À compter du 1er juillet, les informations précontractuelles concernant les contrats d’assurance-vie ou PER transmises à l’épargnant seront enrichies. Désormais les frais par unité de compte ou actif devront être affichées.
Plus de transparence pour les épargnants : depuis le 1er juin, les banquiers et les assureurs ont l'obligation d’ afficher en ligne un tableau récapitulatif standardisé des frais annuels et ponctuels, prélevés sur les contrats d'assurance vie et les plans d'épargne retraite (PER).
Conformément à l’annonce faite en février dernier par le gouvernement, l’information précontractuelle et l’information annuelle fournie à l’épargnant va être encore enrichie. « Le total des frais supporté par chaque unité de compte ou chaque actif sera désormais affiché, dès le 1er juillet 2022 en matière d’information précontractuelle et à partir de 2023 pour la campagne d’information annuelle de l’exercice 2022 », précisait Bercy dans un communiqué de presse.
Les informations essentielles affichées pour mieux comparer
Dorénavant, pour chaque unité de compte ou actif disponible des contrats d'assurance vie et de PER, les titulaires auront la possibilité de savoir précisément : le nom de la société de gestion, la performance brute et nette de l'actif concernant l'année passée, les frais de gestion de l'actif, la performance finale, les frais totaux, ainsi que les rétrocessions de commissions du produit. L’ensemble de ces frais devront être intégrés obligatoirement dans les documents fournis lors de la souscription du contrat.
Selon Moneyvox, grâce à une information plus lisible et en toute transparence, en complément du tableau récapitulatif des frais de l'assurance vie et du PER, il sera désormais plus facile pour l'épargnant de comparer son contrat avec les offres disponibles ailleurs. Il pourra éventuellement négocier ses frais et modifier ses choix d'investissement en conséquence afin d'obtenir un meilleur rendement. Si les unités de compte ont des rendements potentiellement plus élevés que les fonds en euros, les risques encourus pour l'épargnant sont en revanche plus importants, puisque le capital n'est pas garanti.