La chute du gouvernement Bayrou début septembre, suivie de la nomination d’un nouveau Premier ministre, intervient à un moment crucial : celui de la préparation du budget 2026. Cette instabilité politique s’ajoute à une situation budgétaire extrêmement tendue. Pour les épargnants, la question est la suivante : comment préserver et sécuriser son patrimoine dans un contexte où l’État pourrait chercher de nouvelles ressources et où la confiance dans la stabilité politique reste fragilisée ?

    Un contexte politique sous haute tension

    L’un des principaux défis pour la France aujourd’hui ne réside pas seulement dans l’instabilité politique, mais surtout dans la dérive de ses finances publiques. Le budget 2026 devra composer avec une réalité incontournable : un endettement record qui conditionne toutes les décisions économiques et sociales.

    La dette publique s’élève à 3 345,8 milliards d’euros, soit près de 114 % du PIB. Le déficit public avoisine 4,5 %, bien au-delà de la limite européenne de 3 %. Bruxelles exige un retour à la discipline budgétaire.

    Dans un pays où la dépense publique représente déjà plus de la moitié du PIB, chaque euro consacré au remboursement de la dette est un euro de moins pour les retraites, la santé ou l’investissement. Le risque de tensions sociales est donc réel si l’État doit arbitrer certaines dépenses pour rassurer Bruxelles et les marchés.

    La chute du gouvernement Bayrou a accentué cette perception de risque : les marchés financiers jugent désormais la dette française plus vulnérable qu’auparavant. Preuve de cette inquiétude, le rendement de l’OAT à 10 ans, c’est-à-dire le taux auquel les grands investisseurs internationaux acceptent de prêter à la France, a atteint 3,48 %, légèrement au-dessus de celui de l’Italie (3,47 %), jusqu’alors considérée comme l’un des mauvais élèves européens en matière de dette publique.

    Les Français n’ont jamais autant épargné

    Dans ce climat, les ménages choisissent la prudence. Le taux d’épargne a atteint 18,9 % du revenu disponible au deuxième trimestre 2025, un niveau parmi les plus élevés en Europe.

    Mais cette épargne reste concentrée sur des supports très sécuritaires :

    • Les livrets réglementés (Livret A, LDDS, LEP), dont l’encours dépasse 600 milliards d’euros.
    • Les fonds en euros de l’assurance-vie, qui couvrent une large palette d’offres : des rendements classiques peu attrayants, mais aussi des solutions à taux boosté solutions à taux boosté, des offres temporaires et attractives, permettant aux épargnants de valoriser leur capital dans des conditions avantageuses.

    Ce comportement traduit une recherche de sécurité, mais il pose un paradoxe : en se concentrant sur des placements liquides et peu rémunérateurs, les ménages acceptent une stagnation, voire une érosion silencieuse, de leur patrimoine. Car si les prix à la consommation se sont stabilisés, les taux de rendement réels demeurent faibles face à la pression fiscale et aux incertitudes de long terme.

    L’État peut-il « ponctionner » l’épargne ?

    La question revient régulièrement : l’État peut-il puiser dans l’épargne des Français pour réduire la dette ?

    La réponse est claire : aucune saisie directe des dépôts, livrets ou contrats d’assurance-vie n’est possible. Le droit français, renforcé par le droit européen, protège la propriété privée et interdit une telle mesure.

    En revanche, l’État dispose de marges de manœuvre via :

    • La fiscalité : hausse des impôts, durcissement de certaines niches fiscales.
    • Les prestations sociales : un gel temporaire, par exemple des retraites ou des allocations, a déjà été évoqué comme une mesure d’économie potentielle.
    • La réglementation : un encadrement plus strict de certains produits d’épargne pourrait aussi voir le jour, notamment en matière de fiscalité des revenus financiers.

    Il est donc essentiel de comprendre que le véritable risque ne réside pas dans une confiscation brutale, mais dans une érosion progressive des avantages fiscaux et sociaux attachés à l’épargne.

    Quelles solutions patrimoniales privilégier ?

    Dans ce contexte d’instabilité politique et budgétaire, les épargnants doivent éviter deux écueils : la panique et l’immobilisme. La bonne stratégie consiste à diversifier son patrimoine intelligemment.

    Les SCPI européennes pour diversifier son patrimoine hors de France

    Les SCPI européennes restent une option privilégiée pour les épargnants cherchant à sécuriser et valoriser leur patrimoine hors de France. Elles offrent une diversification géographique, une fiscalité souvent plus avantageuse grâce aux conventions internationales, et un rendement régulier, généralement compris entre 4 et 5 % nets.

    Parmi elles, Corum Origin se distingue particulièrement. Créée en 2012, cette SCPI figure dans notre palmarès 2025 des meilleures SCPI et affiche un rendement annuel supérieur à 6 % pour la 13ᵉ année consécutive. Elle bénéficie d’une diversification européenne unique, avec des investissements répartis dans 13 pays de la zone euro et couvrant différents secteurs : bureaux, commerces, logistique, hôtellerie, santé ou éducation.

    En intégrant des SCPI comme Corum Origin dans une stratégie diversifiée, les épargnants peuvent réduire leur exposition au risque politique et économique spécifique à la France, tout en bénéficiant d’une source de revenus régulière et pérenne.

