La DGFiP publie pour la première fois des données provisoires sur l’impôt 2025 appliqué aux revenus 2024. Hausse du nombre de foyers imposables, structure des revenus et rôle des crédits d’impôt: voici les principaux enseignements.
Davantage de ménages paient l’impôt sur le revenu en 2025, d’après les données provisoires de la DGFiP. Cette photographie intermédiaire éclaire la dynamique des revenus 2024 et ses effets sur l’impôt.
- 47% des foyers sont imposés en 2025 (19,6 millions).
- Les imposés augmentent de +5,1% (plus de 900 000 de plus), les non-imposés reculent de -2,7%.
- Revenus 2024: 1 541 milliards €, +4,9% sur un an, inflation 1,8%.
- Salaires majoritaires chez les imposés; pensions plus présentes chez les non-imposés.
- Crédits/réductions: -1 500 € en moyenne pour 12,8 millions de foyers.
Davantage de foyers imposables cette année
Parmi les 41,5 millions de déclarations 2025 portant sur les revenus 2024, 19,6 millions de foyers — soit 47% — s’acquittent d’un impôt net. Le nombre de foyers imposés progresse de +5,1%, soit plus de 900 000 ménages supplémentaires, tandis que les non-imposés reculent de -2,7%.
Contexte: revenus en hausse, barème moins dynamique
Les foyers fiscaux ont déclaré un revenu total net de 1 541 milliards d’euros en 2024, en progression de 4,9% sur un an, alors que l’inflation s’établit à 1,8%. Cet écart entre la hausse des revenus et une indexation du barème plus modérée contribue à la progression des recettes de l’impôt.
D’où viennent les revenus déclarés
La DGFiP souligne la prédominance des salaires chez les imposés et le poids des pensions chez les non-imposés: « Les revenus des foyers imposés sont principalement constitués de traitements et salaires (60,1%), alors que les foyers non imposés ont une proportion de revenus issus des pensions et rentes (33,4%) bien plus élevée que la moyenne ».
Crédits et réductions: quel impact sur l’impôt
Au sein des foyers imposables, 12,8 millions ont bénéficié d’au moins une réduction ou d’un crédit d’impôt, soit 30,9% des foyers fiscaux. Pour ces ménages, la facture a diminué en moyenne de 1 500 euros.