Couple de personnes âgées et escalier vers un relèvement de l’âge de la retraite

    Il y a un an, l’adoption de la loi sur la réforme des retraites avait fait couler beaucoup d’encre avec sa mesure phare, le report de l’âge légal de départ à la retraite. Sauf qu’à peine un an après, le retour à l’ordre du jour de l’austérité en France pour sonner la fin de la récréation budgétaire pourrait ne pas épargner les retraités. Après la réforme, l’austérité pourrait-elle mettre à contribution les retraités ?

    La réforme des retraites promulguée il y a un an

    Cela fait maintenant un an que la loi sur la réforme des retraites a été officiellement adoptée. Le vendredi 14 avril 2023, le Conseil constitutionnel a validé en grande partie le projet de loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023, qui incluait la réforme des retraites. La loi a ensuite été promulguée et publiée au Journal officiel du 15 avril 2023 pour une entrée en vigueur de la réforme le 1er septembre 2023.

    Parmi les mesures entrées en vigueur depuis le 1er septembre 2023 :

    • Report progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans 
    • Allongement de la durée de cotisation à 43 ans dès 2027 
    • Aménagement du dispositif de carrières longues 
    • Revalorisation de la pension minimum à 1 200 € 
    • Suppression des régimes spéciaux 
    • Retraite progressive étendue 
    • Cumul emploi-retraite assoupli
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    Une nouvelle réforme dans les tuyaux ?

    Plombé par une dette abyssale et des recettes fiscales bien en deçà des attentes, le gouvernement se trouve contraint de réaliser des économies d'au moins 20 milliards d'euros pour le budget de 2025, d'après le ministre des Comptes publics, Thomas Cazenave. Dans les tuyaux, le durcissement des règles d'indemnité chômage qui n'est toutefois qu’une mesure parmi tant d’autres dans la longue liste de mesures d'austérité auxquelles il faudra s’attendre.

    L’austérité pourrait conduire, entre autres, à la réduction des dépenses de fonctionnement de l'Etat avec la suppression du millefeuille administratif, l’alignement du secteur public sur le secteur privé en termes de durée du travail et de retraites notamment, mais aussi le report (une nouvelle fois) de l'âge légal de départ à la retraite ou encore, la non revalorisation des retraites à la hauteur de l’inflation début 2025.

    Pour restaurer l’équilibre financier du système, le gouvernement peut piocher dans des leviers qui n’épargneront pas les retraités. Le système de retraite a, après tout, connu plusieurs réformes qui se sont succédé et la réforme des retraites de 2023 ne sera certainement pas la dernière.

    Prendre sa retraite en main avec le PER

    Préparer sa retraite a toujours été essentiel, mais cela devient d'autant plus crucial après la réforme et dans un contexte d'austérité.

    Le système français de retraite repose sur un modèle de répartition, où les cotisations des travailleurs actuels financent les pensions des retraités actuels. Et cotiser aujourd'hui donne droit à une pension de retraite une fois l’âge de départ à la retraite atteint. Ainsi, contrairement à une idée répandue, nous ne cotisons pas pour notre propre retraite, mais pour celles des retraités actuels. Cependant, la viabilité de ce système a été remise en question en raison de plusieurs facteurs, tels que la diminution du pouvoir d'achat des retraités, l'écart entre les salaires et les pensions de retraite, ainsi que le déséquilibre entre le nombre de cotisants et de retraités. Pour y faire face et préserver le système, le gouvernement a à sa portée différents leviers, tels que le report de l'âge de départ à la retraite, l'augmentation des cotisations des actifs, ou la réduction des pensions de retraite.

    Bien que le gouvernement ait un contrôle total sur le système de répartition, chacun a la possibilité d'épargner pour sa propre retraite à travers des enveloppes d’épargne et tout particulièrement le Plan d'Épargne Retraite (PER), qui fonctionne sur un modèle de capitalisation. Avec le PER, chacun est responsable de la constitution de son complément de retraite en fonction de ses moyens. Tout comme l'assurance-vie, le PER permet d’investir dans une gamme diversifiée de supports d’investissement, allant du moins risqué avec le fonds en euros, au plus risqué avec les unités de compte. Alors que le fonds en euros garantit le capital, les unités de compte offrent un potentiel de rendement plus élevé, mais sans garantie de capital.

    De plus, les versements effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable, dans la limite d'un plafond global. Cette déduction fiscale peut contribuer à faire fructifier davantage le capital destiné à la retraite. Cette particularité distingue le PER de l'assurance-vie. Bien que les fonds soient bloqués jusqu'à l'âge de la retraite, le PER devient plus attractif grâce à cet avantage fiscal.

    Avec le contrat Meilleurtaux Liberté PER, vous avez la possibilité d'investir en gestion libre ou en gestion pilotée, sur une sélection de plus de 700 supports d'investissement, et ce, sans frais d'entrée.

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    Communication non contractuelle à but publicitaire

    * Les investissements en unités de compte (notamment OPCVM) présentent un risque de perte en capital important, doivent s’envisager dans une optique long terme (minimum 10 ans) et porter sur une petite partie d’un patrimoine global. Contrairement au fonds en euros, la valeur de ces unités de compte, qui reflète la valeur d’actifs sous-jacents, n’est pas garantie mais est sujette à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers.

    ** Le plafond de déduction pour l’épargne retraite est calculé de la manière suivante :
    - 10 % du PASS de l’année précédente (4 399 € en 2024),
    - ou 10 % de vos revenus dans la limite de 8 fois 10 % du PASS de l’année précédente.

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    Écrit par
    Olivia BOULAY

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