Avoir de la trésorerie excédentaire est une situation que rencontrent de nombreuses sociétés, que ce soit après une cession, une opération exceptionnelle ou simplement grâce à des résultats bénéficiaires réguliers.
Mais laisser ces liquidités dormir sur un compte bancaire n’est pas optimal. Non seulement la rémunération y est faible, mais l’inflation ronge chaque année le pouvoir d’achat de vos capitaux. La question devient donc stratégique : comment faire travailler cette trésorerie, sans mettre en péril la solidité financière de l’entreprise ? Tour d’horizon des solutions disponibles.
Les placements de court terme : une sécurité au prix d’un rendement limité
Pour ceux qui souhaitent rester dans une logique de sécurité maximale, les comptes à terme et les livrets d’entreprise restent les premiers réflexes. Ces supports garantissent un taux fixe connu dès le départ, généralement autour de 2 % aujourd’hui. Ils présentent un traitement comptable et fiscal simple : les intérêts sont intégrés chaque année au résultat imposable.
Idéals pour un besoin ponctuel quand on prévoit de réutiliser la trésorerie prochainement, ces placements rendent service... mais restent très limités dès qu’on pense long terme. Autrement dit : utiles comme solution d’attente, pas comme véritable stratégie.
Le contrat de capitalisation
Pour une société, le contrat de capitalisation n’est pas qu’un outil parmi d’autres : c’est souvent la porte d’entrée vers une vraie stratégie patrimoniale. Il permet d’accéder à une large palette de supports : fonds en euros, actions, obligations, immobilier, fonds thématiques, tout en offrant une souplesse comptable (il est inscrit à l’actif pour sa valeur d’acquisition, sans prise en compte des plus-values latentes). Mieux encore, les moins-values peuvent être provisionnées et déduites, ce qui peut alléger le résultat imposable.
La fiscalité prévoit une imposition forfaitaire annuelle liée au Taux Moyen des Emprunts d’État (TME) qui est ensuite régularisée lors d’un rachat. En clair, le contrat permet d’étaler dans le temps l’impact fiscal, tout en capitalisant sereinement.
Focus sur Meilleurtaux Libert Capitalisation
Chez Meilleurtaux Placement, nous proposons à nos clients le contrat Meilleurtaux Libert Capitalisation, assuré par Spirica (groupe Crédit Agricole). Ce contrat se distingue par :
- Une tarification attractive : 0 frais d’entrée, 0 frais sur versement et 0,50 % de frais de gestion sur les unités de compte.
- Une offre très large d’unités de compte : plus de 1 000 supports, incluant ETF, fonds thématiques, immobilier (SCPI, OPCI, SCI), produits structurés, et gestion pilotée.
- Une gestion multipoche avec la possibilité de cumuler gestion libre et gestion pilotée (Pilot de Marc Fiorentino).
Le contrat de capitalisation - Sa version luxembourgeoise
Le contrat de capitalisation luxembourgeois va encore plus loin. Il bénéficie du fameux “triangle de sécurité”, qui protège les actifs des investisseurs même en cas de défaillance de l’assureur. Il donne également accès à une gamme de supports beaucoup plus large : fonds dédiés, devises étrangères, véhicules internationaux.
Autre atout : sa portabilité, en cas de mobilité juridique ou patrimoniale à l’international. Cette version “premium” séduit les entreprises qui souhaitent un outil à la fois sécurisé, flexible et tourné vers l’international.
Les SCPI : miser sur la pierre papier
Pour diversifier sa trésorerie dans l’immobilier, les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) sont une solution incontournable. Elles permettent d’investir indirectement dans un parc immobilier varié — bureaux, commerces, santé, logistique — et de percevoir une partie des loyers, généralement sous forme trimestrielle.
En 2024, les rendements servis par les SCPI françaises se situaient entre 4 et 6 % en moyenne. Pour les sociétés à l’IS, les SCPI internationales apportent un avantage fiscal significatif : grâce aux conventions fiscales, les loyers sont imposés dans le pays d’origine et ne subissent pas de double imposition en France.
