout à fait justifiée. Malgré tout, ils devront choisir le placement qui leur conviennent le mieux.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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