Portrait d'un homme et d'une femme d'âge mûr marchant dans la rue et s'amusant ensemble.

    Les Conseillers en gestion de patrimoine ont prôné la prudence en début d’année, face aux incertitudes soulevées par la guerre en Ukraine, la forte volatilité des marchés et le retour de l’inflation. Cette posture prudente n’a pas duré longtemps. Cherchant la performance, les CGP ont pris plus de risque sur les contrats d’assurance-vie au second trimestre.

    « Celui qui ne tente rien n’a rien ». Les conseillers en gestion d’assurance-vie semblent suivre à la lettre ce conseil durant le second trimestre, à en croire les statistiques dévoilées dans une étude récente. Ce rapport contient deux informations clés, qui pourraient annoncer les tendances dominantes sur le marché de l’assurance-vie à moyen terme. En premier lieu, les Unités de compte reviennent sur le devant de la scène, après un bref passage à vide. Toutefois, le succès des UC fait pâle figure devant l’essor fulgurant des supports immobiliers, des valeurs qui offrent plus de sécurité et promettent de jolis rendements en prime.

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    Une prise de risque modérée sur les supports alternatifs

    Au second semestre, les Conseillers en gestion de patrimoine ont effectué moins d’arbitrage qu’en début d’année. Selon une simulation assurance vie, cette accalmie reflète avant tout l’attentisme des investisseurs. Ces derniers préfèrent attendre que la situation sur les marchés financiers et en Ukraine se tasse, avant d’ordonner des mouvements d’ampleur. La prudence des épargnants s’aperçoit aussi à travers la nature des ordres d’arbitrage reçus par les CGP. Les investisseurs semblent cibler avant tout les supports immobiliers, dont la résilience en période de crise est remarquable.

    Les conseillers en gestion de patrimoine notent également un engouement certain pour les :

    • Produits structurés ;
    • Supports monétaires.

    En revanche, les arbitrages sur les marchés actions et sur les titres obligataires se font rares. Les brefs épisodes de repli en début d’année n’ont pas suffi à rassurer les épargnants. Le résultat est sans appel : les fonds actions obtiennent seulement 9 % de la collecte en UC au second trimestre. Cette part s’élève à 23 % au T1. De même, les obligations sont tombées à 2,6 % de la collecte. Seuls les produits structurés conservent un minimum de stabilité, avec une part de versement estimée à 8,9 %. D’un autre côté, les investisseurs montrent clairement leur attachement aux placements responsables. Les fonds à visée environnementale ou écologique sont les seuls à surperformer sur les marchés actions et obligations.

    Les UC captent l’essentiel des versements

    En matière de collecte, les unités de compte récupèrent leur trône sur la période avril-juin 2022. Près de 60 % des versements ont été fléchés vers les UC, contre 42 % lors du trimestre précédent. Cette évolution indique un changement de point de vue chez les clients et les gestionnaires. Ces derniers estiment dorénavant que l’instabilité des marchés financiers durera quelques mois supplémentaires. Ils préfèrent de fait innover leur mode de gestion et adopter des stratégies défensives, tout en recherchant un niveau de performance optimal.

    Justement, l’immobilier coche toutes les cases de l’actif « miracle » des CGP. Les fonds immobiliers permettent de sécuriser le portefeuille et d’atteindre des objectifs de rendement acceptables. Sans surprise, ces valeurs ont absorbé 50 % des flux chez un professionnel du secteur. Les versements ont été effectués principalement via une SCI ou une SC.

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    Rédaction meilleurtaux Placement

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