Mains avec silhouette en papier découpé sur table. Concept de soin familial.

    Récemment, l’assurance vie a de nouveau fait parler d’elle lorsque le gouvernement a émis le décret intimant les acteurs de la profession à faire preuve de davantage de transparence. Les assureurs ont ainsi accepté de publier annuellement le nouveau document standardisé détaillant les frais qu’ils prélèvent sur les contrats d’assurance vie et de PER. En revanche, ils ont formulé une série d’exigences.

    Des exigences qui devraient profiter aux épargnants…

    Les changements réclamés par les assureurs, par l’intermédiaire de France Assureurs (ex-Fédération française de l’assurance ou FFA), devraient plutôt servir les intérêts des épargnants. Si ceux-ci venaient à être adoptés, ils contribueraient à améliorer de manière significative le rendement de l’assurance vie.

    La première revendication de ces professionnels porte sur la fiscalité de l’assurance vie et du PER. Certes, le régime fiscal actuel de ces deux produits est déjà avantageux pour les souscripteurs. Toutefois, la FFA estime que le gouvernement pourrait faire davantage d’efforts, notamment en ce qui concerne les règles applicables aux versements.

    Important À ce sujet donc, les assureurs militent pour une révision à la hausse du plafond des versements opérés sur les plans d’épargne retraite (PER). Ce qui veut dire que le montant déductible de l’impôt sur le revenu sera plus important.

    À l’heure actuelle, un épargnant ne peut y verser que 10 % de ses revenus professionnels. L’objectif est de faire passer ce plafond à 20 %.

    L’autre exigence de la fédération concerne l’âge pivot, c’est-à-dire l’âge limite avant lequel les versements effectués font l’objet d’une exonération.

    Les bénéficiaires de l’assurance vie n’auront aucun impôt à payer sur le capital constitué avant les 70 ans du souscripteur, dans la limite de 152 500 euros par bénéficiaire. La fédération veut repousser cet âge limite à 75 ans.

    Toujours concernant les abattements applicables à l’assurance vie, France Assureurs plaide pour que l’exonération globale de 30 500 euros soit revalorisée à 46 000 euros et que celle à 152 000 euros soit ramenée à 204 000 euros.

    … mais également à l’économie

    Pour justifier ses revendications, France Assureurs met l’accent sur l’importance des épargnes dans le financement de l’économie. Elles ne visent pas uniquement à augmenter les gains des bénéficiaires.

    Pour information, le nombre de contrats d’assurance vie en cours s’élève à 18 millions d’unités. Quant aux personnes détentrices d’un PER, elles sont au nombre de 2,6 millions.

    Logo redacteur

    Écrit par
    Rédaction meilleurtaux Placement

    Ça peut vous intéresser

    Archives