Focus sur la SCPI Transitions Europe
Parmi les SCPI qui se distinguent, Transitions Europe, gérée par Arkea REIM, illustre bien l’intérêt d’une approche internationale. 100 % investie en Europe, elle est accessible à partir de 1 000 € seulement et a délivré un rendement de 8,25 % brut de fiscalité étrangère en 2024.
Un niveau très au-dessus de la moyenne du marché, qui témoigne de la pertinence d’une stratégie géographique diversifiée.
Et l’usufruit temporaire de SCPI ?
Au-delà de la pleine propriété, il existe une stratégie plus sophistiquée : l’usufruit temporaire de parts de SCPI. Dans ce schéma, la société n’acquiert que le droit aux loyers, pour une durée fixée à l’avance (souvent 5 à 10 ans). L’investissement est réalisé avec une décote importante, ce qui augmente mécaniquement le rendement perçu.
Chez Meilleurtaux Placement, nous proposons une solution clé en main, accessible à partir de 100 000 €, avec un objectif de performance de 6 à 7 % par an (non garanti) et un remboursement progressif du capital sur une durée de 10 ans. Un outil idéal pour les sociétés soumises à l’IS qui veulent programmer une valorisation de leur trésorerie sur le moyen/long terme.
Le compte-titres ordinaire : liberté et réactivité
Pour les entreprises qui souhaitent garder un maximum de souplesse, le compte-titres ordinaire reste une référence. Il ouvre directement les portes des marchés financiers : actions, obligations, ETF, fonds diversifiés, produits structurés… Sa liquidité est quasi immédiate et son allocation peut être ajustée en fonction de la conjoncture.
Son revers ? Une fiscalité intégrée au résultat et une exposition directe à la volatilité des marchés. Mais pour les sociétés prêtes à accepter ce risque, il reste un outil incontournable.
Après une cession : le régime 150-0 B Ter
Un cas particulier, mais fréquent, concerne l’entrepreneur qui cède son entreprise et réalise une plus-value conséquente. Le régime fiscal prévu à l’article 150-0 B Ter du CGI, aussi connu sous le terme “apport-cession”, permet (sous conditions) de reporter l’imposition à condition de réinvestir via une holding dans une activité économique ou patrimoniale éligible.
Ce dispositif constitue une formidable opportunité de redéployer le fruit d’une cession, sans imposition immédiate. Mais attention : il est technique et encadré. Mal structuré, il peut se transformer en piège. C’est pourquoi un accompagnement spécialisé est indispensable pour en tirer tout le potentiel.
Ne laissez plus votre trésorerie dormir : transformez-la en levier de succès
Votre trésorerie n’a pas vocation à dormir sur un compte bancaire. Qu’il s’agisse d’un excédent ponctuel ou récurrent, elle peut devenir un levier puissant pour financer la croissance, préparer l’avenir et optimiser la fiscalité de votre société.
Compte à terme, contrat de capitalisation français ou luxembourgeois, SCPI, usufruit temporaire, compte-titres ou encore régime 150-0 B Ter : les solutions existent et répondent à des besoins variés. Chez Meilleurtaux Placement, nous accompagnons chaque chef d’entreprise dans la construction d’une stratégie sur mesure. Notre rôle est d’identifier les bons outils, de sécuriser vos placements et de transformer votre trésorerie en moteur de réussite entrepreneuriale.
Communication non contractuelle à but publicitaire. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Dividende au titre de l’année N, avant prélèvement obligatoire et autre fiscalité immobilière sur revenus fonciers étrangers et sur plus-values payées par la SCPI pour le compte des associés, rapport au prix de souscription au 1er janvier N.
Comme tout investissement, l’immobilier présente des risques : La baisse de la valeur du placement : le capital investi n’est pas garanti. Sa valeur évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l’immobilier. La diminution des revenus locatifs due à la baisse du taux d’occupation financier et/ou du montant global des loyers versés. La liquidité : l’immobilier n’étant pas un produit coté, il présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers.