Gros plan sur les mains d'une femme âgée mettant une pièce dans une petite tirelire

    Ayant remplacé les anciens dispositifs de retraite, le plan épargne retraite gagne peu à peu en popularité, près de 5 ans après son lancement. Si sa fiscalité séduit, les potentiels souscripteurs doivent tenir compte de son illiquidité et de certaines contraintes d’investissement.

    La flexibilité et la fiscalité, principaux atouts du PER

    Inquiets de leur pouvoir d’achat à la retraite, les Français s’efforcent de se constituer une épargne pouvant servir de compléments de revenus après l’arrêt de l’activité professionnelle. Ce mouvement contribue à l’essor du PER, lequel compte actuellement 10 millions de souscripteurs.

    Ce produit, lancé en octobre 2019 pour remplacer les anciens dispositifs comme le Contrat Madelin, le PERP ou encore l’article 83, doit en particulier son attractivité à sa flexibilité et sa fiscalité avantageuse.

    En effet, le titulaire est libre de transférer sans frais le fonds d’un PER à un autre après 5 ans de détention, et peut choisir entre différents modes de sortie à la liquidation du plan : en capital, en rentes viagères ou associer les deux options.

    D’autre part, la déductibilité des cotisations du revenu imposable dans la limite des plafonds fixés, soit 37 095 euros pour le salarié, et 87 135 euros pour le TNS en 2025 se présente également comme l’un des avantages du PER, sans oublier la possibilité d’y adjoindre les plafonds non utilisés au cours des 3 dernières années.

    Autre atout non négligeable, l’existence d’une diversité de supports d’investissement permettant d’équilibrer les risques et les gains du placement. Et pour sécuriser le capital à l’approche de l’âge de la retraite, la gestion pilotée à l’horizon est recommandée sauf si l’épargnant opte pour la gestion libre.

    Le meilleur PER du marché

    Un placement peu liquide, avec des contraintes concernant l’investissement

    L’inconvénient majeur du PER réside dans le fait que les fonds ne peuvent être débloqués avant le départ à la retraite du titulaire. Des exceptions sont néanmoins prévues : aléas de la vie (décès du conjoint, perte d’emploi, invalidité, situation de surendettement…) et achat de résidence principale.

    ImportantPour ce qui est de la fiscalité, il convient de souligner que les cotisations déduites à l’entrée sont soumises à l’impôt sur le revenu à la sortie, et les gains seront taxés à hauteur de 30 % pour le prélèvement forfaitaire unique (PFU).

    Enfin, en ce qui concerne la gestion, l’obligation d’y inclure des parts de non coté, imposée par la loi Industrie verte, ainsi que la gestion pilotée à l’horizon, augmentent les coûts de l’investissement.

    A retenir
    • Le PER est plus flexible que les anciens dispositifs, mais les fonds restent inaccessibles jusqu’au départ à la retraite du souscripteur (sauf en cas d’accidents de la vie ou d’achat d’une résidence principale)
    • La déductibilité des versements du revenu imposable implique des taxations du capital à la sortie
    • La gestion pilotée à l’horizon engendre des frais supplémentaires pour l’épargnant
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    Rédaction meilleurtaux Placement

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