L’assurance vie est un produit d’épargne qui plait beaucoup aux Français. Mais pour en tirer le meilleur parti, le souscripteur ne doit pas rester passif et doit acquérir quelques notions en ce qui concerne la gestion de ce type de placement, surtout s’il décide de s’en occuper lui-même. Voici 8 conseils pour optimiser son contrat.
Approvisionnement régulier dudit contrat
Même de petits versements réguliers peuvent générer une somme conséquente sur le long terme. La capitalisation de dépôts fréquents donne des résultats identiques à un très gros placement unique. Et pour encore plus de simplicité,
L’épargnant peut recourir gratuitement à des versements programmés qu’il peut réviser ensuite à sa guise, aussi bien en termes de montants que de périodicité.
De plus, en cas d’investissement sur des unités de compte, sensibles aux fluctuations du marché, des versements réguliers permettent de lisser le coût moyen d’acquisition des parts et réduire l’exposition au risque.
Diversification des supports d’investissement
Le fonds en euros reste un pilier de l’assurance vie. Il est plébiscité par la majorité parce qu’il s’agit d’un placement sécurisé, avec un capital garanti.
Mais l’épargnant a tout intérêt à investir une partie de la somme dont il dispose sur des unités de compte pour doper le rendement.
Sécurisation des plus-values
Compte tenu du décrochage parfois brutal des unités de compte, il est conseillé de transférer ses plus-values sur le fonds en euros pour les protéger de la volatilité des marchés financiers.
La plupart des contrats actuels autorisent un arbitrage gratuit par an, en totale exonération d’impôt.
Des retraits intelligents
Au bout de 8 ans, l’épargnant bénéficie d’abattements fiscaux pour le retrait de ses gains. Ce droit étant renouvelé chaque année,
Il est possible d’optimiser son imposition en fractionnant ses retraits sur deux années ou plus.
Changement de contrat
Il peut arriver que le contrat d’ assurance vie souscrit ne comble pas les attentes de l’épargnant. Dans ce cas, il ne doit surtout pas hésiter à en changer.
Il peut le transférer sur un produit auprès de la même compagnie, ou de le racheter pour en ouvrir un autre, en faisant attention aux éventuels frais à payer.
Toutefois, à partir de 70 ans, il est préférable de conserver votre contrat actuel et effectuer les nouveaux versements sur un support offrant un meilleur rendement.
Des versements après 70 ans
Dans le monde de l’assurance vie, atteindre son 70e anniversaire ne constitue en aucun cas une limite pour les versements.
L’épargnant peut donc continuer à l’approvisionner à sa guise, tout comme il peut effectuer les retraits qu’il souhaite.
À noter néanmoins qu’à ce stade, le contrat est soumis à une imposition moins favorable en cas de transmission, sauf si bénéficiaire est le conjoint ou le partenaire de PACS, puisque ces derniers sont exemptés de droits de succession.
Optimisation de la clause bénéficiaire
Le souscripteur d’un contrat d’assurance vie dispose d’une grande liberté dans la désignation des bénéficiaires. Il peut les modifier ultérieurement et répartir le capital comme il le souhaite. Il peut également opter pour différentes solutions de versement, comme le démembrement avec quasi-usufruit ou les clauses à tiroir.
Le contenu de la clause bénéficiaire doit être minutieusement pensé pour répondre à ses ses objectifs et afin d’optimiser la fiscalité. En outre, il peut être ajusté au fil du temps selon l’évolution de sa situation personnelle et patrimoniale.
Plusieurs contrats en simultanée
L’épargnant a tout à fait le droit de souscrire plusieurs assurances vie pour diversifier ses avoirs, optimiser la fiscalité et gérer ses projets différemment.
En suivant ces conseils, il maximisera les performances de son contrat et atteindra ses objectifs financiers plus facilement. Néanmoins, il ne doit pas oublier que l’assurance vie est un produit d’épargne à long terme et qu’il est important de comprendre les risques encourus avant d’investir.
- En termes d’assurance vie, il est conseillé à l’épargnant de verser régulièrement de l’argent, même de petits montants.
- Il gagne aussi à diversifier les supports d’investissement et à sécuriser ses plus-values.
- Il doit également optimiser ses retraits ainsi que la clause bénéficiaire.