Un épargnant qui atteint l’âge légal de départ à la retraite peut vouloir poursuivre/reprendre une activité professionnelle. Dans ce cas, deux possibilités s’offrent à lui : liquider son plan d’épargne retraite ou continuer à cotiser sur celui-ci.
S’il choisit de récupérer le capital disponible, il peut disposer librement de la somme épargnée. À noter toutefois que les retraits seront soumis à l’impôt sur le revenu, et les plus-values, au prélèvement forfaitaire unique.
Dans quel cas le déblocage anticipé est-il autorisé ?
ImportantEn principe, le déblocage anticipé d’un Plan d’épargne retraite ou PER (avant la liquidation des retraites) est autorisé pour l’achat d’une résidence principale, mais aussi en cas d’accident de la vie (invalidité, décès...).
Pour le premier scénario, le capital est soumis à l’IR, en revanche, il n’est pas fiscalisé dans le cas du second scénario.
Néanmoins, le souscripteur ayant atteint l’âge légal de départ à la retraite peut liquider son plan sans toutefois prendre sa retraite. S’il a opté pour la déduction des primes à l’entrée, la part qui correspond au capital est soumise à l’IR et les plus-values (gains) au PFU ou à l’IR (sur option).
Pour les salariés relevant d’un régime spécial, le déblocage du plan d’épargne à la retraite n’est autorisé qu’après la liquidation des droits à la retraite (indépendamment de l’âge du souscripteur).
ImportantMais relevant du régime général, ces derniers peuvent très bien récupérer l’argent de leurs plans et poursuivre leurs activités professionnelles.
Investir dans un Plan d’épargne retraite
Le souscripteur d’un Plan d’épargne retraite peut investir en associant différents supports en fonction de ses besoins et objectifs.
D’ailleurs, il s’agit d’un fonds à capital garanti, mais il est possible de réaliser des investissements afin d’améliorer ses performances.
Le choix n’est pas ainsi limité :
- fonds en euros,
- investissements immobiliers (SCPI, OPCI...),
- investissements boursiers (actions, ETF, obligations...).
Afin d’équilibrer risques et rendements, il est conseillé d’opter pour la gestion pilotée.
Il appartient alors au professionnel de gérer les investissements en fonction du profil investisseur du souscripteur.
- Il est possible de récupérer le capital disponible sur son PER et de poursuivre une activité professionnelle.
- Le capital qui correspond aux versements est soumis à l’IR et les gains au PU ou à l’IR (sur option).
- Le souscripteur peut investir dans son PER en vue d’améliorer les performances de son placement.