Avec près de 43 millions de contrats enregistrés en 2023, l’assurance vie reste une composante essentielle de l’épargne en France. Afin de mesurer sa performance réelle, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a analysé le rendement d’un contrat souscrit en 2014 avec un profil prudent. Révélateurs des rémunérations possibles, les résultats offrent un éclairage utile aux épargnants.
- Le rapport du CCSF confirme la pertinence de l’assurance vie comme outil d’épargne à long terme, sous réserve d’une allocation adaptée au profil du souscripteur.
- La combinaison judicieuse entre sécurité et exposition mesurée aux marchés permet de dégager un rendement réel attractif, tout en s’inscrivant dans une logique de gestion des risques.
- La performance d’un contrat dépendra toutefois des choix initiaux en matière de supports et de la durée de placement, deux leviers stratégiques à calibrer avec attention.

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Une dynamique de rendement soutenue par la diversification du portefeuille
À partir d’une simulation représentative, le Comité consultatif du secteur financier a évalué l’évolution d’un placement initial de 10 000 euros réalisé en 2014 sur un contrat d’assurance vie structuré selon un profil de gestion prudent.
La stratégie d’allocation retenue reposait sur une répartition équilibrée : 60 % du capital investi dans un fonds en euros à capital garanti, et 40 % orientés vers des unités de compte exposées aux marchés actions internationaux.
ImportantSur une période de dix ans, cette combinaison a permis d’obtenir une rémunération nette annualisée de 5,39 %, soit une plus-value globale de 6 904 euros. À l’issue de la période, l’épargne atteignait ainsi une valeur de 16 904 euros.
L’effet de levier des unités de compte dans une allocation prudente
L’analyse différenciée des supports d’investissement met en lumière des résultats contrastés. Le fonds en euros à capital garanti s’est distingué par sa stabilité, générant une progression annuelle moyenne de +1,82 %, après déduction des frais de gestion de 0,72 %. Bien que peu exposé aux fluctuations des marchés, ce support présente une capacité de valorisation limitée.
À l’inverse, les unités de compte, qui sont plus exposées au risque, ont largement contribué à la dynamique globale du contrat. Le fonds orienté vers les actions internationales a ainsi affiché une évolution annuelle moyenne de +9,28 %, nette de frais de 2,7 %.

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Un rendement réel nettement supérieur à l’inflation sur dix ans
Compte tenu de l’évolution des prix à la consommation, le contrat d’assurance vie analysé a montré une réelle efficacité pour préserver, voire renforcer le pouvoir d’achat de l’épargnant. Sur les dix dernières années, l’inflation annuelle moyenne s’est élevée à 1,7 %, alors que le contrat à gestion prudente a généré un gain net de 5,39 % par an, soit un taux de progression réel de +3,69 % par an.
Cette capacité à dépasser significativement l’inflation contraste avec celle d’un placement entièrement orienté vers un fonds en euros, dont la revalorisation moyenne de 1,82 % demeure à peine suffisante pour neutraliser la perte de valeur liée à la hausse des prix.