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    Corum Origin permet d’investir dans l’immobilier sans contraintes de gestion, avec l’avantage supplémentaire d’une souscription 100 % en ligne, simple et rapide.

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    Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) : un outil de diversification flexible à penser sur le long terme

    Le Plan d’Épargne en Actions est une enveloppe d’investissement particulièrement intéressante pour les épargnants cherchant à diversifier leur patrimoine dans un contexte incertain. Ce dispositif fiscal permet d’investir principalement dans des actions de sociétés européennes, offrant ainsi une exposition à plusieurs économies et limitant la dépendance au seul marché français.

    Pour rappel, le PEA présente un avantage fiscal important : après cinq ans de détention, les gains (plus-values et dividendes) réalisés au sein du PEA sont exonérés d’impôt sur le revenu. Cependant, les prélèvements sociaux restent dus sur ces gains. Si un retrait est effectué avant cette période de cinq ans, les gains sont soumis à une imposition classique, ce qui peut réduire l’attrait fiscal du plan dans ce cas. Cet avantage prend tout son sens si le PEA est considéré comme un placement sur une durée suffisamment longue, permettant de lisser les fluctuations normales des marchés financiers.

    En plus de cet avantage fiscal, le PEA offre une grande souplesse de gestion, avec la possibilité d’investir en direct ou via des fonds et ETF, ainsi qu’une faculté de retrait modulable une fois la barre des cinq ans dépassée, permettant aux investisseurs d’adapter leur stratégie selon l’évolution de leurs besoins.

    Dans le cadre de l’incertitude politique et économique actuelle, le PEA est aussi précieux car il permet d’éviter l’exposition directe aux mesures fiscales spécifiques à l’immobilier, souvent prises en période de crise, telles que la hausse des taxes foncières ou le renforcement de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Il s’agit donc d’une enveloppe d’épargne financière flexible et adaptée, permettant une diversification européenne essentielle.

    Il est important de souligner que, pour maximiser les bénéfices du PEA, il convient de l’envisager comme un placement à moyen ou long terme, idéalement supérieur à cinq ans. Cette temporalité est non seulement nécessaire pour bénéficier pleinement de ses avantages fiscaux, mais aussi pour absorber les fluctuations de la bourse.

    En résumé, le PEA constitue un levier fiscal efficace, souple et diversifié, adapté à la construction d’un portefeuille structuré dans un environnement marqué par des incertitudes politiques et économiques importantes. Cependant, ce n’est pas un placement anti-volatilité ou « refuge » parfait, et il doit s’inscrire dans une vision patrimoniale responsable et durable.

    Le contrat d’assurance-vie luxembourgeois : sécurité juridique renforcée et flexibilité internationale

    Le contrat d’assurance-vie luxembourgeois se distingue par une sécurité juridique inégalée en Europe. Le « triangle de sécurité » impose la séparation stricte des actifs du souscripteur de ceux de l’assureur, lesquels sont conservés par une banque dépositaire indépendante. Ce dispositif est contrôlé par le Commissariat aux Assurances luxembourgeois, garantissant ainsi une protection rigoureuse.

    Par ailleurs, le souscripteur bénéficie du « super-privilège », ce qui signifie qu’en cas de faillite de la compagnie d’assurance, il est créancier prioritaire, remboursé avant tous les autres créanciers, y compris l’État.

    Côté gestion, le contrat luxembourgeois propose une grande souplesse, avec accès à une large gamme d’actifs : fonds euros, unités de compte diversifiées.

    Fiscalement, cette enveloppe bénéficie de la neutralité fiscale : elle est imposée selon la législation du pays de résidence du souscripteur, simplifiant la gestion fiscale, notamment pour les expatriés.

    Par ses garanties renforcées et sa flexibilité, le contrat d’assurance-vie luxembourgeois constitue une solution premium adaptée pour sécuriser et valoriser un patrimoine dans un contexte d’incertitude économique et politique comme celui que traverse la France aujourd’hui. C’est dans ce contexte que le contrat d’assurance-vie luxembourgeois Life Mobility Evolution, proposé sans frais d’entrée, constitue une solution particulièrement adaptée.

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    Le maître-mot : diversifier

    L’instabilité politique et le poids de la dette publique créent un climat d’incertitude qui inquiète les épargnants. Pourtant, l’histoire économique le montre : les crises sont aussi des moments où les stratégies patrimoniales solides font la différence. Diversifier ses placements, sur plusieurs classes d’actifs, plusieurs zones géographiques et plusieurs enveloppes fiscales, reste le moyen le plus sûr de protéger son capital et de préparer l’avenir. SCPI européennes, PEA, assurance-vie luxembourgeoise : autant de solutions complémentaires qui permettent de conjuguer sécurité, rendement et optimisation fiscale. En gardant le cap sur une allocation équilibrée, les épargnants peuvent transformer cette période troublée en opportunité. Pour construire une stratégie adaptée à votre situation et sécuriser vos investissements, prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec l’un de nos conseillers Meilleurtaux Placement.

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    Écrit par
    Olivia Boulay

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