L’année 2024 a confirmé l’attrait des fonds en euros dans le cadre de l’assurance vie, avec des rendements globalement supérieurs aux prévisions. Cependant, cette dynamique ne bénéficie pas de manière uniforme à tous les contrats.
Certains assureurs ont su préserver des niveaux de rémunération attractifs, tandis que d’autres affichent des performances plus modestes, révélant des approches de gestion très contrastées au sein du secteur.
Maintien des niveaux de rendement
Le marché des fonds en euros a affiché une résistance plus marquée que prévu en 2024, offrant une rentabilité légèrement supérieure aux projections initiales.
Important Alors que les estimations tablaient sur un rendement moyen de 2,5 %, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a finalement confirmé un taux de revalorisation de 2,6 % pour l’exercice écoulé.
Une performance certes modérée, mais qui permet à ce support de conserver un écart concurrentiel avec le Livret A, dont la rémunération a été ajustée à 2,4 % depuis le 1er février 2024.
Cette stabilité relative s’explique par la gestion proactive des assureurs, qui ont mobilisé leurs réserves de participation aux bénéfices afin d’amortir les effets des cycles financiers. En adoptant une stratégie d’allocation prudente et en optimisant le pilotage de leurs engagements, les acteurs du marché ont su préserver un niveau de rendement attractif malgré un environnement économique incertain.
Néanmoins, ce taux reste en deçà des périodes les plus dynamiques de l’assurance vie, incitant de nombreux épargnants à diversifier leurs placements vers des supports plus rémunérateurs afin d’optimiser leur performance globale.
Des disparités importantes entre les contrats
Sous la moyenne des 2,6 % se dissimulent des écarts de performance significatifs entre les différents fonds en euros. Tandis que certains contrats premium ont généré des rendements supérieurs à 4 %, d’autres ont peiné à dépasser les 2 %. Divers facteurs expliquent cette hétérogénéité : la politique d’investissement des assureurs, la composition des actifs sous-jacents ou encore le niveau de mobilisation des réserves.
Pour les épargnants, une telle disparité impose une vigilance accrue dans le choix de leur d’assurance vie. Les performances passées ne préjugent pas systématiquement des rendements futurs, et il est essentiel de prendre en compte la solidité financière de l’assureur, sa politique de distribution des bénéfices ainsi que la flexibilité du contrat en matière d’arbitrage et de diversification.
- Le marché des fonds en euros a réussi à conserver sa stabilité en 2024 grâce à une gestion anticipative de la part des assureurs, qui ont utilisé leurs réserves pour maintenir un rendement moyen de 2,6 %.
- Cependant, cette stabilité masque de fortes disparités, certains contrats affichant des performances bien plus élevées que d’autres.
- Dans ce contexte, les épargnants doivent redoubler de prudence et analyser avec soin les caractéristiques de chaque contrat afin d’optimiser leur épargne et de sécuriser leur capital à long terme.
